Eglise de Montbrisson

Yut a écrit:

L'église paroissiale de Montbrisson, de style gothique, était magnifique. Elle surplombait la ville en entier par son imposante stature. C'est ici qu'on lieu toutes les cérémonies religieuses de la paroisse.


[HRP: Un censeur peut-il mettre ce topic en ''Annonce'' s'il-vous-plait?]

Yut a écrit:L'Archevêque de Lyon, venu à Montbrisson pour célébrer le baptême d'un des fidèles: Ventadour. Le prélat entra dans l'église. Il envoya un bedeau sonner les cloches, alors qu'il allait revêtir mitre et chasuble en la sacristie pour la cérémonie. Souriant, il sortit sur le parvis pour accueillir les fidèles ainsi que le futur baptisé.

Abinleu a écrit:Abinleu n'est pas baptisé et ne fréquente d'ailleurs jamais l'église!
La messe n'est jamais célébrée non plus il faut dire!

Mais il vient, en ce Dimanche, jour de son baptême, répondre à l'invitation de son ami Ventadour, .

Il croise le curé sur le parvis et incline la tête pour le saluer.

Il s'installe ensuite sur un banc.
Personne pour l'instant, il attend le déroulement des évènements...

Angiie a écrit:Angiie entendit les cloches sonner elle regarda en direction de l église et vit quelque fidèle se diriger vers l édifice
tout doucement elle pris la même direction qu' eux et se coinça dans un petit trou dans le fond de l eglise

dans l etat que je suis je ne dois pas trop me montré pensa t elle
elle attendit en silence la commencement de la messe

Ventadour a écrit:Ventadour a mis son plus beau costume. C'est jour de fête : son baptême. Monseigneur Yut est venu pour célébrer la cérémonie.

Il s'approche de l'église et voit l'archevêque en haut des marches. Son coeur s'accélère, il faut dire qu'il est assez timide.

Il a les bras encombrés: un petit guéridon et sa besace. Il pose le guéridon en haut des marches, et sa besace dessus.

Tout sourire il s'adresse à Monseigneur...

Bonjour Monseigneur, c'est une joie pour moi de vous voir.
Et un honneur que vous veniez célébrer mon baptême.

Je suis à votre disposition; Si vous voulez nous pouvons entrer dans l'église....

Ventadour sorti de sa besace un plat et y mis une bonne quantité de touts petits sacs de dragées tirés de sa besace et posa le tout sur la table.
Comme çà les présents auront un souvenir délicieux de cette journée

Ventadour a écrit:En rentrant dans l'église, il salue de la tête une dame qu'il ne connait pas et voit plus loin Abinleu.

Bonjour Abinleu, merci d'être venu à la cérémonie. Cela me fait très plaisir. Il lui sourit amicalement et avance vers le premier rang des bancs.

Abinleu a écrit:Ventadour s'avance vers Abinleu.
Il accueille son ami d'un sourire.

Comme promis, je viens assister à la cérémonie!
Que ce jour soit un des plus beaux de ta vie!, lui répond-il en lui faisant l'accolade.

Le futur baptisé le quitte, visage radieux, comme on peut l'avoir en cette occasion, et se dirige vers le choeur de l'église pour se préparer à l'office...

Gypsie a écrit:Un beau dimanche, quand on entend les cloches retentir jusque près du lac.
Voilà bien longtemps que Gypsie a participé à un office religieux à Montbrison, le dernier était sans doute célébré par le père Foulke, voilà... des années.

A peine la mélodie du bronze se fait entendre, qu'elle laisse tomber sa canne, que la soubrette Lucie laisse tomber la sienne, que toutes deux se précipitent dans leur petite baraque de fortune où elles campent près du lac, pour leur plus grande joie, depuis leur arrivée, s'apprêtent comme ils se doit, vêtements dominicaux, coiffure en règle, et à pied, bavardant comme d'accoutumée, les deux dames arrivent à l'église du presque Saint Assunto.

Salutations à celui qui portait l'habit, celui qui attendait les fidèles, le curé sans doute.
Gypsie avait lu le message de Maélice quelques jours plus tôt, elle aussi souffrante, comme bien d'autres dans ce monde.
Quelques pas de plus, on se signe en entrant dans l'église, on sourit et salue les personnes présentes, on s'assied sur un banc, en arrière.

Que d'émotion alors, revoir ce bâtiment témoin de tant d'évènements.

