Le cimetière de Montbrison

Pierre Tombal a écrit:La nouvelle bourgmestre venait d'être élue et durant sa campagne, elle avait promis qu'elle s'occuperait de trouver un gardien du cimetière digne de ce nom.

Elle avait fait passer des entretiens à différentes personnes avant de trouver la perle rare. Un homme, sans âge, mais très discret. Il aimait la solitude et c'est pour cette raison que peu de personnes le connaissait au village. Lorsqu'il avait entendu parler que Dame Tiadriel recherchait quelqu'un de confiance pour ce travail, il s'était pointé au bureau du bourgmestre et avait discuté avec elle. Il avait réussi à la convaincre de lui confier le poste.

Une fois les clés de la grille en sa possession, Pierre Tombal décida d'aller y jeter un coup d'oeil. Il faisait froid et la nuit tombait sur Montbrisson.




Il regarda les différentes épitaphes. Il avait entendu parler de la plupart de ses défunts. La majorité des anciennes tombes n'étaient plus fleuries et de la mauvaise herbe s'était répandue un peu partout. Demain matin, il faudrait qu'il les nettoie une par une, puis qu'il les fleurisse. Ces personnes avaient été pour Montbrisson de grands noms et il était bien dommage de ne pas voir leurs dernières demeures aussi belles que leurs coeurs furent bons et que leurs actions furent éclatantes pour le village.

Nevitta a écrit:Nevitta était venu aussitôt la nouvelle connue: Dame Tiadriel, le nouveau maire, avait fait nettoyer le cimetière! enfin un maire qui renouait avec la tradition de respecter ses morts en leur offrant un lieu de repos décent. Nevitta n'aurait plus à venir seul lutter contre les mauvaises herbes comme il l'avait fait si longtemps...

Amerante a écrit:Le jeune freluquet qui passait par la regarda la scene... l'individu a l'aire si satisfait dans un lieu pareil

hum, moi j'aim' bien la vie et les femmes ! pas ce genre d'endroit. Les morts faut leurs fout' la paix un coup. Une idée germa alors mais c'est bien sur ! pour etre la si heureux il devait avoir réussi a reserver sa place ! le père tombal devait s'occuper de ca aussi !

Valombreuse a écrit:Après avoir laissé Nevitta à l'Université, où il devait donner son cours, Valombreuse était aller se promener en l'attendant....Ses pas l'avaient mené au cimetière, où reposait, parmi tant de morts illustres, le corps du pauvre Bobok, qui fut le compagnon fidèle de son maître...

Je vous ai peu connu Messire Bobok, mais je vous promets que je vais veiller de mon mieux sur votre cher Nevitta, mon maître, et je m'efforcerai de lui rendre le sourire qu'il a perdu.

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal avait fini de désherber les tombes, lorsqu'il vit arriver un individu. Ce dernier s'arrêta devant un emplacement que le gardien pensait vide, car il n'y avait pas de croix à ce niveau là.

Le cimetière avait subi bon nombre de dégâts suite à la tempête qui avait sévi dernièrement sur le village. Pierre décida donc de se déplacer jusqu'à l'homme pour connaître l'identité du défunt.

Il attendit que ce dernier est fini de se recueillir pour lui demander

Excusez moi, Messire de vous importuner de la sorte ! Je suis Pierre Tombal, le gardien du cimetière et j'aimerais savoir quelle est la personne qui repose à cet endroit ! En effet, je n'ai pas vu dans les personnes enterrées au village, d'autres noms que ceux sur la croix. Mais peut-être pourriez-vous m'éclairer ?

Le Père Tombal était un peu gêné de poser cette question. Il espérait que son ignorance ne remonterait pas jusqu'aux oreilles de la mairie et qu'il ne perdrait pas son poste à cause de cela.

Valombreuse a écrit:Valombreuse fut quelque peu surpris de voir le gardien se dresser devant lui et le questionner.

Qui repose ici?
Et bien il s'agit du pauvre Messire Bobok, qui fut le plus proche ami de Messire Nevitta de Saint-Chamant, mon maître, et qui fut un habitant bien discret de Montbrisson avant son décès soudain il y a quelques mois, d'une longue maladie.

Pierre Tombal a écrit:Pierre Tombal remercia le serviteur de Messire Nevitta et nota cela sur un bout de parchemin. Il en avertirait le Père Foulke qui n'en avait fait note nulle part dans les registres de la paroisse.

En se promenant dans la ville, le Père Tombal avait appris qu'il y avait eu deux morts au village récemment et que personne n'avait songé à les faire mettre en terre. Cela devait sûrement empesté dans les environs. Il se décida donc à aller chercher les deux corps pour qu'ils puissent reposer éternellement.

Il attela donc ses deux vieilles mules à une carriole aussi vieille que les animaux. Il regarda dans la cabane du gardien du cimetière si il restait encore quelques planches de bois pour faire des cercueils et il s'attela à la tâche. Après plus de deux heures de travaux, il avait enfin fait deux cercueils pour ces pauvres hères. Il les monta ensuite dans sa charette et ajouta deux autres planches pour réussir à faire glisser les cercueils, lorsqu'ils auraient leur locataire pour l'éternité. Il espérait néanmoins trouver des personnes pour l'aider dans cette lourde tâche. Une fois, cela fait, il prit deux draps cousus à l'avance et les amena avec lui. Ils serviraient de linceuls. Ils n'étaient pas d'un beau blanc mais c'est tout ce qu'il avait avec lui.

Il ne lui restait plus qu'à monter dans la carriole.

Hue Rosalie et Rose ! En avant !

Il cravacha les deux mules noires et le chariot commença à avancer lentement mais sûrement. La charette faisait un bruit infernal à réveiller les morts.

Otchoa a écrit:Encore un départ en perspective d'Otchoa pour une guerre au loin et son dernier souvenir de Montbrisson allait être le cimetière ainsi que l'employé de mairie chargé de s'occuper de l'endroit.

Messire ! Je n'ai point le temps d'apprécier votre travail mais par contre, je dois vous confier un message de la garnison pour la mairie.
Prenez donc et évitez de la perdre en ce lieu.

Madame la Maire,

Suite à une longue discussion d'avec les gradés de la garnison de Montbrisson concernant une idée du Brigadier Lion-Vert au sujet de l'entretien du cimetière, nous vous prions de bien vouloir accepter les services de nos hommes pour assister au mieux votre employé.

Il n'est pas dit que tous accepteront d'oeuvrer à la tâche dans l'enthousiasme mais nous considérons qu'il est du devoir d'un soldat d'entretenir ce lieu sacré.

C'est avec l'aval du Sénéchal Rv007 que je me permets donc de vous suggérer ce programme.
En ce qui me concerne, je ne vois rien à redire sur le principe et vous demande de ne pas en faire part à Messire Nevitta.
Il ait des excuses qui se font en silence et ma fierté est une chose que je m'efforce d'entretenir.

Cordialement,

Sergent Otchoa.

Pierre Tombal a écrit:Pierre Tombal venait tout juste de ramener les deux corps sans vie des Montbrissonnais lorsqu'il fut accosté par un militaire. Ce dernier lui donna un message pour le maire. Il lui parla d'un ton hautain et le pauvre hère trouva qu'il le prennait pour plus bas qu'il n'était. Il maugréa en ramassant le papier dans la poche de sa salopette.

Comme s'il avait l'intention de perdre le message... Pour qui le prenait-il donc ? Il râlait encore lorsqu'un homme bienveillant se rapprocha d'eux. Il lui proposait son aide.

Ah Sieur l'artiste ! J'ai beaucoup entendu parler de vous ! Et votre générosité est arrivé jusqu'à mes oreilles ! Vous me proposez de l'aide et je vous en remercie vivement ! J'accepte donc volontiers ! Voyez-vous hier j'ai creusé les deux trous pour ces pauvres gars morts sans personne autour d'eux ! Malheureusement, seul, je ne peux les mettre en terre. Personne n'a demandé de bénédiction pour eux et c'est bien dommage ! Si vous acceptiez de m'aider à les installer dans leur dernière demeure, je vous en serais reconnaissant !

Le Père Tombal monta à l'arrière de sa carriole, prêt à prendre le cercueil de Craft84 !

foulke a écrit:Le père Foulke ayant trouvé le message de Pierre Tombal au presbytère se dirigea vers le cimetière, quand il vit au loin une charrette avec 2 hommes qui s'affairaient autour, il s'approcha, reconnut Laurentide, et le salua.

laurentide a écrit:Regardant la situation, je remarque deux tombes dans la carriole.

Bien, je peux prendre un bout pour vous aidez a les transporter a leur dernier repos.Dites, vous connaissez vous leurs identités

Soulevant mon coté, l`homme lui aussi, nous nous rendons a un trou qui était fait pour l`occasion. Apres les avoir transportés, nous reprenons notre souffle
quand le père Foulke s`approcha

bonjour mon père Foulke, vous arrivé juste a temps pour dire une pensé epour les pauvres Ames perdus.

foulke a écrit:Bien sur. Mais qui sont ces personnes ?

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal vit avec plaisir que l'artiste était prêt à l'aider à enterrer les deux anciens villageois.

Bien, je peux prendre un bout pour vous aidez a les transporter a leur dernier repos. Dites, vous connaissez vous leurs identités !

Pierre sourit !

En effet, Sieur l'artiste ! Je les connais puisque c'est moi-même qui ait eu la douloureuse tâche de les quérir dans leur bicoque ! C'est moi aussi qui les ai mis dans un drap avant de les porter dans ce cercueil que j'ai cloué de mes mains.
Celui que vous allez m'aider à mettre en terre est le corps sans vie de notre ancien responsable du cadastre ! Il devait être mort depuis longtemps et ce sont des voisins qui m'ont signalé l'odeur pestilentielle qui régnait vers sa demeure ! Quand au second, il s'agit de cette fripouille de Landolfo !

Le gardien du cimetière venait tout juste de terminer les présentations lorsque l'ancien curé du village arriva !

Bonjour Père Foulke ! Je vois que vous avez reçu mon message ! Je vous remercie de passer pour bénir ces cercueils et recommander leur âme à Aristote !

Bien sur. Mais qui sont ces personnes ?

Comme je viens de le dire à notre ami l'artiste, il s'agit des corps de Craft84, la personne du cadastre et celui de Landolfo.

Puis, il se retourna vers Laurentide.

Si vous souhaitez m'aider à transporter la dépouille de Craft dans le trou le plus prêt, cela m'aiderait !

Puis, se retournant une nouvelle fois vers Foulke

Mon père, vous voulez dire un mot tout de suite ou lorsque le cercueil sera au fond du trou ?

foulke a écrit:Répondant à Pierre :

Installons les dans leur dernière demeure, nous ferons une petite oraison ensuite.

Quand a l'emplacement de la residence secondaire de notre "fripouille" Landolfo comme vous dites, je ne vois pas ce qui l'empêcherait d'être a coté de notre presque saint Assunto.

Après tout, tout le monde sera un jour pardonné. Et voir aussi les dépouilles d'Assunto et de Landolfo proche même après leur mort nous rappellera que leurs destins étaient liés.

Puis Foulke aida les deux autres hommes à porter les cerceuils.

Pierre Tombal a écrit:Pierre, aidé des deux autres hommes, fit descendre grâce à deux cordes le cercueil de Craft dans le trou. Puis, ils allèrent chercher celui de Landolfo plein d'écus et ils le descendèrent à son tour dans sa dernière demeure.

Cela leur prit du temps car la descente n'était pas facile, surtout à seulement trois personnes. Après de longues minutes d'un travail délicat, les cercueils étaient à leur place.

Le gardien se tourna alors vers le curé du village.

Père Foulke, je vous laisse bénir les corps et faire une petite oraison. Puis, je les recouvrirais et je les rendrais à la terre de Montbrisson. Ensuite, j'ajouterais leurs noms sur la croix.

Il se tourna vers l'artiste et ajouta.

Je vous remercie pour cette aide ! Sans vous, cela aura été difficile de les conduire là. Ils n'ont pas eu la chance d'avoir des personnes pour leur enterrement, alors heureusement que vous avez fait l'effort de m'aider.

Il enleva sa casquette et attendit que le père Foulke procède à la cérémonie.

foulke a écrit:Le père Foulke fut un brin triste de voir que ces hommes là, qui avaient participé à la vie de Montbrison, partent si discrètement.

Une fois les cerceuils en place, le père Foulke bénit les cercueils et dit


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Celui qui juge notre âme à notre mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés de Dieu.

Je crois aussi en Christos,
né de Maria et de Giosep.
Il est venu pour nous enseigner comment rejoindre les élus.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Pierre Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il est monté aux Cieux rejoindre Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
en la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
en la communion des Saints;
en la rémission des péché
en la Vie Eternelle.

laurentide a écrit:Laurentide écouta pieusement les prieres auprès de messire Tombal, la voix douce de Foulke accompagnait la quiétude des lieux et son regard se porta plus loin vers les tombes de personnes qu il avait jadis connus...

Pierre Tombal a écrit:Pierre Tombal écouta d'un air un peu absent la bénédiction du Père Foulke. A ses côtés, Laurentide semblait tout aussi perdu. Une fois que le sermon fut terminé, le gardien du cimetière remit sa casquette sur les oreilles. Il faisait vraiment froid. Puis, il prit sa pelle et commença à recouvrir le cercueil de Landolfo. Petit à petit, on ne vit plus le bois et le monticule de terre changea de côté pour se retrouver au-dessus du corps sans vie de l'ancienne fripouille de Montbrisson.

Le père Tombal souffla un instant et s'essuya le front après avoir fini avec le premier trou à reboucher. Puis, il se cracha dans les mains et reprit à nouveau sa pelle, juste devant le trou qui contenait le cercueil de Craft84. Il lança pelletée après pelletée la terre pour ne plus voir la dernière demeure du responsable du cadastre. La terre s'écrasant sur le bois faisait un bruit terrible. Mais petit à petit, il se retrouva avec pour seule compagnie celle des vers de terre qui allaient pouvoir le dévorer. Et au-dessus de sa tête six pieds de terre.

Une fois que Craft, Landolfo et ses écus furent enterrés, Pierre Tombal installa la croix portant leurs noms. Grâce à l'aide de l'artiste, il mit aussi en place, le monument que Dame Tiadriel lui avait demandé. En effet, la bourgmestre trouvait dommage que les personnes qui n'avaient pas pu ou voulu retourner dans la terre de Montbrisson n'aient pas un coin pour que leurs amis se recueillent. Laurentide avait donc crée un monument aux morts. Il resterait alors à la charge de Pierre Tombal a gravé les noms au fur et à mesure qu'il les sauraient.



Une fois la stèle installée, Pierre et Laurentide se reculèrent et le vieil homme sourit à l'artiste.

Bravo l'artiste ! Vous avez fait un travail remarquable ! Grâce à vous, le cimetière reprend petit à petit un air plus agréable.

Nevitta a écrit:Nevitta avait admiré le travail fait sous le mandat du nouveau maire... il se souvenait avoir inauguré le 1er cimetière, et se réjouissait de le voir de nouveau si bien entretenu.

Il chemina à travers les allées, déposant quelques bouquets sur les tombes de ceux qui avaient été ses proches ou ses amis...

Bobok bien sûr, son plus intime compagnon, son frère de coeur...

Amadeus, sa plus tendre amie, disparue peu de temps après avoir mis fin à leur longue amitié....

Assunto, son frère bien-aimé, la conscience du village....

Landolfo, dont il venait juste d'apprendre le décès, sans en savoir la cause...

Gilou,le brave Gilou qui l'avait suivi à Fondation...

Odin, dont il avait été si proche....

Megalouve, dont il avait recueilli le dernier souffle, et dont il avait exaucé les dernières volontés secrètes...

Filendra, la si douce et si discrète Filendra...

