Le lavoir de Montbrisson

Azelys a écrit:La jeune femme venait d'arriver avec toute une petite troupe à Montbrisson.
Cela faisait des jours que cette odeur de poissons frais de 20 jours si ce n'était plus lui chatouillait les narines... et le terme chatouiller était...un faible mot.

Cette odeur tenace qui vous prend le corps, les narines, le goût même! Ca vous infiltre, vous transperce et se colle à tout...la peau, les habits, les cheveux...
A peine si des mouches vous suivaient pas.

Et il y avait l'canasson qu'on lui avait vendu comme étalon à Lyon et qui s'avérait boiteux dès les premières lieues...
"Paillasson" il s’appelait. Tiendrait il jusqu'au bout du périple? Sans doute pas....

Il avait entendu parler d'un lavoir pas très loin et rien qu'au terme, elle s'était prise à rêver.

Le canasson soufflant et boiteux, elle lui avait mis son licol et marchant près de lui, l'emmenait doucement vers le lavoir et la rivière pour qu'il y trempe ses sabots. L'eau froide lui ferait sans doute du bien, vu qu'il avait l'air d'avoir des rhumatismes.

Elle avait eu un peu de mal à détourner son regard de la mule de Paim'... On se demandait bien ce qu'il lui trouvait d'ailleurs...
Mais il avait suffit de lui coller un poisson dernier crû sous les naseaux et il faillit détaler! Heureusement qu'il boitait! Un coup à se faire renverser.

Arrivés au lavoir, la jeune femme sourit.
Le cheval fonça dans l'eau avec les mouches et la jeune femme en profita pour laver son linge sale à l'abri des regards. Elle entama une chanson de son pays.

[rp]A poings tendus, toujours battants,
Courbées le long de la rivière
Pour que le linge vienne blanc
Nous le frottons de cent manières ;
Et les échos s'en vont chantant,
Pan pan pan pan pan pan pan pan

Que de propos joyeusement
Survolent toujours la rivière


Pour que le linge vienne blanc ;
Nous le frottons de cent manières.
Les langues s'en vont tambour battant.
Pan pan pan pan pan pan pan pan

Mais n'allez pas injustement
Penser trop mal les lavandières ;
Ce n'est que pour passer le temps
Qu'on jase au bord de la rivière,
Autant emportera le vent.
Pan pan pan pan pan pan pan pan[/rp]

[hrp]La ronde des lavandières...auteur pas trouvé[/hrp]

Puis elle se glissa dans l'eau, près du cheval qui s'ébrouait et s'ébroua en chœur, afin de se débarrasser de l'odeur tenace du poisson.
Elle frotta un peu le cheval avec un linge qu’elle avait récupéré on ne sait où puis sortit fringuante, changea sa tenue et mit ses jupes et chemises à sécher sur la charriotte laissée sur la rive et retourna vers la ville.

Voilà, fin prête pour repartir avec le canasson boiteux. Elle soupira.

Pascale. a écrit:Panier rempli de linge sous le bras, le lavoir semble déserté..
Peu importe, il lui faut se mettre à la tâche.

Les cheveux emprisonnée sous un foulard, quelques mèches éparses qui couvre plus ou moins son visage, les bras plongés dans l'eau fraîche, les mains qui à l'aide d'une brosse, frottent vigoureusement les draps et autres linges de maison, la blonde se rappelle le lavoir d'autrefois, ou il servait plus aux rencontres galantes qu 'a faire du lessivage..
Un léger sourire sur les lèvres, elle laisse ses mains continuer à s'activer, tandis que son esprit se met à vagabonder..

--Berenger a écrit:



Des chemins provençaux a ceux de Touraine , en passant par l Aquitaine et bien d autres provinces encore, le vieil homme ne l a pas lâché d'une semelle.
Depuis tous ses mois passés à mettre ses pas dans les siens,appliquant l'adage"Qui sauve une vie , en est responsable" il a appris à la connaître, à savoir sans lui parler, comment elle se porte.

Surprenante..oui..
Tel est le mot qui vient à l 'esprit de Bérenger quand il pense à la belle blonde.
A la voir ainsi, jouer à la lavandière, il se surprend à sourire encore grâce à cette femme sans prétention, mais tellement attachante..

Plus ou moins caché des yeux de jade de la belle, il remarque une nouvelle fois cette ombre de tristesse sur son visage autrefois radieux de bonheur.

Quel est donc ce tracas qui obscurcit sa joie de vivre?

Bérenger fait un léger pas en avant, marche sur un branchage qu craque sous son pied..

Jennyfer a écrit:Jenny décide d'allé au lavoir il lui fallait lavé le linge de toute la tribu car demain c est le jour du départ et elle n'auras pas le temps tout en marchant avec son panier dans les mains elle regarde les rues les tavernes les belles maisons ce voyage lui plais et Montbrisson est une ville vraiment accueillante mais il est temps pour la petite famille de faire leur chemin Jenny rencontre un petit groupe d'enfants qui joue et une petite fille qui aimerais jouer avec eux mais le petit groupe n'en veux pas ...

La petite fille : ze veux z'ouer aussi n'allé

Le petit Garçon : Non Non et Non tu est trop petite

La petite fille :za ze pas vrai ze suis une grande fille moi

Le petit garçon Va jouer ailleurs tu nous embête

La petite son pouce dans la bouche étais déçu elle avais vraiment envie de jouer et Jennyfer est touché de voir cette petite fille si triste elle fouille alors dans sa poche et en sors une belle pomme bien rouge elle s'approche de l'enfant et lui tend

Mici m'dame z'êtes gentille vous pas comme eux la bas

Jenny lui sourit

t'en fais pas ma puce je vais allé les voir

elle pose sa main sur sa jolie tête blonde puis elle pars voir les autres enfants après une longue discution les enfants accepte que la petite fille vienne jouer avec eux Jenny reprend donc sa route et va au lavoir la elle commence a lavé son linge elle frotte tape essors soudain elle se sens mal le soleil tape fort et Jennyfer ne s'en est pas détourné elle arrête tout se relève doucement prend son panier et rentre au campement elle a besoin de repos

Gilou12 a écrit:gil qui passais par la regardais de loin.sa femme et ses enfants.....

plus une bande d'autres qui se chamaillais ..des femmes lavais et d'autre descitais ..d'autre encore faisais secher...........

il aimais cette scene.............







gilou s'en alla heureux de voir que tout ce petit monde sa marrais