Prière aussi silencieuse que les pensées, en attendant le début de la cérémonie qui aujourd'hui semble être un baptême.

Yut a écrit:Un homme arriva, que l'archevêque salua d'un signe de tête. De même pour une femme après. Vint ensuite le futur baptisé. Il sourit à ce dernier, qui lui adressait la parole.

Bien le bonjour. Ce n'est rien, je ne fais que mon devoir.

Acquiesçant à la proposition de Ventadour, ils entrèrent à l'intérieur.

Deux autres dames arrivèrent, que le Prélat salua. Il remonta par la suite l'allée dans l'église jusqu'à l'Autel pour débuter la cérémonie.

Bien le bonjour mes enfants, et bienvenue dans la maison de Dieu. Avant de débuter la cérémonie, permettez-moi de me présenter. Je suis Monseigneur Yut, Archevêque de Lyon et Primat de France. Notre belle paroisse de Montbrisson étant dans mon archevêché, je viens rendre visite, et par le fait même, célébrer un baptême.

Il sourit.

Oui, en ce jour, l'un d'entre nous entrera dans la communauté des fidèles. Il s'agit de Ventadour. Le baptême est signe de pureté, il lave les péchés. Donc pour débuter cette cérémonie, je vous invite à réciter avec moi la confession, qui lavera les péchés que nous avons commis.

Ventadour a écrit:Ventadour s'agenouilla et dit la prière

[rp]Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.

Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

[/rp]

Yut a écrit:À présent, étant moi-même le parrain, je vais réciter le Credo Aristotélicien, l'essence même de notre foy.

Yut a écrit:Nous allons maintenant lire un extrait du Livre des Vertus qui est très représentatif de ce que le baptême est.

Livre II - Chapitre XII

Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ventadour a écrit:Ventadour écoutait le prêtre avec attention car il expliquait les actes du baptême.

Yut a écrit:L'Archevêque sourit à Ventadour et lui fit signe de venir avec lui jusqu'au baptistère.

J'invite à présent Ventadour à se rendre jusqu'au baptistère et réciter son Serment d'Allégeance à l'Église Aristotélicienne.

Ventadour a écrit:Ventadour récita son serment d'allégeance

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Yut a écrit:L'Archevêque fit un signe de tête pour avertir Ventadour, puis aspergea d'eau celui-ci, en disant:



L'Archevêque, souriant, tendit un cierge à Ventadour.



Voici un cierge. Qu'il t'illumine tout au long de ta vie sur le chemin de la vertu et du Très-Haut. Porte la lumière de ce cierge aux gens de ton entourage.

Il lui tendit maintenant une médaille.



Voici ta médaille d'Aristotélicien. Elle prouve ton appartenance à notre grande famille. Sois-en fier!

Le prélat adressa au nouveau baptisé un cordial sourir et lui serra chaleureusement la main.

Mes félicitations, mon fils!

Ventadour a écrit:
Je vous remercie de tout mon coeur, mon père, de m'avoir baptisé, tenez quelques petits sacs de dragées que vous donnerez à bon escient.

Je porterais cette médaille sur moi, gage de ma fidélité à l'Eglise.

Resterez vous quelques jours de plus ou le devoir vous attends ailleurs?

Gypsie a écrit:Lucie et Gypsie récitèrent le credo à l'unisson. Un bougie et une médaille distribuée, beaucoup d'émotion, une fois de plus, comme à chaque entrée d'un nouveau membre dans la grande famille aristotélicienne.
Emotion, pensées, souvenirs, et notamment des paroles du père Foulke, qu'il prononçait souvent à ces rituels de baptême.
Elle sonnaient dans l'esprit de Gypsie depuis bien longtemps,

"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis, personne ne choisirait de vivre, eut-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur ; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse ; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capable à la fois de penser et d'agir".

Et aujourd'hui, Gypsie se demandait où était passée l'amitié, alors que chacun restait terré chez lui. Ce chacun, se demandait-il ce que devenait l'un ou l'autre, son voisin ? Y aurait-il encore des gens pour secourir ceux dans le besoin ?

La cérémonie était maintenant terminée, les deux dames s'éloignèrent discrètement de l'autel.

Ventadour a écrit:Ventadour courut à l'entrée de l'Eglise
Dames, s'il vous plait, prenez quelques petits sacs de dragées en souvenir de cette cérémonie.