Ah mes amis, j'ai l'impreession en lisant vos noms gravés que nous sommes encore ensemble, devisant de l'avenir de Montbrisson!!!

laurentide a écrit:le départ du pere Foule fut suivit par l arrivée de messire Nevitta, les bras chargé de fleurs, s arretant parfois devant une ou l autre des tombes, s y attardant, plongé dans un profond recueillement.

Et moi, messire Tombal, je vous remerci du labeur que vous fournissez a ce cimetière qui reprend peu a peu sa dignité
Laurentide pris un rateau pour disperser les restant des monticules de terre, heureux d occuper ses mains et d aider son interlocuteur.

Nevitta a écrit:Nevitta s'inquiétait: il n'avait pas croisé le gardien du cimetière ces derniers jours, serait-il souffrant??

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal sortit du petit atelier qui se trouvait à côté de la maison qu'il occupait proche du cimetière. Il avait travaillé nuit et jour pour faire de nouveaux cercueils. En effet, les deux dernières personnes qui avaient été enterrées avaient fait chuter le nombre de cercueils à zéro. Et le pauvre Pierre n'aimait pas travailler dans la précipitation.

Il s'était donc enfermé pendant plusieurs jours dans ce petit atelier et avait fait une dizaine de cercueils. Il en avait fait aussi un plus beau que les autres à la demande de la mairie. Il devrait contenir dans les prochains jours, le corps retrouvé sans vie de Basiline, la conseillère au marché, adjointe du Sieur Rick. Dame Tiadriel et son adjoint s'étaient inquiétés de ne pas la voir revenir depuis la fin janvier au conseil municipal. Ils s'étaient donc déplacés chez elle, pour la trouver agonisante. La bourgmestre avait essayé de la sauver en lui administrant des herbes qu'elle connaissait, mais rien n'y avait fait. A contre-coeur, ils étaient donc venu le voir pour qu'elle ait un joli cercueil.

En se promenant dans les allées du cimetière, Pierre aperçut au loin, Nevitta qui était en train de se recueillir sur la tombe d'un de ses proches. Il ne s'approcha pas de lui, pour ne pas le déranger dans sa prière.

Il regarda à nouveau les croix des défunts et s'aperçut qu'il y avait encore des tombes sans noms dessus, il faudrait qu'il les rajoute très rapidement. Il allait devoir retourner à l'Eglise pour régler ses différents détails.

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal venait de faire des nouveaux trous dans le cimetière. Il avait reçu l'ordre d'enterrer les nouveaux défunts du village. Parmi eux, on retrouvait deux personnes qui avaient oeuvrer en leur temps pour le bien du village.

Le premier, le Sieur Lyas, ancien boulanger et conseiller aux potagers était mort, sûrement de vieillesse. La veille, le gardien du cimetière avait été chercher le corps sans vie de l'homme. Puis, il l'avait installé dans sa dernière demeure. Il avait attendu toute la journée, l'aide promise par la garnison de Montbrisson, mais il devait bien se rendre à l'évidence que ce n'était que des paroles en l'air, une fois de plus. Des militaires, il n'en avait vu qu'un seul depuis son arrivée à son poste, juste celui qui avait transmis la demande et depuis, plus rien. Parfois, il voyait l'artiste qui venait lui rendre visite et qui gravait les noms sur les croix, lorsque Pierre trouvait enfin à qui appartenait la concession.

A la demande de Dame Tiadriel, il s'était aussi chargé d'aller récupérer le corps sans vie de Dame Basiline qui s'était tuée à la tâche. Trop de travail, trop de stress... à moins que ce ne soit un meurtre commandité par une personne ayant obtenu un mandat de manière injustifiée qui avait fait assassiner la conseillère chargée de récupérer l'argent de la mairie. Le gardien du cimetière ne savait pas ce qu'il en était. Il avait mis le corps de la jeune femme dans le cercueil, mais il avait eu ordre de la part du maire adjoint de ne pas encore la mettre en terre, car une cérémonie devait avoir lieu pour elle.

En attendant cela, il avait rajouté quelques noms sur des croix qui étaient penchées et à moitié abîmées par le temps. Il y avait celle avec le nom de Lelorrain, un ancien du village, qui avait été amoureux de la sorcière du village. Il avait redressé la croix et l'avait un peu rafistolé pour lui donner un aspect plus beau. Puis, il avait pris son burin et sur le monument de la ville, il avait rajouté le nom d'une village décédée hors des murs de Montbrisson. Désormais, elle reposerait aux côtés de son ami de toujours, Landolfo. Une sombre histoire de coeur avait eu raison de ses dernières forces.

Heureusement, qu'il était là, le vieux Pierre Tombal pour rappeler à tous ses jeunes freluquets le nom de leurs anciens dans le village. Il ne manquerait plus qu'en plus, ses personnes qui de leur temps avaient oeuvré pour le village et l'avait rendu l'un des plus beaux du duché, sombrent totalement dans l'oubli.



Il se recula pour voir ce que cela donnait et sourit en voyant que petit à petit son petit lieu de travail devenait de plus en plus beau. Il se retourna une dernière fois, dans l'espoir de voir la soldatesque arriver pour l'aider à descendre le corps et à reboucher le trou. Mais il devrait se faire une raison, heureusement qu'il était là pour cet endroit du souvenir....

Grimoire a écrit:Grimoire fit un petit tour dans le cimetière qu'il n'avait pas visité depuis sa restoration. Tant de noms sur les tombes...

Certains dont il n'avait absolument jamais entendu parler... Probablement des indigents enterrés grâce à un dessous de table pour éviter la fosse commune...

Mais tant d'autres... De véritables figures du village qui, longtemps, avaient contribué à sa vitalité.

A croire que la terrible peste noire du siècle précédent était repassée par là...

Rick a écrit:Rick vint rendre visite au gardien du cimetière. Il n'avait guère eu le temps avant, vu ses responsabilités municipales. Cependant, il se devait de le faire, en mémoire de celle qui l'avait épaulé à la mairie dans son dernier mandat d'adjoint. Les tâches avaient-elles tuées Basiline ? Personne ne le saurait jamais.

Il trouva Pierre Tombal en train de nettoyer toutes les tombes. Désormais, le cimetière retrouvait un aspect moins lugubre. Au passage, il remarqua le monument aux morts dont il avait été l'instigateur et il sourit en voyant les personnes inscrites dessus. Ces personnes n'avaient pas, pour des raisons qui leur avaient été propres, ou involontaires, pu retourner dans leur terre natale. Mais grâce à ce monument, Montbrisson ne les oublierait jamais.

Bonjour, Sieur Tombal ! Comment vous portez-vous ? Où en sommes nous pour Dame Basiline ? Le cimetière est vraiment magnifique grâce à votre travail ! J'espère que la charge n'est pas trop lourde.

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal était en train de nettoyer les tombes les plus anciennes, celles qui recevaient rarement de la visite, lorsqu'il vit au loin, le Chevalier Grimoire. Il le laissa se recueillir sur la tombe de ses proches. Il n'était pas dans ses fonctions d'aller au devant des personnes venant au cimetière. Il se devait de répondre à leurs attentes, de veiller au repos éternel des défunts mais aussi de veiller au recueillement des villageois.

Puis, il vit arriver l'ancien adjoint du village. C'était la première fois qu'il le voyait ici, depuis que lui, avait été embauché pour ce rôle. A chaque fois qu'ils avaient eu besoin de se parler, c'était dans la petite cabane qu'il occupait à côté du cimetière.

Bonjour, Sieur Tombal ! Comment vous portez-vous ? Où en sommes nous pour Dame Basiline ? Le cimetière est vraiment magnifique grâce à votre travail ! J'espère que la charge n'est pas trop lourde !

Bonjour Sieur Rick ! Je vais bien merci. Je vous remercie pour ce compliment, mais vous savez depuis que je suis à la retraite, j'ai beaucoup de temps à consacrer pour le village, alors autant que je m'en serve. La charge n'est pas lourde, car j'aime ce silence qui règne dans les allées et je trouve tout à fait normal que nos défunts aient une personne qui veillent sur leur repos éternel.

Le gardien réfléchit un instant avant de lui poser la question.

Cependant, il y a quelque chose qui me chiffone. Il y a quelques semaines, un soldat m'avait annoncé que certains viendraient ici pour m'aider lorsque j'aurais besoin. Et je n'ai encore vu aucun militaire pousser la porte de la grille. Savez-vous ce qu'il en est ?

Concernant Dame Basiline, j'ai rappatrié son corps jusque dans mon atelier. Je l'ai installé dans un cercueil comme vous me l'aviez demandé. Cependant, il est trop lourd pour moi tout seul et donc malgré le fait que le trou soit déjà fait, je n'ai pas pu la mettre en terre. Mais peut-être que vous, vous accepteriez de m'aider, puisque la soldatesque est aux abonnés absents ?

Le gardien se demandait si le conseiller municipal accepterait de se salir les mains en l'aidant.

Mpumalanga a écrit:Mpu avait les mains chargées de fleurs, les premières jonquilles et perces-neige de la saison qui avait poussées le long de la maison au coeur du village. Elle avait aussi un panier avec une bonne bouteille et une belle brioche.
Elle poussa la grille du cimetière. Fit un petit signe de la main à Rick et au gardien du cimetière.
Elle déposa d'abord un bouquet sur la tombe de Nonna Pascua sa grand mére sauvagement assassinée il y a quelques mois, puis sur la tombe d'Ama qui lui manquait tant elle aussi. Elle resta un long moment comme si elle voulait entendre le vent lui parlait. Une larme perla au coin de ses yeux....
En silence elle déposa aussi un petit bouquet sur le tombe de Messire Landolfo qui était parti emportant ses secrets ...
En repartant elle s'avança vers Rick et le Gardien.

Bonjour Rick, bonjour Messire. Je suis contente de vous trouver ici. lui tendant le panier qu'elle avait avec elle. Voici pour vous avec mes remerciements pour tout votre travail ici.

Elwë** a écrit:Elwë* se rendit au cimetière, afin de voir si Pierre Tombal n'avait pas besoin d'aide. Elle appercu Mpu, qui venait se receuillir, ainsi que Rick et le gardien en pleine discussion.
Elle saisit ces mots au passage:

Concernant Dame Basiline, j'ai rappatrié son corps jusque dans mon atelier. Je l'ai installé dans un cercueil comme vous me l'aviez demandé. Cependant, il est trop lourd pour moi tout seul et donc malgré le fait que le trou soit déjà fait, je n'ai pas pu la mettre en terre. Mais peut-être que vous, vous accepteriez de m'aider, puisque la soldatesque est aux abonnés absents ?

Elle s'approcha et salua les deux hommes, ainsi que Mpu d'un petit signe discret afin de ne pas la déranger:

Bonjour messire Tombal, bonjour Rick! j'ai l'impression que vous avez besoin d'un coup de main, puis-je vous aider?

Rick a écrit:Rick venait de quitter son mantel pour aider Pierre Tombal, lorsqu'il vit Mpu entrer dans le cimetière. Elle venait déposer des fleurs sur la tombe de ses proches. Rick sourit en voyant que depuis que le nouveau gardien était là, le cimetière était vraiment magnifique.
Il s'apprêtait à prendre le cercueil d'un côté, lorsqu'Elwé arriva à son tour.

Bonjour messire Tombal, bonjour Rick ! J'ai l'impression que vous avez besoin d'un coup de main, puis-je vous aider ?

Bonjour Elwé ! Ah oui, c'est avec plaisir si tu n'as pas peur de faire le croque-mort. Comme tu le sais, Basiline est morte !

Rick montra le cercueil.

Malheureusement, le padre et le diacre ne peuvent pour l'instant assurer une petite cérémonie pour elle. Donc, le Père Tombal souhaite l'inhumer pour des raisons d'hygiène. Donc, si tu veux, tu peux aider le gardien à porter de son côté et moi je le ferais de l'autre.

Rick allait prendre à nouveau le cercueil, lorsque Mpu se rapprocha d'eux.

Bonjour Rick, bonjour Messire. Je suis contente de vous trouver ici. lui tendant le panier qu'elle avait avec elle. Voici pour vous avec mes remerciements pour tout votre travail ici !

Bonjour Mpu ! Heureuse de te voir dans ce coin.

Il sourit en voyant le panier qu'elle tendait au gardien. Vraisemblablement le village était reconnaissant envers le vieil homme.

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal avait vu avec bonheur que l'ancien conseiller municipal était prêt à retrousser ses manches pour l'aider. Il en était heureux, car il savait que peu de personnes accepterait cette tâche indélicate. Il s'apprêtait tout les deux à porter en terre la dame décédée, lorsqu'une damoiselle se rapprocha d'eux.

Bonjour messire Tombal, bonjour Rick ! J'ai l'impression que vous avez besoin d'un coup de main, puis-je vous aider ?

Bonjour Elwé ! Ah oui, c'est avec plaisir si tu n'as pas peur de faire le croque-mort. Comme tu le sais, Basiline est morte ! Malheureusement, le padre et le diacre ne peuvent pour l'instant assurer une petite cérémonie pour elle. Donc, le Père Tombal souhaite l'inhumer pour des raisons d'hygiène. Donc, si tu veux, tu peux aider le gardien à porter de son côté et moi je le ferais de l'autre !

Le Père Tombal était un peu surpris par cette proposition. Il venait de saluer la nouvelle arrivante mais il la trouvait bien un peu frêle pour porter ce lourd fardeau. Le conseiller municipal n'avait-il pas soupesé le cercueil. Il se racla la gorge avant de prendre la parole.

Hum ! 'scusez m'dame, mais comment dire... Vous p'sez pas que 'ci est un ch'tit poil trop lourd pour vous ? J'veux point dur que vous n'êtes pas musclée mais j'pensions que vous seriez plus utile à préparer les cordes et les trétaux pour mettre le corps en tête. Après, si le coeur vous en dit, vous pourrez l'aider à le descendre.

Le gardien était un peu embêté mais il ne voulait pas que si la dame était pas assez forte, elle fasse tomber le cercueil. Il ne voulait pas lui faire faire de cauchemards s'il s'ouvrait devant elle, avec les restes du cadavre de son amie.

Il venait tout juste de finir sa réponse, lorsqu'une autre dame s'approcha du groupe.

Bonjour Rick, bonjour Messire. Je suis contente de vous trouver ici. lui tendant le panier qu'elle avait avec elle. Voici pour vous avec mes remerciements pour tout votre travail ici.

Bonjour Mpu ! Heureuse de te voir dans ce coin.

C'était la première fois qu'une dame l'appelait Messire et c'était la première fois qu'on lui offrait quelque chose. Il rougit face aux compliments et eut une petite larme aux yeux en voyant la bonne bouteille de vin et la brioche.

Vindieu, m'dame. Merci bien pour ce cadeau ! Ben cha pas comment vous remercier ! Vous savez c'est la première fois qu'on me donne du messire, moi le gueux du village ! Merci pour ces victuailles. Avec de si bonnes choses à manger, j'vas continuer à m'occuper de nos défunts. C'est vraiment ben gentil à vous de venir fleurir les tombes !

Le Père Tombal avait quitté sa casquette pour saluer les dames, mais il préféra la remettre car il commençait à sentir le froid sur ses oreilles.

Elwë** a écrit:Rick lui répondit aussitot:

Bonjour Elwë ! Ah oui, c'est avec plaisir si tu n'as pas peur de faire le croque-mort. Comme tu le sais, Basiline est morte ! Malheureusement, le padre et le diacre ne peuvent pour l'instant assurer une petite cérémonie pour elle. Donc, le Père Tombal souhaite l'inhumer pour des raisons d'hygiène. Donc, si tu veux, tu peux aider le gardien à porter de son côté et moi je le ferais de l'autre !