Abinleu a écrit:Abinleu assiste à la cérémonie sans vraiment y participer, de par son ignorance aux usages de l'église.
Mais voir son ami ainsi heureux le réjouit et c'est cela qui compte!

Il se retire discrètement, non sans avoir fait un petit clin d'oeil à Angiie au passage, et posé sa main sur l'épaule du nouveau baptisé en signe de bienveillance.

Marguerite.villon a écrit:Marguerite du haut de ses 7 ans, débarquait à peine à Montbrisson, le ventre aussi creux que le dessous de ses yeux, exténuée du long périple qu'elle venait de se claquer. De gentils hommes avaient acceptés de la prendre dans leur chariote mais voilà, à présent, elle se retrouvait tout fin seule. Comment allait-elle parvenir à subsister? Comme toujours, grâce à son ingéniosité sans aucun doute!

Baguenaudant à travers la ville pour trouver de quoi se sustenter, sa route croisa celle de l'Eglise de la ville. Hmm c'serait parfait pour roupiller un peu... La va-nu-pied tâta son bidon affamé comme pour jauger de ses priorités puis décida que récupérer un peu serait la première de toutes les priorités et s'introduisit dans l'église en catimini. Parcourant quelques instants, les lieux de ses mirettes vives, elle trouva un banc, un peu tapi dans l'ombre, sous lequel se recroqueviller en toute tranquillité.

-Hmouais dormir.. enfin!

Omeyer59 a écrit:Omeyer était arrivé en ville il y a à peine quelques heures et le voilà qui marchait d'un pas lent vers l'église de Montbrisson. Lui qui n'était pourtant pas le plus fervent des catholiques, loin sans faut, avait une bonne raison de s'y rendre : son amie Juliette.

Voilà déjà pratiquement un mois qu'elle se plaignait d'une fièvre qui ne voulait pas partir, cependant elle ne s'était pas vraiment inquiétée outre mesure, disant que c'était juste de passage, refusant même de consulter un médicastre car ce serait le déranger pour peu.
Malheureusement sa santé ne s'était pas améliorée et durant le voyage de Castillon à Montbrisson, son état s'était même fortement dégradé.

A peine arrivé en ville, Omeyer et Alceste conduisirent Juliette de toute urgence voir le médicastre qui après avoir examiné Juliette, était venu dire à ses amis que son état était plus que préoccupant, il avait été très clair : sa vie était en jeu.

C'est donc après veillé sur son amie de toujours qui avait fini par s'endormir suite aux plantes données par le médicastre qu'Omeyer et Alceste partir en direction de l'église pour prier.
Les deux marchaient silencieusement, que dire après avoir apprit une telle nouvelle.

En poussant la lourde porte d'entrée de l'église, Omeyer se souvenait d'une phrase de son père : On prie seulement lorsque les choses vont mal. C'était fort à propos.

Alors qu'il remontait la nef en direction de l'autel, Omey aperçue une petite silhouette immobile sous un des bancs.
En s'approchant il y découvrit une petite fille. Sa respiration était très discrète.
Ne sachant pas vraiment ce qu'une petite fille endormie cachée sous un banc faisait dans une église , il se retourna vers Alceste d'un air de dire : Qu'es qu'on fait ?

Il se décida finalement à la secouer doucement pour la réveiller en douceur.

Alceste a écrit:La petite troupe venait juste de faire halte, pourquoi avait elle choisi de les suivre, sans doute pour évacuer une forme de mélancolie la gagnant à chaque fois qu’elle voyait les ruelles tristes et sans vie de Castillon.
Juliette, Omey et Paul étant les rares personnes qu’elle arrivait encore à croiser de cette époque certes maintenant révolue.
Le Bourbonnais Auvergne, ses cols et son paysage plus abrupte que son Périgord natal, pointait son nez, décidément elle avait l’impression que tout la ramènerait toujours par ici.
Elle se souvient de son premier passage en ces terres en tant qu’Ambassadrice, et des rencontres des plus conviviales qu’elle avait faites.
Il faudrait d’ailleurs qu’elle écrive quelques lettres, mais le temps n’était pas à la correspondance, car son inquiétude était portée sur son amie, qui était de plus en plus mal, la sauge ne lui apportant le moindre soulagement.
Montbrisson, l’heure de laisser Juliette aux mains des médicastres, et l’heure de se recueillir et de prier Aristote.