Elle allait s'exécuter, heureuse de pouvoir rendre service, quand elle sentit, posée sur elle, le regard sceptique du gardien. Elle releva la tete vers lui et vit qu'il la regardait de la tete aux pieds, d'un air peu convaincu. Que ce passe t'il?? Elle essaya discrètement de se regarder, se demandant si par hasard elle n'avais pas une tache sur ses vetements, ou autre chose du meme genre...
Il se racla la gorge avant de prendre la parole:

Hum ! 'scusez m'dame, mais comment dire... Vous p'sez pas que 'ci est un ch'tit poil trop lourd pour vous ? J'veux point dur que vous n'êtes pas musclée mais j'pensions que vous seriez plus utile à préparer les cordes et les trétaux pour mettre le corps en tête. Après, si le coeur vous en dit, vous pourrez l'aider à le descendre.

Quoi??? Pas musclée?? trop lourd pour elle?? Elle ouvra la bouche, s'aprêtant a lui prouver sa force et lui montrer ses muscles (sans omettre de le traiter de macho au passage ) mais elle se tut, se disant qu'après tout le gardien pensait surement lui rendre service et lui éviter un travail pénible.

Bien, messire, comme vous l'entendez. Cependant, si je puis me permettre, deux bras en plus ne seront pas de trop pour descendre le cercueil. Vous etes sur que vous n'avez pas besoin d'aide? Je suis venue pour vous aider, n'hésitez pas a me répondre franchement.

Pierre Tombal a écrit:Bien, messire, comme vous l'entendez. Cependant, si je puis me permettre, deux bras en plus ne seront pas de trop pour descendre le cercueil. Vous etes sur que vous n'avez pas besoin d'aide ? Je suis venue pour vous aider, n'hésitez pas a me répondre franchement.


Le Père Tombal se gratta à nouveau la tête. Vraisemblablement, il avait touché la suceptibilité de la jeune femme. Pourtant il ne voulait que bien faire. Il se racla la gorge pour s'excuser.

Damoiselle, veuillez pardonner un vieux homme qui n'a plus l'habitude de parler aux dam'zelles. Sachez que j'apprécie votre aide. Il est rare d'voir une si frêle jeune fille vouloir faire une telle corvée. C'que je vous propose, c'est d'avancer le travail. Avec votre collègue de la mairie, on va transporter le cercueil jusqu'au trou que j'avions fait ce tantôt. Vous pendant ce temps, vous p'vez prendre ces tréteaux et ces cordes sur le bahut. Puis vous z'allez jusqu'au trou et vous nous attendez là bas.

Le gardien fit une petite pause pour vois s'il avait été compris.

'suite, on passera les cordes sur le cercueil et vous nous aiderez à le descendre. J'vous préviens d'suite, pas facile comme tâche. J'comprendrez si vous préférez rester avec la dame qui fait de si bons mets.

Le Père Tombal s'empara du cercueil pendant que Rick prennait l'autre côté. Il vit qu'Elwé avait fait ce qu'on lui avait demandé. Ainsi arrivés devant la dernière demeure de feue Basiline, les deux hommes purent se reposer un peu.

Le gardien expliqua la suite des événements. Il était d'aspect maigre mais cachait sa force. Et lorsqu'il creusait un trou, il ajoutait toujours à la longueur de la boîte, un espace suffisamment grand pour pouvoir glisser dans le trou.

Ben c'est 'ti pas compliqué pour le faire descendre. Z'allez passer les cordes de chaque côté du cercueil. Moi, j'va descendre dans le trou. Puis à m'signal
vous commencerez à basculer tout doucement, dam'zelle et vous Rick vous retiendrez de l'autre côté pour pas que ça tombe.

Z'avions bien été compris ? Pas de questions ?

Le Père Tombal n'attendit pas de remarques de la part de ses collaborateurs et descendit six pieds sous terre. Il attendit qu'Elwé commence à lui faire descendre le cercueil.

Mpumalanga a écrit:Mpu sourit à Pierre Tombal et écouta les consignes données à Rick et Elwë.
Elle suivi Elwë au cas où elle pourrait être utile elle aussi.
Deux bras de plus sait on jamais ça peut vous servir, je viens aussi vous aider
Elle accrocha sa jupe et son jupon pour les relever un peu afin qu'ils ne la gène pas. Elle posa sa cape sur le coté de la tombe.
Elwë, Rick dites moi ce que je peux faire pour vous aider ? je prend un bout de la corde ?

Elwë** a écrit:Pierre Tombal semblait génée, manifestement il avait vu qu'elle avait esquissée une grimace aux allusions de faible femme. C'est elle maintenant qui était gênée de voir le gardien s'excuser.

Non non, messire Tombal, ne vous excusez pas! Vous avez sans doute raison, et vous avez plus d'expérience que moi dans le domaine.

Il leur donna ensuite des instructions à Rick et elle. Elwë* partit chercher les tréteaux et les cordes, et les ramena. Les deux homme avaient amenés le cercueuil près du trou, et semblaient visiblement fatigués par l'effort, halletant et tentant de reprendre leur respiration. Elle eu un instant de gratitude pour le père Tombal qui lui avait épargné cet effort, et se promis de rapasser régulièrement pour lui apporter quelques douceur, afin de le remercier du pénible travail qu'il effectuait chaque jour.

Une fois reposé, il leur expliqua ce qu'il attendait de Rick et elle:

Ben c'est 'ti pas compliqué pour le faire descendre. Z'allez passer les cordes de chaque côté du cercueil. Moi, j'va descendre dans le trou. Puis à m'signal
vous commencerez à basculer tout doucement, dam'zelle et vous Rick vous retiendrez de l'autre côté pour pas que ça tombe.

Z'avions bien été compris ? Pas de questions ?

Meme si elle en avait, le gardien n'avais pas attendu leur réponse, et était descendu dans la fosse. Elle ne voyait plus que le haut de son crane désormais. Elle jetta un coup d'oeil légèrement inquiet a Rick, se demandant un instant si elle était a la hauteur de la tache, et si sa fierté ne l'avais fait présumer de ses forces. Aller courage ma grande!! Montre un peu de quoi les femmes de MB sont capables!

Elle commenca a faire basculer le cerceuil, quand Mpu arriva et leur proposa son aide.

Elwë, Rick dites moi ce que je peux faire pour vous aider ? je prend un bout de la corde ?

Bonjour Mpu! Merci pour ta proposition! Elle jetta un coup d'oeil discret a Pierre Tombal pour voir si il l'entendait et chuchotta a Mpu: c'est vrai que c'est lourd a porter!

Mpu vint donc leur donner un coup de main, et le cercueil de Basiline rejoignait doucement sa dernière demeure...

Rick a écrit:Rick avait écouté les consignes du gardien du cimetière et l'avait aidé à porter le cercueil jusqu'au trou. Bien qu'étant un homme assez fort, il devait avouer que le poids du bois et du corps était vraiment impressionnant.

Heureusement que sur la demande du Père Tombal, Elwé était partie en éclaireur pour mettre les tréteaux. Mpu avait suivi le cortège et avait proposé son aide.

Mpu, tu n'as qu'à te mettre en vis-à-vis d'Elwé et lorsque ce sera le moment vous ferez glisser le cercueil, et moi je le retiendrais un peu.

Les deux jeunes femmes, avec l'aide de la corde entamèrent donc la descente du corps. Dans le trou, le gardien réceptionna le début du cercueil et ordonna à Rick de commencer à laisser descendre sa partie. Les deux femmes l'aidèrent à faire coulisser le fond de la boîte.

Splash !

Le cercueil était arrivé au bout de sa course. Rick et les filles aidèrent le gardien à remonter de son trou. Le jeune homme se recueillit un instant devant le cercueil de celle qui avait accepté de le seconder à la mairie. Une larme pointait au bout de ses cils.

Père Tombal, avez-vous encore besoin d'aide pour reboucher le trou ? En tout cas, je vous félicite à nouveau pour le travail que vous fournissez jour après jour pour entretenir la dernière demeure de nos concitoyens. Il n'est pas évident.

Puis, se tournant vers ses deux amies.

Félicitations les filles pour cette aide ! Il faut avouer que vous cacher bien votre jeu sous vos vêtements féminins. Sans vous, le travail aurait été plus pénible !

Rick essayait de taquiner les filles pour éviter de repenser à celle qui reposait désormais six pieds sous terre, pour l'éternité.

Colinaged a écrit:Colin parcourt quelques allées, des noms ne lui sont pas inconnus,
Peu de chance de trouver le blason de celui qui hante ses pensées. Cela fait si longtemps.
Au fond du cimetière il avise un arbre aux branches torturées, sans feuilles... il n'en aurait peut-être plus jamais, le tronc était si sombre. Il s'y adosse, accroupi. Finalement s'assoit, sort son petit écritoire...

Mais que sont tes os devenus ?
En ces lieux dis moi, où sont-ils ?
Passe trois ans, juges tu ça futile
Ne m'en serai-je point souvenu ?

Vieil ami. Poète parvenu.
J'entends encore tes vers hostiles
Mais que sont tes os devenus ?
En ces lieux dis moi, où sont-ils ?

Ton âme erre t-elle chez grand cornu ?
Ton amer et mots inutiles
en cette tragédie peu subtile
où la terre reprit ton corps nu.
Mais que sont tes os devenus ?

Colin se relève, glisse le bout de parchemin tel un ex-voto dans l'écorce de l'arbre et s'en va.

Elwë** a écrit:Ca y est... C'est fait. Ses yeux se posent dans la fosse, sur le cercueil...Le retour à la réalité est brutal. L'effort a fournir lui avait permit d'occulter un instant que cette boite contenait le corps de son amie. Les émotions affluent, et les souvenirs de son amie remontent à la surface.
Elle se tourne, ne voulant pas que les autres la voient pleurer. La voix de Rick la tire brusquement de ses pensées:

Félicitations les filles pour cette aide ! Il faut avouer que vous cacher bien votre jeu sous vos vêtements féminins. Sans vous, le travail aurait été plus pénible !

Elle arrive a sourire malgrés sa tristesse. Elwë* dirige à nouveau son regard vers la fosse, et tire un petit bouquet de sa poche, qu'elle a cueillit un peu plus tot pour son amie. Elle le jette au fond du trou, lui disant adieu silencieusement... Elle salue ensuite les personnes présentes d'un petit signe de la main, se promettant de revenir quand les émotions seraient moins difficile à gérer, et s'éloigne doucement du cimetière...[/i

Mpumalanga a écrit:Mpu passe sa main dans celle d'Elwë et la serre doucement sans un mot. Elle sait combien c'est difficile. Elle salut Rick et Pierretombal et s'en retourne tranquillement vers le village.

laurentide a écrit:libéré des quelques travaux qu ils venait de terminer, Laurentide entreprit une lente promenade dans le cimetière.
faire le plan de cet endroit était son prochain projet, et il arpentait les allées en détaillant les pierres et les croix, s arretant parfois pour esquisser quelques croquis et inscrire des annotations.
il y passa quelques heures, ne voyant pas le temps passer dans ce lieu d éternité...

L'enfant et le vieillard a écrit:[i]Le vieillard et l'enfant poussèrent la grille du cimetière.

Le vieillard regarda les inscriptions sur les tombes, l'enfant ne savait pas lire, faute de temps.

Le vieillard poussa un soufflement

Je ne sais pas si on va la trouver.

Il arpentait dans le cimetière, en vain. Il fût peiné d'apprendre la mort de Basiline qui reposait là désormais.

L'enfant et le vieillard a écrit:Soudain le vieillard aperçut la tombe de Dame Amadeus.

Il avait eu autrefois beaucoup d'estime pour elle, mais il avait de la rancoeur à l'égard de cette ancienne bourgmestre. Il la tenait responsable de ses malheurs.

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal venait tout juste de reboucher le trou où reposait pour l'éternité Basiline. Son nom avait été gravé sur la croix. Il avait entendu dire que deux nouveaux morts étaient signalés dans le village. Deux anciens : Lyas et Evemarine. Il faudrait qu'il attèle sa charette pour aller chercher les corps.

Il s'était promis aussi de créer plusieurs parterre de fleurs pour rendre le cimetière plus agréable. Le gardien s'apprétait à aller jusqu'à son atelier lorsqu'il vit un vieillard et un enfant déambulaient parmi les allées. Pierre les regarda pendant un moment, appuyé sur sa pelle. Mais vraisemblablement, ils avaient trouvé la tombe pour se recueillir car ils s'étaient arrêté devant celle de Dame Amadeus.

L'enfant et le vieillard a écrit:Le vieillard et l'enfant regardaient la tombe de Dame Amadeus.

Le vieil homme se tourna vers l'enfant:

Ici repose une personne qui a causé bien des souffrances, tout en se faisant passer pour un ange. N'oublies jamais que les apparences peuvent être trompeuses.

L'enfant et le vieillard a écrit:L'enfant approuva d'un hôchement de tête.

L'enfant s'éloigna en sautillant, tandis que le vieillard semblait en pleine reflexion devant la tombe de l'ancienne bourgmestre.

L'enfant et le vieillard a écrit:Le vieillard regarda l'enfant revenir vers lui.

Comment lui expliquer que la personne qu'ils sont venue voir n'a pas de sépulture décente? Comment trouver les mots pour dire qu'elle repose dans la fosse commune? Comment lui expliquer cette injustice?

Le vieillard aperçut alors un homme, sans doute le gardien du cimetière.

L'enfant et le vieillard a écrit:Le vieillard se disait que le gardien du cimetière ne devait pas connaître les personnes qui y reposent. Quelques tombes étaient particulièrement fleuries et bien entretenues, dont celle de dame Amadeus. Quelques tombes, pas forcément celles des plus méritants.

L'enfant et le vieillard a écrit:L'enfant regarda le vieil homme d'un air interrogateur.

Le vieillard savait qu'il devait faire des révélations au village, mais comment devait il s'y prendre? La tâche n'était pas facile, et puis il y a la petite, il fallait la protéger.

Gypsie a écrit:La nuit tombait sur Montbrison. Gypsie n'aimait pas trop se rendre au cimetière alors que l'ombre de la nuit allait la recouvrir.

Depuis trop longtemps elle n'y était venue ; et depuis trop longtemps elle était sans nouvelles de son fils. Du fils d'Odin à qui elle avait envie de " parler " ce soir.

Elle poussa la grille du cimetière, se dirigea vers le petit cabanon du gardien, espérant y trouver la lanterne offerte à Basiline il y avait bien longtemps, ne la trouva pas, et plutot que de chercher partout, préféra profiter des quelques lueurs du jour pour parcourir les allées.

Chaque tombe lui rappelait un autre souvenir, la faisait sourire ou s'attrister ; elle arrivait presque à celle d'Odin, vit un vieil homme et un enfant devant celle d'Amadeus. Etonnée, ne les ayant jamais rencontré au village. Hésitant un moment... Puis elle continua vers la tombe voisine d'Odin, sans oublier de saluer les visiteurs.

L'enfant et le vieillard a écrit:Le vieil homme sembla surpris de voir dame Gypsie. Aprés l'avoir salué il vit cette dernière se diriger vers la tombe d'Odin, ce qui ne l'etonna nullement.

Il chuchota à la petite qui venait de se cacher derrière une des pierres tombales:

Viens, tu ne risques rien.

Gypsie a écrit:Elle s'apprêtait à se recueillir, et surtout à demander à Odin pourquoi son fils lui faisait subir la même peine que lui, à disparaitre subitement, sans donner la moindre nouvelle.

La présence du vieil homme et de l'enfant l'intriguait. Elle se rapprocha d'eux,

Bonsoir ! Excusez ma curiosité ; je vous vois là devant la sépulture d'Amadeus. Vous devez sans doute faire partie de sa famille, où peut être étiez vous un ami ?

Gypsie regarde la tombe d'Amadeus ; son coeur se serre. Elle manque encore tellement au village, son absence se ressent encore partout ; même si son nom était rarement évoqué, tant il pouvait encore tous les faire pleurer.

Son regard se porta sur la petite fille, elle lui demanda gentillement,

Dis moi, c'est quoi ton joli nom ? Moi je m'appelle Gypsie

L'enfant et le vieillard a écrit:Bonjour Dame Gypsie,

non, nous ne sommes point de la famille de dame Amadeus. Mais, oui, je connaissais cette personne.

L'enfant s'était réfugié derrière le vieil homme et serrait fortement un replis du bas de la chemise de ce dernier

Veuillez l'excuser, elle est timide.

Gypsie a écrit:Elle se baissa vers l'enfant, lui ébouriffa les cheveux,

N'ai pas peur ! je n'ai jamais mangé personne !

Puis s'adressant au vieil homme,

Elle est tout excusée, les enfants sont ainsi parfois, peut être n'ont-ils pas tort ; et à qui ai-je l'honneur ?

Etonnée qu'il parlait d'Ama en disant " cette personne ". Etrange...

L'enfant et le vieillard a écrit:Oh, mon nom ne vous dira rien, je ne suis qu’un pauvre bougre, ancien cultivateur de légumes et boulanger.

Le vieil homme esquissa un sourire : ces labeurs, sommes toutes bien classiques, avaient permis à certains de rentrer au Panthéon ! Il savait que lui ne se retrouverait jamais là bas, pourtant il allait bientôt faire quelque chose de grand pour Montbrisson.

Le vieillard ne cherchait pas à cacher son identité, mais il devait protéger la petite.

Je me prénomme Jean.

Il était soulagé de voir que les traits de l’enfant ne rappelaient aucun visage familier à dame Gypsie.

Gypsie a écrit:Ravie de faire votre connaissance Jean. Vous étiez boulanger à Montbrison ?

Gypsie souriait en voyant la petite fille pointer le bout de son nez, et vite se cacher derrière le vieil homme dès que son regard croisait le sien. Jeu qui semblait l'amuser car bientôt un timide sourire s'afficha sur son visage.

Ainsi, vous avez connu Amadeus. Quel vide elle a laissé au village. Certains avaient peut être de l'animosité envers elle, mais elle était très estimée à Montbrison. Se dévouant entièrement au village, et puis même au duché. Malgré toutes ses responsabilités, elle trouvait toujours le temps pour venir à la taverne, pour écouter les joies et peines de chacun... Personne si estimable qu'hommage lui a été rendu par son entrée au Panthéon.

Toujours une pomme dans sa poche, Gypsie la sortit, la tendit à la petite fille en souriant,

Tu ne veux toujours pas me dire comment tu t'appelles ?

L'enfant et le vieillard a écrit:La petit fille tourna la tête, se cachant encore plus derriere le vieillard.

Le vieillard voyant le manège s'exclama:
Elle préfère les poires.

Puis il caressa la tête de la petite

J'étais boulanger à Montbrisson, oui, avant que je ne quitte le village, emportant avec moi la petite.

Dame Amadeus apporta longtemps la joie de vivre, effectivement. Et elle a oeuvré longtemps de son mieux pour le village et le Duché.

Mais...

Il se tourna vers la petite qui regardait Gypsie avec de grands yeux.

Tu crois que je dois lui raconter l'histoire??

La petite fit signe que oui.

Gypsie a écrit:Elle préfère les poires.

Ah, désolée, je n'ai pas de poire.

Gypsie sourit à l'enfant. Elle ne se souvenait pas d'un Jean boulanger à Montbrison. Il éveilla sa curiosité en parlant d'une " histoire " à raconter.

" Mais " ? Quelle est donc cette histoire ?

L'enfant et le vieillard a écrit:Le vieillard s'appretait à parler, lorsque ce qu'il prit pour un craquement de branche vint le perturber.

Il entraîna dame Gypsie un peu plus loin en lui prenant le bras.

Gypsie a écrit:Gypsie entendit la même branche craquer, se retourna et ne vit rien ni personne, se laissa entraîner plus loin par le vieil homme suivit de la petite fille.

L'enfant et le vieillard a écrit:Dame Gypsie, j'ai l'impression que les tombes ont des oreilles, alors plutôt que de vous raconter l'histoire...

Le vieillard sortit un papier de sa poche

Voilà, j'avais tout écrit ici, au cas où la mort m'ai empêché de rejoindre Montbrisson.

Mais, il est trop tôt pour tout dire

Il dechira le parchemin en 2 et remis dans sa poche la deuxième moitié de ce dernier

Tout ce qui concerne Amadeus est sur la partie que je vais vous remettre, je sais que celà fera l'effet d'une bombe, mais j'espère que celà ramenera la joie de vivre, en tout cas que celà retirera un poids au village.

Faîtes en bon usage

Il pris la main de Gypsie et lui donna le document.
Il regarda Gypsie avec tendresse et compension.

Il nous faut repartir désormais

Gypsie a écrit:Ses paroles lui firent presque peur. " L'effet d'une bombe " ? A quoi fallait-il s'attendre ?

Le vieillard sortit un parchemin, le coupa en deux, en mit une partie dans sa poche, l'autre dans la main de Gypsie. Curieuse de nature, elle n'attendit pas, à peine éclairée par les derniers rayons du jour, en fit lecture.

Son bras retomba aussitôt, papier à la main. Elle resta perplexe, le regard passant du vieillard à la petite fille. Une bombe ? Comment pareille nouvelle pourrait ramener la joie de vivre ? Retirer un poids au village peut être... Soulager certaines consciences peut être, et encore...

Eh bien... voilà une nouvelle très étonnante. J'en ferai certes bon usage, mais pas en annonçant cela, tel quel. Sans connaitre... tout ; vous m'en avez trop dit, ou pas assez...

Il nous faut repartir désormais

Elle le retint par la main, il ne pouvait partir sans donner plus d'explications,

Non, pas encore ; il faut que je sache toute la vérité, avant d'en parler aux montbrisonnais....

L'enfant et le vieillard a écrit:Le vieillard chuchota longuement à l'oreille de dame Gypsie;

puis il regarda la petite avant de parler

Vous savez, je ne peux en dire plus pour l'instant, je dois protéger la petite. Le village sera surpris je pense, mais il pourra faire son deuil plus facilement, vous ne pensez pas?

Gypsie a écrit:Elle écouta ses confidences, encore plus perplexe qu'avant.

Il n'y aura jamais assez de temps pour que le village fasse son deuil de telle perte. Amadeus reste dans nos coeurs à tout jamais.

Je ne sais pourquoi vous devez protéger cette petite fille, si je peux l'aider, n'hésitez pas à me la confier.

Il se fait tard, je n'aime pas cet endroit à la nuit tombée. Je vous souhaite bonne route vers je ne sais pas où, pensez à me donner des nouvelles de temps en temps.

L'air complètement dépité, elle quitta le cimetière... se disant que tout cela n'était pas possible... non vraiment pas possible...

Siobhan a écrit:Siobhan etait entree dans le cimetiere cet apres-midi la, par curiosite.... Elle etait arrivee a Montbrisson depuis quelques jours deja, dans l'espoir de trouver quelque indice sur ses origines familiales.... Mais elle n'avait encore rencontre personne qui ait onnu Blatgirl ou Arboubou qui, selon Epson, aurait pu etre ses parents....

Au detour d'une allee, elle vit qu'une stele portait leurs noms.. Elle s'assit devant, songeuse...

Siobhan a écrit:Siobhan etait entree dans le cimetiere cet apres-midi la, par curiosite.... Elle etait arrivee a Montbrisson depuis quelques jours deja, dans l'espoir de trouver quelque indice sur ses origines familiales.... Mais elle n'avait encore rencontre personne qui ait onnu Blatgirl ou Arboubou qui, selon Epson, aurait pu etre ses parents....

Au detour d'une allee, elle vit qu'une stele portait leurs noms.. Elle s'assit devant, songeuse...

Pierre Tombal a écrit:Ce matin, le Père Tombal se leva de bonne humeur. Il ne faisait ni trop froid ni trop chaud, il allait pouvoir enfin commencer ses plantations. Au programme du jour, il devait aussi graver le nom de Lyas sur la croix ornant sa sépulture.

En ouvrant ses volets, il fit ravi de ne plus voir cet étrange vieillard. Après un solide petit déjeuner, il se rendit dans son atelier pour récupérer tous les outils nécessaires à la gravure. Il traversa rapidement le cimetière pour se rendre jusqu'à la tombe de l'ancien représentant de la guilde maraîchère. Au loin, il vit une jeune femme assise contre le Panthéon. Il ne l'avait jamais vu auparavant. Elle ne semblait pas bouger et le gardien eut un peu peur qu'elle se soit fait mal. Il déposa donc ses outils et se rapprocha d'elle.

B'jour m'selle ! Z'êtes nouvelle dans le coin ? Tout v'bien !

Il enleva sa casquette voyant qu'il avait omis de se présenter.

'scusez moi ! J'suis le gardien du cimetière ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas, je serais là bas pour mon travail...

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal regardait son cimetière tout en discutant avec la nouvelle venue. Et il n'y avait pas à dire, mais depuis qu'il avait été embauché par dame Tiadriel, le cimetière avait un autre aspect. Il avait été épaulé dans cette lourde tâche par Laurentide et c'était magnifique.

Siobhan a écrit:Siobhan entendit des pas s'approcher, et se retourna pour voir qui arrivait. Il s'agissait d'un petit homme portant une pelle avec lui... Il s'adressa a elle avec un grand sourire:


B'jour m'selle ! Z'êtes nouvelle dans le coin ? Tout v'bien !

Puis, se decouvrant

'scusez moi ! J'suis le gardien du cimetière ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas, je serais là bas pour mon travail...

Siobhan le salua et lui repondit

Bonjour a vous messire! Je suis Siobhan, je suis arrivee depuis peu a Montbrisson. Enchantee de faire votre connaissance!
Dites-moi, je m'en voudrais de vous faire perdre du temps, mais auriez-vous par hasard connu ces habitants, Blatgirl et Arboubou, de leur vivant?

Pierre Tombal a écrit:Bonjour a vous messire! Je suis Siobhan, je suis arrivee depuis peu a Montbrisson. Enchantee de faire votre connaissance!
Dites-moi, je m'en voudrais de vous faire perdre du temps, mais auriez-vous par hasard connu ces habitants, Blatgirl et Arboubou, de leur vivant ?

Le vieil homme hocha de la tête.

B'venue Damoiselle Siobhan.

Pierre réfléchit puis hocha à nouveau la tête.

Si fait damoiselle. J'les avions bien connu. Deux braves villageois. M'connaissions point car avant que Dame Tiadriel m'offre ce poste, j'restions souvent dans m'coin. Mais j'les avions connu.

Le gardien sourit à nouveau à la demoiselle.

Dame Blatgirl était quelqu'un d'enjoué qui aimait bien faire jouer le village. A c'tte époque, il y avait des jeux toutes les semaines. C'tait le bon temps, Damoiselle. Là, c'est un peu plus calme. C'est l'hiver, tout le monde hiberne plus ou moins longtemps... Puis, son mari il était musicien et il jouait pour sa belle. C'était un drôle d'instrument, j'crois ben. Puis, tous deux, ils étaient de la police. Même qu'ils se promenaient sur les remparts la nuit. Z'avez pas peur ces deux là, m'selle. Deux braves villageois.

Le gardien soupira, appuyé sur sa pelle.

Et puis, ils ont décidé de voyager avec leur p'tit homme. Loup qu'il s'appelait, je crois. Et puis... il y a eut l'accident. On a jamais pu ramener les corps et du coup, on m'a demandé de graver leurs noms dans la pierre pour que les autres se souviennent....

Mais d'où ce que vous les connaissez ? Z'êtes de la famille ?

Le gardien du cimetière aimait bien parler avec les personnes présentes dans le cimetière, au détour d'une allée.

Siobhan a écrit:Le coeur battant, Siobhan ecoutait Pierre Tombal lui parler des deux aniens habitants... Un grandsourire se dessina sur ses levres en apprenant qu'ils avaient tant participe a la vie du village! Puis, entendant la suite....

He bien non je ne les ai jamais connus..... Vous parliez d'un aCcident? Voyageaient-ils dans une roulotte, par hasard, vous savez?

Siobhan respira un bon coup, elle devait moderer son impatience et expliquer toute l'histoire au gardien

En fait, voila... J'ai ete retrouvee alors que j'etais toute bebe par un couple de marchands. Il m'ont trouvee sur les lieux d'un accident de charrette, ou se trouvaient aussi les corps d'un homme et d'une femme, probablement mes veritables parents. Il y avait aussi des vetements de garcon, mais le corps n'y etait pas.... Ayant entendu dire par Epson que Blatgirl et Arboubou etaient morts dans un accident ressemblant a cela, j'ai decide de venir a Montbrisson pour en savoir plus!

Oh, mais j'y pense, il y avait aussi une mandoline sur le lieu de l'accident, mes parents adoptifs l'ont garde et j'ai appris a en jouer.. peut-etre appartenait-elle a l'un de mes parents biologiques? Savez-vous, par hasard si l'un d'eux en jouait?

Puis, soucieuse tout a coup:

Pardon de vous importuner avec tout cela, mais vous etes la premiere personne que je rencontre dans ce village et qui ait peut-etre connu mes parents

Pierre Tombal a écrit:He bien non je ne les ai jamais connus..... Vous parliez d'un aCcident? Voyageaient-ils dans une roulotte, par hasard, vous savez?

Pierre Tombal réfléchissait. Il se demandait comment les deux voyageurs étaient partis.

J'étions désolé, m'selle ! Mais j'savons point ce détail. Peut-être ben qu'oui ! Peut-être ben que non ! Vous s'vez, je ne cotoyais pas grand monde avant que Dame Tiadriel m'embauche ici. Mais pour sûr, je les connaissions.

En fait, voila... J'ai ete retrouvee alors que j'etais toute bebe par un couple de marchands. Il m'ont trouvee sur les lieux d'un accident de charrette, ou se trouvaient aussi les corps d'un homme et d'une femme, probablement mes veritables parents. Il y avait aussi des vetements de garcon, mais le corps n'y etait pas.... Ayant entendu dire par Epson que Blatgirl et Arboubou etaient morts dans un accident ressemblant a cela, j'ai decide de venir a Montbrisson pour en savoir plus!

Oh, mais j'y pense, il y avait aussi une mandoline sur le lieu de l'accident, mes parents adoptifs l'ont garde et j'ai appris a en jouer.. peut-etre appartenait-elle a l'un de mes parents biologiques ? Savez-vous, par hasard si l'un d'eux en jouait ?

Le gardien écouta la demoiselle racontait son histoire en silence. Il n'avait jamais su que le couple avait eu un deuxième enfant. Peut-être était-elle née en route.

Une mandoline ? Kézako comme instrument de m'sique ? C'est t'y pas un bâton à cordes ? J'savions pas si c'tait une mandoline qu'il jouait le maréchal, mais en tout cas, c'k'est sûr c'est qu'il était musicien. Et qu'il avait un instrument avec des cordes. Il se promenait toujours avec et chantait pour sa dulcinée.

Le gardien du cimetière était bien embêté car il n'avait pas été longtemps sur les bancs de l'église, du temps où le curé acceptait de leur apprendre ses savoirs. Il avait appris tout juste l'alphabet mais savait à peine lire et écrire. Il en savait juste assez pour graver les noms sur les croix. Alors savoir si le breton utilisait une mandoline ou pas, c'était assez difficile.

Pardon de vous importuner avec tout cela, mais vous etes la premiere personne que je rencontre dans ce village et qui ait peut-etre connu mes parents

Z'excusez pas m'selle ! J'aimions parler avec les visiteurs. Ah oui, il est vrai que le village avions bien changé depuis l'époque où Blatgirl faisait des gâteaux pour ses fêtes.

Il se rapprocha de la jeune femme et lui murmura :

Même qu'un jour, j'ai réussi à en avoir un. Un vrai régal...

Puis, il reprit d'une voix normale...

Mais, je me souviens plus du nom... Kou... quelque chose...

Vous savez quoi, m'selle ! J'crois que vous devriez voir les anciens du village. Si vous voulez j'peux vous conduire chez eux.

Pierre réfléchit.