Elle avait suivi Omey dans l’église, la fraîcheur des lieux, lui apporta quelques frissons, et elle le suivit, préférant qu’il la devance, perdue dans ses pensées.
Elle le regarda avec de grands yeux étonnés, quand d’un coup il se retourna avec son regard interrogateur.
Elle n’avait pas encore saisie la situation, et elle faillit lui demander ce qu’il se passait, quand son regard se posa sur une enfant semblant dormir sur un banc et qu’il s’apprêtait à réveiller.

Elle faillit le stopper dans son geste, mais il était trop tard.

Omey, elle se repose peut être tout simplement… On devrait peut être pas ? Et puis si ses parents sont dans le coin ? et puis ….

Une Saint Germain pas bien, est une Saint Germain posant des questions, sans en attendre les réponses.

Marguerite.villon a écrit:
La petite sauvageonne roupillait depuis peu mais d'un sommeil de plomb. Il faut dire que la route avait été plutôt longue de Nîmes à Montbrisson ; sans compter qu'elle n'était guère parvenu à se nourrir quotidiennement au cours de ce pénible voyage. Voyager à travers les cambrousses, c'est rapide et l'on évite les malfrats mais les marchés où piller des denrées également!

Habituée à dormir dans des endroits plus ou moins sécuritaires, elle ne dormait normalement que d'un oeil, mais cette fois, visiblement, la fatigue se faisait tout simplement trop profonde. Aussi ne réagit-elle point au premier remuement, par contre au deuxième, c'est une Marguerite en panique qui se releva d'un coup, oubliant qu'elle se dissimulait SOUS un banc, et du coup, se frappa rudement la tête dessous.

-Aieuuuh!

Rabaissant sa tête pour se glisser dans l'allée entre les deux bancs un à la suite de l'autre tout en se frottant la tête, c'est là qu'elle aperçut les impromptus visiteurs. Un couple qui la dévisageait. La petite va-nu-pied, méfiante, eut d'instinct, un brusque mouvement de recul, dévisageant le couple à son tour.

-Qu'est-ce que vous me voulez?!

Elle renifla, puis se frotta le nez sur la manche de sa robe en loque, d'un large mouvement de bras, les observant d'un air boudeur, les cheveux ébouriffés et parsemés de noeuds ici et là.

Omeyer59 a écrit:Il avait déjà commencé à secouer la petite lorsque Al lui avait fait part de son point de vue :

Omey, elle se repose peut être tout simplement… On devrait peut être pas ? Et puis si ses parents sont dans le coin ? et puis ….

Omey hocha la tête et arrêta son geste, il allait ouvrir la bouge lorsque que la petite fille se reveilla en sursaut et se gogna la tête contre le banc au dessus de sa tête.

-Aieuuuh!

En temps normal, il aurait esquissé un sourire mais c'est la tristesse qui dominait ses émotions, il resta de marbre.
Pendant une seconde le trio se regarda sans rien dire puis la petite visible effrayait leur demanda :

-Qu'est-ce que vous me voulez?!

- Hé bien...

En voilà une bonne question... en réalité Omey ne savait pas même pas pourquoi il avait réveillé la petite. En entrant dans l'église sans vraiment croire que son action aurait une quelconque incidence sur la santé de Juliette, il ne s'attendait vraiment pas à trouver une petite fillette sous un banc. Il avait agit sans réfléchir.
En la détaillant il remarqua que sa robe et ses cheveux était en piteuse état, elle ne devait pas savoir où aller et s'était réfugiée dans le lieu saint qui représentait sans doute pour elle un endroit sûr pour se reposer. Maintenant Omey s'en voulait de l'avoir réveillé, elle semblait fatiguée et lui, il venait de lui briser son sommeil.

- Je suis désolé, je ne voulais pas te faire peur, il fit un petit sourire pour montrer que son intention était amicale et qu'il ne voulait pas la chasser, qu'es que tu fais ici toute seule ?
Moi c'est Omeyer ou Omey et elle, c'est Alceste ou Al comme tu préfères.

Voyant que la petite n'était toujours pas rassurée, il se recula doucement, il n'était décidément pas doué avec les enfants. Peut être que Al s'en tirait mieux que lui, il s'en voulait de ne pas avoir prit le temps de l'écouter tout à l'heure, il se retourna vers elle est demanda dans un souffle :

Qu'es qu'on fait ?