Il y aurait bien Dame Korydwen et son mari le baron Althiof mais j'crois qu'ils sont en voyage. Eux, pour sûr qu'ils les ont connu. Z'ont même travaillé ensemble. Ils habitent vers le lac. Sinon, vous avez Messire Nevitta. Avec un peu de chance, il viendra au cimetière prochainement. Il vint s'vent fleurir la tombe de ses z'amis. Et puis, sinon les villageois qui siègent au conseil du Panthéon pourront vous en dire plus... Dame Blatgirl et Arboubou ont eu leur place dans cet endroit du village, j'crois ben.

Siobhan a écrit:Siobhan ecoutait attentivement tous les renseignements et indices que lui donnait Pierre Tombal. Enfin, plus de details! Toutefois, il lui faudrait maintenant chercher ailleurs, tacher de rencontrer certaines des personnes dont le gardien lui parlait, et qui avaient mieux Connu Arboubou et Blatgirl.

Messire Pierre Tombal, je vous remercie de votre aide! Je vais continuer mes recherches aupres des anciens du village, comme vous dites.

Une bonne fin de journee a vous messire! Et merci encore!

Blatgirl se dirigea vers la sortie du cimetiere, en saluant de la main le gardien. Bien, si Althiof et Kory etaient en voyage, il faudrait attendre leur retour. Restait ce messire Nevitta.... Siobhan demanda son chemin a un passant, et se dirigea vers la demeure de celui-ci.

Elagabal a écrit:Elagabal pénétra dans le cimetière de Montbrison, qui venait d'être arrangé de la plus belle des manières
Il prit la grande allée vers le lot 15 et s'arrêta devant la tombe toute fraiche de son ami Otchoa. Sous un grand arbre. La terre venait seulement d'être remise, pas une fleur, pas un brin d'herbe...
Il était triste pour son camarade.

Bonjour l'ami.
Tu manques à beaucoup de mondes ici. On ne s'est pas connu longtemps, alors tu trouverais ça étrange si tu me voyais, mais je suis loyal en amitié... par delà le fleuve qui nous sépare...
Bon, je ne vais pas faire un long discours, ça te saoulerait. Mais sache que nous sommes quelques uns à continuer ton "œuvre" en pensant à toi. Chlodwig et moi, chez les 45. Laurent qui t'a remplacé au capitanat des Dauphins...
Mais on s'amuse moins sans notre grand maladroit de chef.

Tu m'as un peu parlé de ton pays basque natal, alors... et bien je voulais te dire que j'ai suivi le chemin des morts, le "Hil bide" depuis ma maison jusqu'à ta tombe, pour te dire au revoir.

Toute cette solennité ne collait pas non plus au personnage... Ela en était conscient.

Et tu te souviens que tu avais songé à me saouler à mort pour me convaincre de devenir joueur des dauphins? Tu n'as pas eu à le faire, mais la promesse tient toujours.
Commence à aligner les chopes là haut, pour que ça soit prêt pour quand j'arrive !!!!

Ela resta ensuite un peu silencieusement devant la tombe. Il espérait que d'autres villageois passeraient...

laurentide a écrit:Apres une longue marche de village en village pour marchander.
J`entre au village pour apprendre la fin tragique du soldat et ami Otchoa.
Je me dirige vers le cimetière pour réaliser qu’il était bien enterré.

A pauvre homme parti dans la fleur de l`âge, repose en paix mon ami.

Je prends une poigner de terre et la lance sur son monticule. Restent la tout en me disant.
Se sont les meilleurs qui partent toujours en premier. Toujours la pour nous soutenir devant l`adversité et l`injustice. Je vais m`ennuyé de son caractère bouillant et franc, malgré sa maladresse c`était un bon bougre.
Lui qui disait toujours justice, égalité, fraternité.

favdb a écrit:Une dure journée de labeur commençait. FaVdB était résolu en cette matinée froide de presque printemps, avant toute chose, d'aller rendre hommage à son ami disparu.
Entrant le coeur serré dans le cimetière, il parcourt les allées tristes d'un pas chaloupé. La recherche de la tombe fraîchement creusée ne fut pas longue. Au pied de l'arbre quelques traces de pas indiquaient que des amis étaient déjà venus ici.

Otchoa mon ami, tu me manque.

La gorges serré, FaVdB retient ses larmes. Le souvenir de parties endiablées de soule le prenait au ventre.

crokokiller a écrit:Croko passa rapidement, elle avait dit qu'elle le ferait. Pour Otchoa, elle ne le connaissais pas mais vu la tristesse de ses nouveaux camarades en apprenant la nouvelle, elle se devait de venir.

Tu va leur manquer. dit-elle avant de partir.

Shel_Ezeil a écrit:Shel avait passé une longue journée, leur compagnon d'arme Otchoa avait rejoint sa dernière demeure, même si dans le cœur de chacun des soldats qu'il avait côtoyé, son souvenir resterait toujours.

Il avait rejoint le cimetière. Après avoir déambulé dans ce lieu solennel où trop de leur amis reposaient à ce jour. Il avait trouvé l'endroit où son compagnon d'arme demeurait. Au sol de nombreuses traces de pas dans la terre fraîche indiquait qu'il avait reçu les hommages de bons nombre de leurs compagnons.

"Adieu mon ami, ton départ marque un grand vide à la garnison, tu resteras toujours un exemple pour tous ceux qui t'ont connu et pour les autres aussi. Tu nous manqueras à tous, repose en paix Otchoa"

rastaplegique a écrit:Il arriva devant le monticule élevé pour Otchoa, il avait l'estomac noué et ne savait que dire. les traces autour de sa tombe témoignaient du passage de nombre de compagnons venus honorer son souvenir. Il ne le connaissait que trop peu mais il avait suivi son exemple, ses ordres, à la caserne. Il se souvenait de lui fier et droit!
Il adressa alors seulement une simple prière à Aristote :

Veuillez, s'il vous plait, guider l'âme de cet homme là ou reposent les justes.

Puis, après un bref signe de croix, il repartit le long du sentier le coeur lourd.

Elwë** a écrit:Elwë* avait appris la disparition d'Otchoa, et s'était rendue au cimetière afin de lui rendre un dernier hommage. En arrivant, elle vit que de nombreux autres soldat comme elle étaient venus lui dire adieu.
"A la COBA, on abandonne jamais un homme", avait il dit. Elle pouvait le constater encore aujurd'hui...

Elle s'approcha en silence de la tombe, réalisant qu'elle n'avait pas pu le connaitre aussi bien qu'elle l'aurait souhaité, ayant toujours admiré son sens de l'honneur, son franc parlé et son humour. Elle déposa une simple fleur sur la terre retournée et murmura avant de s'en aller:

Adieu l'ami...

LaurentDuMoulin a écrit:Laurent arriva un peu en retard à la cérémonie à la mémoire d'Otchoa. Civil endurci, et content de l'être, il se sentait un peu décalé au milieu de tous ses militaires de la COBA. Pour lui, Otchoa était surtout son capitaine de soule, avec lequel il avait souvent refait les matchs autour d'un tonneau de bière.

D'ailleurs il avait amené une plaque spécialement commandée par lui:



Sur la plaque, on pouvait lire:

A notre regretté capitaine et ami
Les Dauphins reconnaissants

kory a écrit:Korydwen envoya sa mouette en direction du cimetière, le gardien avait une maison non loin et il y passait beaucoup de temps. La mouette tourna un moment au dessus du cimetière avant de trouver le fameux gardien à côté d’une tombe. Il l’entretenait, en attendant que les militaires viennent prendre le relais. Il y avait eu une histoire de ce genre, mais les militaires n’étaient malheureusement jamais venus…

La mouette regarda l'étrange manège autour d'une des tombes, un dernier hommage a un disparu certainement. La mouette passa au dessus d'eux sans faire de bruit, comme si elle respectait leurs peines et le silence dont ils avaient besoin pour se recueillir

La mouette se posa sur la stèle et attendit que l’homme la délivre de son message…

Messire Pierre Tombal,

Je viens vers vous afin de vous demander un service, ou plutôt vous proposez un travail qui sera complémentaire avec celui gardien du cimetière. Je vais ouvrir d’ici quelques jours, le temps de finir l’aménagement un Dispensaire. Je m’efforcerai de soigner le plus de villageois possible avec mon équipe, mais il reste toujours un gros risque que les patients nous quitte pour rejoindre le très haut. Je risque donc d’avoir besoin d’un croque-mort.

J’aimerai savoir si ce travail vous intéresserait, il est très simple, juste nous confirmer la mort du patient et vous charger de sa mise en terre.

Merci d’avance,

Korydwen.

Sa missive apportée la mouette reprit son envol, direction le dispensaire...

Pierre Tombal a écrit:Le gardien du cimetière regardait le défilement des militaires depuis plusieurs jours. Pierre venait de mettre en terre, la personne, qui quelques semaines plus tôt, lui avait dit que les soldats viendraient l'aider dans l'entretien du cimetière. Désormais, il n'était plus là pour faire respecter cet engagement.

Au début, lorsqu'il avait vu la soldatesque arrivait, le gardien avait eu le sourire car il s'était dit qu'enfin, il aurait de l'aide. Mais, il avait vite déchanté. En effet, les soldats s'étaient tous dirigés, comme un seul homme, en direction du lot 15, où reposait désormais le soldat Otchoa. Puis, plus ou moins silencieusement, ils étaient repartis, sans un regard pour le cimetière et sans un geste de remerciement ou de demande d'aide, envers lui le gardien. Il était outré par cette attitude soldatesque. Mais, d'un autre côté, il savait à l'avance que malgré les dires des gradés de la COBA, il n'y aurait jamais personne qui viendrait l'aider dans sa tâche. La seule fois, où il avait vu un soldat l'aider, c'était une dame pour l'enterrement de Basiline.

Il en était là à ruminer ses sombres pensées, lorsqu'un pigeon se posa sur la stèle qu'il était en train de nettoyer. Il faillit le chasser, de peur qu'il salisse le travail qu'il venait de faire, lorsqu'il vit un papier attaché à sa patte. Il prit donc le parchemin et tenta de le déchiffrer. Il mit très longtemps à le faire, car il savait à peine lire et écrire. La seule chose dont il était sûre c'est que la missive venait d'une personne se prénommant Korydwen. Il avait déjà entendu parler d'elle. Et d'ailleurs, il l'avait conseillé à la damoiselle qui recherchait des renseignements sur ses supposés parents. En se concentrant un peu plus, il déchiffra le mot dispensaire. Il se souvint alors avoir entendu, en taverne, l'ouverture prochaine d'un dispensaire. Il se décida donc d'aller là bas et de demander à la jeune femme de lui lire le message.

Pierre Tombal a écrit:Pierre Tombal revenait en chantonnant dans le cimetière. Il devait prendre quelques outils avant d'aller travailler au dispensaire. En ce moment, c'était plutôt calme au cimetière et l'endroit était bien entretenu. Il ne ressemblait plus du tout à celui qui était là, avant le passage à la mairie de Dame Tiadriel.

Des fleurs et des arbres décoraient l'endroit. Les tombes étaient propres et bien lisibles, les allées étaient ratissées parfaitement. En plus, grâce à l'aide de l'artiste montbrissonnais, Laurentide, il y avait un plan à l'entrée du cimetière qui indiquait aux visiteurs, où trouver la tombe de leurs proches.

Avec tout cela, le Père Tombal avait du temps maintenant pour faire autre chose et il avait accepté d'aider Dames Tiadriel et Korydwen à embellir le jardin de leur dispensaire. Mais pour cela, il fallait qu'il prenne des outils. Il prit donc une bêche, une pelle et un rateau, plus un petit seau pour y mettre les vers qu'il ne manquerait pas de trouver en retournant la terre. Puis, ayant tout le matériel, il le déposa dans la charrette et se rendit à nouveau au dispensaire.

Shel_Ezeil a écrit:Le Brigadier Shel se dirigea vers le cimetière, il s'était rendu compte que lui comme ses compagnons soldats s'étaient renfermé sur la perte de leur ami Otchoa et qu'ils n'avaient à peine eu un sourire pour le gardien qui se dévouait corps et âme à l'entretien du cimetière.

Une fois dans le cimetière, il chercha du regard le gardien et après plusieurs minutes réussi à le trouver dans les allées du cimetière. Il marcha à sa rencontre.

"Messire Pierre Tombal,

Je voulais vous présenter nos excuses au nom de la garnison, je suis conscient, avec un peu de recul que notre attitude a été des plus outrageuse à votre encontre alors que vous vous dévouez corps et âmes pour maintenir la dernière demeure de nos défunts amis dans un état irréprochable.

Je viens en même temps me mettre à votre service pour entretenir le cimetière et ainsi vous apporter, certes un peu tard notre reconnaissance.
Notre défunt compagnon vous avait fait part du fait que nous viendrons vous aider à l'entretien du cimetière et j'en suis le premier responsable, je suis rester dans mes pensées sombres en oubliant bien des choses.

Je vous pris de m'en excuser."

Regarde le Sieur Pierre Tombal

"Qu'allons-nous faire?"

laurentide a écrit:Je me dirige a la caserne, puis a mon escouade, pour y voir un message de la par du brigadier Shel_Ezeil.
Il nous demandait de se rendre au cimetière pour aider le gardien.

Sur cette convocation je me dirige a la hâte la bas.

Arriver sur les lieux, je rencontre le gardien pour offrir mon aide a l`entretient.

Bonjour Brigadier Shel_Ezeil, présent chef.
Bonjour messire Tombal, je suis ici pour vous aidez a l`entretien des lieux, par ou dois-je commencer.

crokokiller a écrit:Croko se pointa au cimetière, elle n'avait fait que le traverser la seule fois où elle etait venue ici. En revenant, elle remarqua a quel point il etait bien entretenu, les allées degagées et aucune feuille ne trainait dans l'herbe.

La jeune femme avait recu le message de Shel. Elle ignorait que l'armée se devait d'aider Messire Tombal à entretenir ce lieu de repos. Elle se faisait une joie de venir filler un coup de main, ca l'occuperai un peu plutôt que de passer son temps libre en taverne. Elle approcha de ses collègues et du gardien des lieux.

Bonjour vous tous, Shel, Laurentide.

Elle les salua en militaire ... Puis elle tendit la main à Pierre Tombal.

Messire Tombal, Brigadier Crokokiller, pour vous servir. Je ferrais ce qu'il faudra pour vous rendre la vie plus facile.

Elle lui sourit ainsi qu'a ses camarades. Elle se sentait d'attaque et d'une humeur joyeuse.

Pierre Tombal a écrit:Pierre Tombal avait vu la garnison de Montbrisson arriver et à sa tête, le brigadier Shel. Ce dernier venait s'excuser d'avoir été si peu présent, malgré l'accord passé entre le gardien du cimetière et les militaires.

Messire Pierre Tombal,

Je voulais vous présenter nos excuses au nom de la garnison, je suis conscient, avec un peu de recul que notre attitude a été des plus outrageuse à votre encontre alors que vous vous dévouez corps et âmes pour maintenir la dernière demeure de nos défunts amis dans un état irréprochable.

Le Père Tombal acquiésa en souriant. Il était tout sauf rancunier et il se dit qu'il valait mieux tard que jamais.

Merci à vous Brigadier... J'adorons beaucoup mon travail et c'est y un grand plaisir pour moi que de rendre ce lieu magnifique.

Je viens en même temps me mettre à votre service pour entretenir le cimetière et ainsi vous apporter, certes un peu tard notre reconnaissance.
Notre défunt compagnon vous avait fait part du fait que nous viendrons vous aider à l'entretien du cimetière et j'en suis le premier responsable, je suis rester dans mes pensées sombres en oubliant bien des choses.

Je vous pris de m'en excuser.

J'acceptions vos excuses avec plaisir, brigadier. Je savons ce que c'est la mélancolie. J'avons été très mélancolique quand j'avions été de retour de la guerre où j'avions été brigandier.... J'avions vu tellement de choses horribles. Enfin, vous devez savoir qu'est-ce que c'est.

Puis, ce fut au tour de deux nouveaux militaires de venir se joindre à eux. Parmi eux, le gardien reconnu l'artiste qui lui avait permis d'avoir un si bel endroit pour veiller aux disparus de Montbrisson. Il ne connaissait pas encore l'autre personne. Néanmoins, il les salua toutes les deux, avec un peu plus d'entrain Laurentide. Tous voulaient savoir par quoi commencer. Le Père Tombal allait répondre quand un pigeon vint se poser
sur la tombe à leur côté. A sa patte, un message accroché était destiné au gardien.

Ah la la, j'comprendrions jamais pourquoi tout le monde écrit et personne se déplace...

Puis, se tournant vers le brigadier Shel, il lui tendit le message et lui demanda de le lire.

Cher Pierre Tombal,

Je suis vraiment désolé de ne pouvoir me déplacer pour vous adresser le message. Je sais votre soucis de lecture, mais j'espère que vous trouverez rapidement quelqu'un pour vous le lire.
Mon amie Evemarine n'est plus. Elle n'aura pas survécu à ses blessures. N'ayant plus aucune famille dans le village, je me permets de procéder moi-même aux dernières formalités.
J'aimerais donc que vous vous rendiez à son domicile, dans le vieux Montbrisson pour venir chercher son corps. Je vous attendrais là-bas. Je souhaite qu'elle soit enterrée sous le sapin du lot 10.

Mes amitiés,

Rick

Après lecture, le Père Tombal réfléchit. Il avait besoin d'une personne pour l'aider à charger le corps dans la charette, surtout, s'il y avait là bas le conseiller municipal. Il se tourna donc vers ses assistants du jour.

Brigadier Shel, j'ameras que vous et Sieur Laurentide creusiez la dernière demeure de notre nouvelle cliente. Le client demande un emplacement. Donc, z'avez qu'à creuser l'emplacement deux du lot 10. Moi, j'va aller chercher le corps, avec la damoiselle militaire. Z'avez qu'à prendre la pelle qui se trouve dans l'atelier.

Puis, se tournant vers Crokokiller, il lui dit.

Damoiselle, viendez avec moi. Z'allons attacher la bourrique à la cariole et chercher le macchabée. J'espérons que vous n'avez pas l'estomac fragile car parfois c'est pas très beau à voir.

Puis, le Père Tombal partit attacher sa mule pour récupérer le corps.

laurentide a écrit:Laurentide écouta le Brigadier lire la lettre a haute voix.
certes, voilà une bien mauvaise nouvelle mais il était heureux d être là et de pouvoir aider.
il alla donc chercher la pelle dans l atelier de Pierre se disant qu il devait y en avoir plus d une.
il trouva une pelle tout près de la porte et une autre plus loin avec d autres outils, remarquant un rateau, il le prit également.
près de la maisonnette, Pierre et CrocoKiller s affairait a préparer la cariole.
Shel , quant a lui cherchait dans le cimetière l emplacement indiqué, Laurentide s empressa de le rejoindre

aiguemarine a écrit:Après un tour au marché, Nic et Aiguemarine arrivèrent devant le cimetière. Ils s'arrêtèrent devant la grille.

La jeune femme fouilla ses poches. Elle avait notée sur un bout de parchemin l'emplacement qu'elle avait "réservée" pour sa soeur. Extirpe ledit parchemin et lit...

Ah, voilà... Alors...Lot n°3, emplacement 3

Ils poussèrent la grille. Un peu plus loin, un groupe de personnes étaient présentes et semblaient discuter.

Le couple, arrivant à leurs côtés les salua d'un signe de tête et poursuivit son chemin.

L'endroit avait fortement changé. C'était impressionnant. Les allées étaient ratissées. Les tombes entretenues.

Ils arrivèrent enfin près de la tombe de Katalina.

Voilà, ce doit être ici.

Aiguemarine s'avança en silence, s'agenouilla et y déposa les quelques fleurs qu'ils venaient d'acheter sur le marché...





Elle se recueillit en silence pendant quelques minutes, puis caressant le granit froid murmura...

Tu me manques tellement petite soeur...si tu savais...

Nic se rapproche d'Aiguemarine. Il se met à ses côtés, l'enlace pour la soutenir.
Se tourne vers son époux et lui dit :

J'aurai tant aimée que tu la connaisses.
C'était une jeune femme formidable...

Soupire...
C'est si difficile d'être ici. Les souvenirs remontent doucement à la surface. La douleur, elle, est toujours là...

crokokiller a écrit:Croko salua Pierre Tombal lorsqu'il arriva. Elle écouta la conversation et les directives du gardien.

Damoiselle, viendez avec moi. Z'allons attacher la bourrique à la cariole et chercher le macchabée. J'espérons que vous n'avez pas l'estomac fragile car parfois c'est pas très beau à voir.

Fallait aller chercher quelqu'un .. enfin quelqu'une. Le coeur bien accroché ?? Pas de soucis, rien n'a jamais retourné les entrailles de Croko. Elle s'approcha de la chariotte.

J'vous suis M. Tombal, vous inquietez pas pour moi ... J'suis bien accrochée, c'est où qu'on va ?? C'est que je connais assez peu les rues de Montbrisson.

Elle avait l'intention d'aider au maximum, mais bon pour trouver le cadavre, fallait déjà savoir où il se trouvait. Elle était pleine d'entrain, motivée, ca faisait plaisir d'aider quelqu'un.

Pierre Tombal a écrit:J'vous suis M. Tombal, vous inquietez pas pour moi ... J'suis bien accrochée, c'est où qu'on va ?? C'est que je connais assez peu les rues de Montbrisson.

Pierre Tombal marchait devant Crokokiller.

Ah ben, dam'zelle ! On va chez la dénommée Evemarine, pour récupérer le cadavre.

Le Père Tombal avait une très bonne mémoire des lieux, ce qui l'aidait beaucoup dans son métier. Il savait ainsi que la personne décédée vivait dans l'ancienne ville, sans savoir exactement son adresse. Sachant à peine lire, cela l'aidait bien de pouvoir se repérer sans difficultés dans le village.

Il attacha la cariole à sa mule et après avoir vérifié qu'il y avait bien le matériel pour récupérer le corps, cercueil, drap servant de linceul, marteau et gros clous, il grimpa à l'avant de la charrette. Il n'était pas très bavard et ne parla pas beaucoup à la jeune femme se trouvant à ses côtés. Il ne savait pas trop quoi dire en société, donc il préférait se taire et hocher la tête par politesse quand on lui parlait. Cependant, il répondait volontiers aux questions quand on lui en posait...

{Chez Evemarine}

Arrivés devant la petite maisonnette, le gardien du cimetière descendit de sa cariole. A l'entrée de la demeure, il y avait déjà Rick. Il le salua d'une poignée de main et entra à la suite du jeune homme. Il fit signe à la militaire de les suivre.
Rick les fit entrer dans la chambre où reposait la femme brune. Après une bref genuflexion, le Père Tombal se retourna vers son accompagnatrice.

Dame Soldat, vu que z'êtes une damoiselle, vous allez vous 'cupé d'habiller la défunte.

Il lui tendit une houppelande que Rick avait pris dans l'armoire et lui tendit. C'était la première fois que le gardien avait à enterrer une femme et il se dit que fort heureusement le hasard avait fait qu'il était accompagné d'une femme. Puis, il se tourna vers le conseiller municipal et lui demanda

Z'êtes sûr qu'elle est bien morte ? De quoi qu'elle est morte ?

Rick lui répondit

En fait, elle était partie dans le Royaume d'Espagne, il y a quelques mois. Peut-être se savait-elle menacée, je ne sais. Toujours est-il que peu de temps après son retour à Montbrisson où elle faisait partie de l'ordre des Séraphines, elle ne s'est pas sentie bien. Elle était au bord de l'agonie. J'avais été lui rendre visite mais elle s'était remise. Elle disait juste qu'elle avait eu des crampes d'estomac. Et là, je reviens aujourd'hui et elle est morte.

Le Père Tombal était étonné de cela. Il se rapprocha de la défunte et sans gêner Crokokiller qui s'activait tant bien que mal pour habiller la femme, il se rapprocha et mordit dans le pied glacé d'Evemarine. Aucune réaction de la part de celle qui était allongée.

Ah ben oui, pas de doute... J'crois ben qu'elle est morte. Elle en a tous les symptômes en tout cas...A mon avis, elle a été empoisonnée. R'gardez les lèvres bleues...

D'mzelle soldat, quand vous aurez fini de l'habiller vous m'fera signe qu'on la mette dans l'boîte.

foulke a écrit:Chez Evemarine
Le père Foulke avait eu le mot de Rick. Il alla chez dame Evemarine, pour essayer d'en savoir plus sur sa mort. Peut-être qu'il rencontrerai Rick là-bas.Arrivant sur place il vit la cariole devant la maison, il entra.

nictail a écrit:Nic avait accompagné son épouse en silence.
Le recueillement et la paix des morts devaient être respectés par tous. Il savait à quel point Aigue aimait sa petite soeur. Il n'aurait jamais pu lui refuser une visite au cimetière en son souvenir.

Depuis leur départ, le cimetière avait changé, et on s'était enfin arrangé pour trouver quelqu'un apte et volontaire pour s'en occuper. C'était une bonne chose.

Ils arrivèrent devant la tombe qu'Aigue fleurie aussitôt.
Il la laissa se recueillir, se tenant à ses côtés. Il l'enlaça doucement quand il sentit que cela devenait plus dur. pas besoin de mots pour se comprendre.
Nic savait sa tristesse, il ne pouvait partager ce fardeau avec elle ... C'était bien l'une des rares choses qu'ils ne pouvaient partager ...

J'aurai tant aimée que tu la connaisses.
C'était une jeune femme formidable...

Je n'en doute pas. Pour que tu l'aimes autant, elle devait avoir quelque chose d'exceptionnel.

Nic ne sut que dire d'autre et sourit doucement à son épouse.
Lorsqu'elle eut fini de prier pour le repos de Kat, Nic la guida doucement entre les allées. Aigue semblait un peu ailleurs, sûrement perdue dans des souvenirs, joyeux ou moins ...
Une fois hors du cimetière, Nic regarda doucement Aigue.

Ca va mon Ange ?! Je sus sûre qu'elle est heureuse pour nous là-haut.

Nic se força à sourire. Voir son épouse triste lui serrait toujours le coeur.

Tu avais prévu d'aller chez ta filleule Caillinn si je ne me trompe pas ... Si nous y allions tout de suite avant de nous lancer à la recherche de Loup ?! Qu'en penses-tu ?!

Tout en suivant leur "programme", Nic essayait de pousser Aigue à penser à autre chose ... Ils continuèrent doucement à avancer, enlacés.

Shel_Ezeil a écrit:Shel était parti dans les allées afin de trouver l'emplacement qui leur avait été indiqué. Ils devaient creuser une tombe au niveau du lot 10. Après quelques minutes à déambuler dans les allées, il trouva le fameux chêne du lot indiqué.

L'emplacement enfin trouvé, il attendit Laurentide qui arrivait peu de temps après avec deux pelles et un râteau. Il commencèrent à creuser ce qui serait la dernière demeure de Dame Evemarine. Encore une figure connue de Montbrison qui s'en allait.

Laurentide et Shel creusèrent la terre, faisant un tas sur le côté pour permettre de combler ainsi le vide de la tombe une fois le cercueil poser à cet emplacement. Le tas où s'amassait la terre devenait important, le trou se faisait plus profond.

Le travail fait, ils attendirent Sieur Pierre Tombal et Crokokiller qui étaient partis prendre en charge la dépouille de la défunte.

aiguemarine a écrit:Aiguemarine écoutait Nic, tout en pensant à Katalina... Elle n'avait que de bons souvenirs de sa tite soeur.
Quand celle-ci avait repris la gérance des bains publics, elle se souvenait de la "gentille gueguerre" entre le Père Foulke et Kat concernant des bains mixtes...

Finalement, elle avait cédée aux exigences du Padre en mettant les hommes d'un côté et les femmes de l'autre.
Le tout séparé par un épais rideau.
Les allers-venues répétés et fréquents du curé afin de vérifier que rien de non-aristotélicien ne se passait dans cet endroit...

Puis l'arrivée de Katalina au Conseil Municipal. Tout comme Aiguemarine, elle s'occupait des nouveaux arrivants.
Les jeunes femmes travaillaient de concert. Une belle entente...une complicité sans faille.

Et puis, un destin qui bascule. Aiguemarine pensait pouvoir aider Katalina à surmonter une peine de coeur.
Seulement, cette dernière, aussi têtue qu'Aiguemarine s'était refermée sur elle-même.
Elle n'avait pas sue trouver les mots, le réconfort...
Aiguemarine s'en était voulue longtemps. Si seulement...si...

Soupire...

Je n'en doute pas. Pour que tu l'aimes autant, elle devait avoir quelque chose d'exceptionnel.

Aiguemarine, toujours un peu perdue dans ses pensées, ne répond pas à son époux.
Un jour, elle lui racontera... Quand le besoin s'en fera ressentir, sûrement. Mais pas maintenant, c'est trop dur.

Elle se releva doucement, sentit la présence si rassurante de son époux. Un dernier regard sur la tombe. Sans mot dire, toujours loin dans ses pensées, Aiguemarine suit son époux. Ils quittent le cimetière...

Ca va mon Ange ?! Je sus sûre qu'elle est heureuse pour nous là-haut.
Tu avais prévu d'aller chez ta filleule Caillinn si je ne me trompe pas ... Si nous y allions tout de suite avant de nous lancer à la recherche de Loup ?! Qu'en penses-tu ?!

Le regard toujours un peu hagard, Aiguemarine lui répond...
Se force à sourire comme pour le rassurer...

Oui, ça va aller...

Met un peu de temps à assimiler ce qu'il vient de lui demander...
Ah, oui...Cailinn...
Aiguemarine a promis qu'elle passerait la voir à son retour.
Grimace quand il parle de Loup...
Apparemment, celui-ci a vraiment décidé de la faire tourner en bourrique avant qu'elle ne reparte.
Comme si elle ne l'avait pas suffisamment cherché à Cosne, voilà qu'il remettait ça ici !

Oui, allons voir Cailinn mon Amour !

Aiguemarine embrasse tendrement son époux avant de prendre le chemin de la demeure de Cailinn et Cio

crokokiller a écrit:Croko suivit Pierre à sa chariotte. Il connaissait le chemin, vraiment pratique pour se rendre chez quelqu'un. Le voyage fut de courte durée, surment qu'ils avaient du prendre des raccourcis. Les deux compères n'avait dit mots durant le trajet, pas de soucis pour Croko qui aimait bien le silence ... enfin ca depend des fois !!

Ils arrivèrent devant la maison de Evemarine, où se trouvait dejà Rick. Elle ne le connaissait pas et le salua. C'etait la premiere fois qu'elle allait s'occuper d'un mort, elle trouva l'idée interessante.

Elle asquiessa lorsqu'on lui demanda d'habiller la défunte. Tache qui n'avait pas l'air bien difficile. Elle s'activa à sa tâche et tenta d'enfiler un bras dasn la manche de la houppelande quand le gardien du cimetière mordit le doigt de pied de la femme. Ok, job facile ... Croko dechanta rapidement. Puis M. Tombal, lui demanda quand elle aurait fini.

Un t'ite minutes, c'est que c'est pas hyper facile comme truc et pis vous consenterez que la madame est pas tres cooperante ... M'enfin voilà j'ai fini.

Elle termina de se depatouiller avec la manche de l'autre coté et sourit à Pierre. Travail achevé, elle avait servit à quelque chose, ca faisait plaisir, ils pouvaient passer à la suite.

Pierre Tombal a écrit:{Chez Evemarine}

Crokokiller avait un peu de mal à habiller Evemarine.

Un t'ite minutes, c'est que c'est pas hyper facile comme truc et pis vous consenterez que la madame est pas tres cooperante ... M'enfin voilà j'ai fini.

Mais après quelques minutes, elle surmonta la difficulté de la raideur cadavérique et Evemarine fut enfin prête à être conduite dans sa dernière demeure. Rick et le Père Tombal avaient été chercher le cercueil en bois et le linceul. Ils installèrent la jeune femme dans les draps cousus et Rick en tant que tisserand, ferma de manière définitive le corps. Ensuite, les deux hommes installèrent la femme dans la boîte.

D'mzelle, p'vez passer le couvercle et les outils pour fermer cela, s'il plaît ?

La militaire s'exécuta et le Père Tombal commença à clouer le cercueil. Rick était en larmes à côté. Voir partir pour toujours le visage d'une femme qu'il avait beaucoup aimé était vraiment très dur. Il s'était pourtant promis de ne pas craquer. Cela lui rappelait tellement de mauvais souvenirs. Ses amis Despérado et Amadeus morts dans la force de l'âge, à quelques semaines d'intervalles. Et tant de personnes du village qu'il avait croisé plus d'une fois... Le jeune tisserand s'était pensé fort et avait du mal à admettre cette triste réalité.

Le Père Tombal attendit un instant que le conseiller municipal se ressaisisse. Puis, lorsqu'il fut prêt, il donna ses instructions.

Dame, vous allez grimper dans la cariole et vous attraperez le cercueil. Vous, Rick, vous prennez de ce côté et moi de l'autre.

Puis, les deux hommes portèrent le cercueil et aidèrent Crokokiller à l'installer dans la charette. Rick demande l'autorisation de monter dedans pour aller au cimetière.

{Au cimetière}

Arrivés devant les grilles, il demanda à la jeune femme de descendre pour ouvrir les portes. Puis, il fit entrer sa mule dans les allées du cimetière pour se rendre au plus près de la tombe. Le Père Tombal descendit et remarqua que les deux soldats avaient creusé un bon trou. Il leur sourit.

Parfait, sieurs soldats. Le trou y est ben profond. L'un de vous va aller quérir les cordes pour descendre le cercueil.

Puis, s'apercevant de la présence du padre, il s'adressa à lui, en enlevant sa casquette.

Merci, Père Foulke d'être venu. C'est y quand qu'on fait l'oraison funèbre ? C'est y tout de suite ou quand c'est y mis dans le trou ?

foulke a écrit:Le père Foulke avait suivi le funeste cortège.
Il répondit au préposé :

Je vais commencer maintenant.

Le Père Foulke s’avanca :

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’elle puisse enfin voir le tien Seigneur.

Après l’amitié qu’elle a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparait le corps de l’amie qui nous est chère.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal fit signe aux trois soldats de l'aider à décharger le cercueil. Il avait préféré ne pas demander l'aide à Rick, qui semblait vraiment très triste par cette nouvelle.

Z'allons pas le descendre encore. Faut juste le mettre à côté du trou pour l'instant !

Le Père Tombal monta dans la charette et aida les soldats à prendre le cercueil. Puis, il descendit pour les aider à le porter à proximité du trou.

foulke a écrit:Le père Foulke continua:

La mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.

Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre soeur et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il la reçoive en son Paradis.

Laissons maintenant ceux qui l’on connu parler d'elle

Ambris a écrit:Ambris qui passait a cotés de cimetierre pour rentrer chez lui vit une petite foule regrouper autour d'un trou, un peu curieux il alla voir ce qu'il se passait.
Il vit plusireurs personnes qu'ils connaissait mais, n'alla pas les saluer ils etaient trop dans la douleur et cela se voyaient sur leurs visage.
Il decida de se mettre en retrait et decida de regarder la fin de la ceremonie

Grimoire a écrit:Sous un arbre, le Chevalier Grimoire assista à l'oraison funèbre de celle qui avait été son premier amour, platonique, bien loin du véritable amour rencontré chez dame Ewilan.
Mais Evemarine... Il avait été jusqu'à se battre en duel pour elle... Et lorsqu'il avait dû quitter Montbrison quelques mois pour se remettre d'une blessure, elle lui en avait voulu terriblement et s'était faite ennemie.

Il lui en voulait encore, tout comme il en voulait au destin de n'avoir pu voir son visage une dernière fois avant qu'elle soit mise en bière. Aurait-il vu le visage de la femme aigrie qui lui en voulait ou le visage aimant qui, un jour, l'avait supplié de ne point se battre pour elle ?

Il ne le saurait jamais. Il continua, l'oeil sec, d'observer la cérémonie.

laurentide a écrit:En vérité je ne la connais pas beaucoup, mais moi aussi je veux souligner sont passage a notre village en chantant une chanson en son honneur.

https://www.youtube.com/watch?v=dpwmvjfFshM

Une fois termineé, je me recueille avec les autres en attendant le signal pour prendre la pelle pour l`enterrer.

Rick a écrit:Rick avait observé une minute de silence pendant que son parrain procédait à l'oraison funèbre. Il demandait maintenant si quelqu'un voulait prendre la parole. Laurentide entama une chanson. Le jeune homme regarda autour de lui, si quelqu'un allait parler.

Un peu en retrait, il remarqua la présence du Chevalier. Rick savait qu'il avait eu des démélés avec la défunte et il comprennait qu'il ne souhaitait pas s'exprimer. Autour du cercueil, il y avait pas grand monde, seuls les quelques militaires et le padre.

L'ami de la défunte souhaita donc parler en sa mémoire.

Merci à vous, d'être là, pour celle qui fut une grande amie pour moi. Vous ne la connaissiez sûrement pas alors je vais vous parler d'elle.

Rick retint difficilement un sanglot.

Cette femme était vraiment une personne très amicale. Lorsque je suis arrivé de mon pays natal, à la recherche de ma soeur, elle fut là pour m'accueillir et me guider. Elle fut aussi celle qui m'indiqua ma première maison où dormir, juste à côté de chez elle. Ainsi, je fus son voisin au départ, avant de voguer vers une maison plus en conformité avec ce que j'étais. Avec moi, elle n'avait jamais un mot plus haut que l'autre.
Malheureusement, elle décida de s'enfermer au couvent, après une désillusion amoureuse. Elle faisait d'ailleurs partie de l'ordre des Séraphines qui venait en aide aux plus démunis.

Evemarine n'hésitait pas, d'ailleurs à me venir en aide. Meunière, elle achetait mon blé, lorsque j'avais du mal à trouver preneur, à mes débuts. Et parfois, elle prenait plusieurs récoltes d'un coup, pour me sortir de la mouise. Elle n'hésitait pas non plus à m'apporter son soutien, lorsque je me présentait aux différents concours et animations du village. Plus d'une fois, elle m'offrit sa voix, que ce soit pour les concours littéraires ou pour le concours de Mister MB 1455.

Cette femme était un joyau dans le diadème de l'amitié. Malheureusement, je déplore que peu de personnes aient souhaité lui montrer son attachement ! Peu de personnes ont souhaité l'accompagner jusqu'à sa dernière demeure. Mais qu'importe ! Cette femme restera dans mon coeur comme une amie au grand coeur...

Evemarine repose en paix !

Rick laissa couler ses larmes. Trop de personnes proches de lui occupaient désormais ce cimetière. Toupitchoune, celle qui avait failli devenir sa belle-soeur, Landolfo qui se moquait de ses cheveux, Basiline qui avait accepté de l'épauler à la mairie... Et puis et surtout, Desperadon son presque frère et Amadeus, l'ange de Montbrisson, son maître...

Le jeune homme fit un signe à Pierre Tombal qu'il n'y aurait sûrement plus personne pour venir parler de la défunte et qu'il pouvait entamer la descente du cercueil...

foulke a écrit:Le père Foulke n'osa rien rajouter à la suite de Rick.
Il avait peu connu Evemarine. Même si elle était une des anciennes de Montbrison qu'il avait toujours croisé ça et là.
Il avait assisté au duel entre Grimoire et Barbu. Et avait vu Evemarine dans tous ses états.

Pour lui Evemarine avait été honnête puisqu'elle avait fait le parcours depuis l'Espagne pour rendre un mandat confié par la mairie de Montbrison.

Il termina la cérémonie :

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre soeur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons revoir Evemarine quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Evemarine, à ca qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour Dieu.


Après un instant de silence, le père continua en aspergeant le cercueil d'eau bénite et dit :

Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal écouta en silence Laurentide, puis Rick et enfin le Padre. Depuis, un instant, il n'y avait plus de bruits autour du cercueil d'Evemarine. Tout le monde semblait se recueillir.
Le gardien du cimetière se décida au bout d'un moment à rompre ce silence et fit signe aux militaires de l'aider.

Ben, j'croyons ben que c'est fini... Allez la soldatesque, va falloir prendre la corde pour descendre le corps dans le trou...

Pierre prit une corde et la passa sous le cercueil pour montrer à ses porteurs d'un jour comment faire. Puis, il attendit que l'un des trois soldats fasse de même avec la seconde corde et que tous saisisse un bout afin de descendre le cercueil sans risquer de le rompre. Avec l'aide de trois personnes, le gardien n'avait pas à descendre dans le trou pour une fois.

A son signal, ils firent descendre la boîte jusqu'au fond. Puis, ils enlevèrent les cordes. Pierre fit signe à Laurentide et Shel qui tenaient encore en main les pelles, pour recouvrir le corps sans vie d'Evemarine. Il savait que l'épreuve était la plus difficile pour les personnes qui connaissaient la personne enfermée pour toujours dans les entrailles de la terre. De ce fait, il se dirigea vers Rick et le conduit d'office dans sa modeste maison pour lui donner un remontant.

(HRP : Laurentide, tu pourras m'envoyer la nouvelle image du cimetière avec les deux changements que je t'ai demandé ?)

laurentide a écrit:Apres un long silence Pierre Tombal commence a placer les cordes en dessous du cercueil.
J`en profite pour l`aider en installant le reste des cordes.

Bon aller tous en même temps tirons les cordes et commençons a la desente du cercueil.

Petit a petit, la tombe disparait pour se rendre a son dernier repos. Nous retirons les cordes et prenons nos pelles pour l`enterrer. Le monticule terminé, je m`essuie le front car il fait chaud.

Bon voila maintenant c`est terminé. Voici es outils messire Tombal. Moi je me dirige a la taverne, toute cette terre a retourner m a donné soif.

Sur ces paroles ,Laurentide quitta les lieux.

Shel_Ezeil a écrit:Shel avait écouter en silence les paroles de Rick, il avait peu connu Dame Evemarine, il se souvenait d'elle alors qu'il n'était qu'un simple vagabond.

Que de chemin parcouru. Elle avait été là à ses débuts, il était là pour assister à son voyage dans sa dernière demeure.

Une fois le cercueil poser au fond de la tombe, il le recouvrirent de la terre.
La vieillesse, la maladie emportaient dans leur suite bon nombre de villageois, de voyageur. Beaucoup se laissèrent emporter par l'épuisement du voyage les ayant conduit à Montbrisson.

"Paix à ton âme Evemarine" murmura t'il avant de partir à son tour.

Shel pensait au quotidien que devait vivre le sieur Pierre Tombal, une vie bien loin d'être gaie de devoir mettre en terre les villageois de Montbrisson.

rv007 a écrit:en arrivant devant le cimetière rv avait le coeur lourd ...
tellement d'amis perdus ces dernières temps ...
tellement d'amis un peu partout dans le duché s'en sont allés ...

Il entra dans l'enceinte du cimetière et se dit qu'il ferait bien d'aller tout d'abord voir son parrain , mort s'en qu'il ne s'en aperçoive a cause de ses voyages ...

Une fois devant la tombe de Landolfo il s'agenouilla et commença a marmonner dans afin que personne d'autre que le pauvre défunt là haut ne puisse l'entendre ...

rv007 a écrit:Après avoir rendu visite a Landolfo ,
RV partit voir Otchoa son ami ...

Encore un qui est partit bien trop tôt ...

Nevitta a écrit:Malade lors de ses funérailles, Nevitta était venu cependant peu après, un soir, sans témoin, rendre hommage à son amie Evemarine dont il avait appris la mort par Valombreuse.

Il se souviendrait toujours de celle qui fut si longemps gaie et joyeuse, avant d'être lâchement abandonné par celui qui fut son fiancé...Evemarine ne s'était jamais remise de cet abandon...
Nevitta n'avait jamais vraiment pardonné à l'homme qui continuait si souvent à donner des leçons à tous après s'être lui même conduit comme un malfaisant sans honneur. Il est vrai que Nevitta était un des rares à pouvoir encore témoigner de cet acte déshonorant...

Evemarine, ma douce amie aux yeux devenus toujours tristes, que ta dernière demeure te soit paisible; sache que je veillerai toujours à ce que personne ne vienne troubler ton ultime sommeil.

Grimoire a écrit:Grimoire vit Nevitta qui, avant de parler à la tombe, le regarda d'un oeil noir. L'homme ne devait probablement pas savoir toute l'histoire pour le regarder ainsi...

Haussant les épaules, il salua d'un imperceptible signe de tête et repartit vers sa demeure.

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal sortit enfin de sa demeure. Cela faisait une éternité qu'il n'était plus sortit. En tout cas, cela lui semblait ainsi. Il n'avait plus donner de nouvelles à Dame Korydwen ni à Dame Tiadriel et il se demandait à quoi pouvait ressembler son jardin.

Il avait eu une mauvaise grippe qui l'avait cloué au lit pendant des jours et des jours. Lui qui s'occupait des morts, avait reçu la visite de la Faucheuse, mais cette dernière lui avait dit que ce n'était pas encore son heure. Il s'en était donc sorti, difficilement mais finalement guéri.

Le grand air lui fit le plus grand bien. Mais lorsqu'il fut dans le cimetière, il était déçu. Son cimetière qu'il avait tant choyé était à nouveau envahi par les mauvaises herbes. Il se demandait où étaient passés les soldats. Personne ne s'était aperçu de son absence et le pauvre Père Tombal en était un peu déçu. Mais d'un autre côté, cela lui était égal, car il avait l'habitude de passer inaperçu.

Rapidement, il se remit au travail et commença à désherber les tombes une à une. Au loin, il entendait le carillon qui devait annoncer un mariage. Tant mieux car cela lui ferait moins de travail.

laurentide a écrit:Après etre passé au bureau du cadastre, Laurentide se dirigea vers le cimetière où il avait vu le Père Tombal peu de temps auparavant.
Aussitôt les grilles franchies, il le vit en train de sarcler..

Bonjour Messire Tombal, il y avait longtemps qu on ne vous voyait plus, nous sommes tous affairés par nos affaires, n est-ce pas? et comme je peux le voir, le printemps a favorisé la pousse des mauvaises herbes.

Tout en parlant, Laurentide se mit a genoux et entrepris lui aussi de désherber . Tombal paraissait un peu morose, et lui donner un coup de main ne serait pas de trop, le contrat hors duché attendrait, voilà.
Laurentide jetait des coups d oeil discret au gardien, espérant un signe de sa part, entretemps le tas d herbes arrachés grossissait peu a peu.

Obscure a écrit:PAr une journée froide et nuageuse une femme arriva près du cimetière. On ne pouvait voir son visage, car elle avait une cape avec un capuchon. Elle s'arrêta un moment devant la grille et soupira. Elle prit quelques minutes avant de se décider a y entrer. Ce n'était pas qu'elle avait peur. Elle souffrait atrocement. Trop d'année avait passé et elle remettait cette visite toujours plus tard. Obscure fit un pas vers l'avant et entra dans le cimetière. Elle marcha et alla au plus profond du cimetière où il y avait une pierre tombale en mauvais état. Elle s'approcha et regarda la pierre. Ses yeux commencaient a s'embrouiller. Ele qui ne pleurait jamais voila qu'elle versait ses premières larmes. Elle tomba a genoux et se mit a pleurer a fendre l'ame. Elle se tenait devant la tombe de celui qu'elle avait aimé et qu'elle n'oublierait jamais. Obscure n'avait jamais dit ses sentiments et elle en souffrait chaques jours. Elle ne pouvait plus s'arrêter de pleurer et pleura jusqu'a ce qu'elle s'endorme au pied de la pierre tombale. Elle rêva toute la nuit au visage de celui qu'elle avit tant aimé, mais qui ne l'avait jamais su....

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal avait eu l'heureuse surprise d'être aidé par Laurentide ! Grâce à lui, le cimetière avait retrouvé un meilleur aspect.

Ce soir, le gardien arpentait les allées, lorsqu'il vit une femme couchée sur une tombe. Il allait se coucher lorsqu'il vit se corps couché. Il se demandait ce qu'elle faisait là. Il se décida donc à aller jusqu'à elle.

B'soir, dam'zelle ! ça va t'y pas ? Z'avais un soucis ?

Le vieil homme regarda la tombe et se demandait qui était là dessus par rapport à la dame. Vraisemblablement quelqu'un qu'elle avait aimé.

Permettez que je m'incruste, mais z'étiez qui que le défunt ? Votre z'amoureux ? Un gars de par chez vous ?

Obscure a écrit:Obscure se réveilla lorsqu'elle entendit des pas venant vers elle. Elle se tourna vers l'homme et fut en premier sur ses gardes puis se calma. Elle l'écouta et dit d'une voix froide, car elle ne voulait pas trahir ses émotions. Elle dit:

Il ne venait pas d'ici. MAis il est mort dans ce village par ma faute. CMétait un homme que j'Aimais et qui ne l'auras jamais su.

Obscure se taisa sachant qu'elle en avait trop dit. Elle ne réussissait aps a faire arrêter ses larmes. Elle resta silencieuse en regardant l'homme de son regard percant et attendit...

Pierre Tombal a écrit:Le Père Tombal regarda la jeune inconnue.

Il ne venait pas d'ici. MAis il est mort dans ce village par ma faute. C'était un homme que j'Aimais et qui ne l'auras jamais su.

J'vous comprends, dam'zelle ! Mais comment qui s'appelle votre z'homme ? Z'avions vu que la tombe ne portait pas d'inscription. Si vous me dites qui c'est que c'est qui dort là, j'vous promettions d'y remédier et d'y graver son nom.

Le gardien voyait bien que la demoiselle était très triste, mais il n'était pas dans ses habitudes de consoler une femme.

Obscure a écrit:Obscure écouta l'homme et fut surprise de sa proposition. Sur le coup, elle voulut accepter, mais réfléchit et dit:

Merci pour cette proposition, mais je crois qu'il aurait préféré qu'on ne conaisse pas son nom.

Obscure décida de partir. Elle prit son sac et marcha vers la sortie.

laurentide a écrit:Apres avoir fini le ménage des feuilles mortes je décidai de rentrer chez moi.
Qui sais je reviendrai une autre fois. Sur le chemin je croisai une dame qui me semblait triste et malheureuse.

Une autre personne qui pleure un être cher.

rv007 a écrit:Après être passé par la garnison , rv vint au cimetière
ou il croisa dés son arrivée son vieil ami Laurentide


Ah Laurent , te voilà !
J'ai demandé a quelques personnes de passer !
Alons rendre hommage a nos amis disparus !!!

beusman a écrit:beusman arriva au cimetiere de Montbrisson,il y vit Rv et laurentide

ravi de vous voir j'aime pas trop venir ici seul,ça me rappelle trop de mauvais souvenir,je vous accompagne pour rendre hommage a nos compagnons

rv007 a écrit:rv vit Beusman arriver , content de voir enfin quelqu'un se déplacer pour rendre hommage a d'anciens de la garnison reposant dans ce cimetière .

Ah Sergent .
Content de vous voir , je ne suis pas non plus très cimetière
mais rendre hommages a nos compagnons disparu
doit être fait !!!

beusman a écrit:je suis bien d'accord avec vous mon Sénéchal,ils meritent que nous ne les oublions pas ,mais j'espere que nous ne serons pas les seuls

Shel_Ezeil a écrit:Shel_Ezeil se rendit au cimetière après avoir croiser Rv à la caserne.

Une cérémonie en hommage aux compagnons disparus avait lieu et en tant que Brigadier il ne pouvait se permettre de ne pas s'y rendre. Certains des disparus avaient servis avec lui, d'autres avaient servis sous ses ordres mais chacun méritaient qu'on leur rende hommage.

En arrivant au cimetière il retrouva Rv Laurentide et Beusman
"Ravi de vous retrouver, ce n'est pas un lieu que j'aime fréquenter pour le plaisir, cela rappelle bon nombre d'amis disparus et ce silence peut être parfois suffoquant mais rendre hommage à nos compagnons, là oui je m'y déplace."

laurentide a écrit:Comme je me dirige a la sortie je vois arrivé quelque soldats, Mais que font il ici ?

Apres l`accolade militaire le Sénéchal Rv m`explique qu`ils sont la pour rendre hommage a nos compagnons mort au combat.

A bien sur, c`est une bonne idée de leur rendre un dernier hommage, mais je crois que d`entretenir le cimetière est en sorte une façon de leur montrer du respect a tout et a toute qui sont partis trop vîtes. Du même coup les villageois et villageoises sont plus porté à entrer car il le voit propre. Donc moi des que j`ai un peux de temps je viens faire le ménage et entretenir le cimetière avec messire tombal.

Les suivants au gré des tombes pour leur salut des mort.

rv007 a écrit:Biensur Laurent , il faudrait plus d'âmes charitable comme toi pour entretenir ce cimetière , dés que j'aurais une minutes je repasserais .

Mais n'attendons pas plus longtemps , entrons .


La petite troupe pénétra dans le cimetière a la recherche de tombes d'anciens soldats de la garnison .

Après quelques mètre , ils arrivèrent devant la tombe de Dame Méga Louve ,
se mirent en ligne face a la tombe et RV étant le plus haut gradé présent fit un pas un avant .


Méga Louve , nous ici n'avons pas eu la chance de te connaitre et ne connaissons donc en réalité que peu de choses sur toi
mais nous savons que tout la haut tu veille sur nos nouvelles recrues
et les guides .
Merci a toi .


Soldats , garde a vous .
Saluez !

A ces derniers mots RV se mit au garde a vous et salua la tombe
en même temps que tout ceux présents !

laurentide a écrit:Apres le discourt du sénéchal Rv je me mit au garde a vous et salua la tombe
en même temps que tout ceux présents !

Amen

rv007 a écrit:Repos messieurs .

Je suppose que personne n'a rien a ajouter vu qu'aucun d'entre nous n'a eu l'honneur de connaitre Dame Méga Louve .

Je vous propose de nous diriger vers la tombe de notre ami Otchoa .
Au sujet duquel , je pense , nous aurons tous quelque chose a dire .


Ne laissant que quelques secondes pour répondre ,
le sénéchal partit , ses hommes et amis sur les talons ,
vers la tombe de Feu Otchoa .

Arrivé sur place il prit la parole le premier .


Otchoa ,
tu es un des derniers a nous avoir quitté et tu as laissé un grand vide derrière toi .
Tu étais très apprécié en tant qu'homme , que Sergent
mais surtout en tant qu'ami .
Nous ferons tout pour te faire honneur ,
a toi notre ami a tous .

rv retourna dans le rang ,
laissant la parole a qui voudrait s'exprimer .

beusman a écrit:beusman dis quelque mot

Otchoa,je suis heureux de t'avoir connu ,je suis pas tres bon pour les dicours,mais sache que tu restera a jamais dans nos memoires

beusman fit le signe de croix et retourna dans les rang

laurentide a écrit:En cour moment de silence, je décide de dire quelque mot pour le soldat Otchoa.

Homme de caractère, je suis bien triste que tu sois parti trop vite. Tes discourt enflammé ne passais jamais inaperçue. Toujours droit et juste devant la vérité, tu n`avais pas peur de donner ton opinion. La ou tu es, le tout puisant doit surement garder une place a coté de lui.
Repose en paix.

rv007 a écrit:après avoir laissé un temps de parole aux autres ,
rv se dit qu'il vallait mieux ne pas s'éterniser et
aller saluer les autres ce trouvent aussi dans ce cimetière

Messieurs , Garde a vous !
Saluez !

Après avoir fait un salut plus que réglementaire ,
le sénéchal reprit sa marche entre les tombes
jusqu'au moment où ils arrivèrent devant la tombe de Gilou
Ne perdant pas de temps il prit directement la parole ...


Gilou , mon ami ,
Tout le monde ici ne t'as pas connue
mais j'ai eu cet honneur .
Nous avons débutez ensemble dans cette belle armée qu'est la COBA .
1ère classe nous nous sommes mit en charge du recrutement ,
et quel recrutement ...
Laurentide en est la preuve vivante !

Ne t'inquiète pas , je ne t'oublierais pas
et je sais que tu me surveille de la haut ,
toi mon ami !

RV retourna dans le rang laissant le temps de parole a quelqu'un d'autre
qui le désirerait peut être ...

beusman a écrit:beusman qui n'avait pas connu ce soldat rester au garde a vous,et ecouta le discour du sénechal RV,il partit dans ses pensées esperant que la mort l'appellerai dans un combat et pas de veillesse ou de maladie

rv007 a écrit:Après une bonne minute de silence rv ce dit qu'il était temps d'aller voir la meilleure de toutes

Messieurs ,
Saluez !

Après un bon salut a son vieil ami ,
rv continua son parcour
pour arriver devant la tombe d'Amadeus ...

Ama ... tu étais une bonne amie pour bon nombre de personnes dans le duché , quelqu'un sur qui on pouvait toujours compter .
Tu nous est arrivée comme Capitaine et ayant aimé l'expérience de la COBA tu as signé en tant que soldat .
Tu nous a quitté trop vite et tu nous manque a tous

après ces quelques mots , rv retourna dans le rang laissant la parole a qui voudrait

beusman a écrit:beusman avait peu connu ama,il en gardais peu de souvenir,mais ceux qui lui rester ,etais de tres bon souvenir,se rappella que c'etais une personne pleine de vie et de joie

paix a ton ame amadeus,que dieu prenne soin de toi ,j'espere que de la ou tu te trouve tu te sent bien

amen

Beusman vu le senechal partir en urgence ,il lui laissa je soins de finir l'hommage a amadeus, Beusman retourna dans le rang laissant la parole a celui qui le voulait

laurentide a écrit:Tout en nous promenant dans le cimetière, nous arrivons a la tombe de Gilou.
Le sénéchal Rv fait son discourt, surprise il me nomme. Hé bien je ne savais pas que Gilou m`avait recruté. J`ai toujours cru que c`était RV et Taïnia. Bon pas bien grave.

Profitant d`un silence pour que je puis dire mon sermon.

Oui j`ai connu Gilou, homme d`une grande sagesse. Générosité, prêt a aider son prochain.
Malheureusement une mauvaise chute de la falaise fut fatal, et termina dans le lac pour se noyer. Triste destin pour cet honnête homme.
Paix a son âme.


Nous reprenons la marche pour arrêter a la tombe de Amadeus.

Rendu a mon tour de lui rende hommage.


Oui j`ai connu dame Amadeus une très grande dame, d`une beauté a faire tourné les têtes.
D`une générosité sans borne, a l`écoute elle donnait conseil et écus a toute personne en besoin.
Le tout puisant a retrouvé un bras droit pour lui aider, j`en suis certain quel aide encore ou elle est rendu.
Tu nous manque vraiment beaucoup, paix a son âme.

Retournent dans les rangs et suivit le sénéchal pour la prochaine épitaphe.

beusman a écrit:beusman ecouta laurentide rendre l'hommage

laurentide si tu connait d'autre personne pour leur rendre hommage je te suis

Hardcore2 a écrit:Hardcore avait eu vent de tout ce qu'il se passer dans son village natal, il avait était trés silencieux depuis son départ, certainement par honte de les avoirs quitté. Il avait grandi depuis son départ, il n'était plus le pauvre paysans pillier de comptoir.

Il decida donc d'envoyé une fleurs, en l'hommage de toutes les personnes qu'il avait plus ou moins connu, qui était partie rejoindre Aristote.

Un pigeon deposa une fleur juste derriére la grille d'entré, pas de mots, juste une pensé...

Pierre Tombal a écrit:Pierre Tombal avait regardé les militaires rendre un hommage à leurs camarades disparus. Il avait trouvé cette initiative très bien. Cela faisait un peu de bruits, mais qu'importait... Pour une fois que le cimetière était vivant, cela changeait. Le vieux gardien s'apprêtait à continuer son nettoyage de printemps, lorsqu'il reçu un pigeon de la mairie. Le maire l'avertissait qu'un dénommé Leko était mort et qu'il devait se charger de sa dépouille. Dans la missive, il lui avait fait un plan pour trouver la maison. La lettre était succinte, puisque le maire savait que le Père Tombal ne savait pas lire.

Pierre laissa donc sa pelle appuyée contre une stèle et alla préparer le matériel pour tout préparer. Dans la lettre, il n'était pas précisé quel emplacement avait été choisi. Il était bien embêté pour cela. Il se dit qu'il verrait cela plus tard. Pour l'instant, il devait aller chercher le corps et prévenir le curé de la future cérémonie. Au moment, où il s'apprêtait à partir, il reçu un pigeon dans lequel la personne la plus proche de Leko, lui indiquait l'emplacement qu'il voulait.

Eh bien, soit, il l'enterrerait alors aux côtés d'Amadeus et Desperado. Du coup, avant de partir tout préparer, il préféra alla creuser la dernière demeure du nouvel habitant du cimetière. Il irait chercher le corps plus tard. Il se disait qu'un instant de plus ne changerait rien pour lui. Les voisins avaient déjà dû être incommodés par l'odeur, s'ils avaient écrit au maire.

Il se rendit donc vers l'emplacement désigné et commença à creuser... Puis, il décida d'aller à l'Eglise pour voir le padre....

Pierre Tombal a écrit:Pierre Tombal était parti chercher le corps sans vie de Leko. Le Père Foulke l'avait prévenu que l'enterrement pouvait avoir lieu aujourd'hui. Le vieux gardien avait donc pris sa charette et s'apprêtait à partir, lorsqu'il fut victime d'une hallucination dans le cimetière. Il vit un homme qui jetait le corps sans vie d'une jeune femme dans le cimetière. Après s'être approché, il avait appris que cette fille était une des deux filles de joie de MB et qu'il était son oncle.

Il ne comprenait pas pourquoi l'homme l'avait mis dans la fosse commune plutôt que de le prévenir et de faire un enterrement à cette personne. Certes, c'était une fille de petite vertue, mais tout de même....

Le vieux gardien n'avait vraiment pas le temps de s'apitoyer sur les décisions des hommes et il décida de ne pas poser de questions. Il prit donc sa charette et se rendit au domicile de son nouveau client. Là, il comprit pourquoi les voisins avaient avertis la mairie du décès. L'odeur était très forte. Pierre ne s'en soucia pas et enveloppa le cadavre dans un drap. Puis, il prit ce fardeau sur son épaule et le chargea sur sa charette.

Arrivé devant son atelier, il descendit puis prépara le cercueil. Lorsque cela fut fait, il prit le corps sans vie de l'un des grands piliers de la taverne et l'installa dans sa dernière demeure. Le Père Tombal décida de clouer le cercueil sans permettre aux amis de la victime de le voir. En effet, le temps avait fait son oeuvre et il n'était vraiment pas beau à voir. Il valait mieux pour tout le monde, que ses amis gardent un bon souvenir du dénommé Leko. Il ne restait plus qu'aux différentes personnes à arriver au cimetière.

kourandair a écrit:Il allait faire une belle journée.. Koura regardait par la fenêtre en attendant que sa douce soit prête. Triste rendez vous que ce matin au cimetière pour enterrer son ami et frère Leko.
Pendant qu'il attendait il repensait à toutes ces folies qu'il avait faite avec lui depuis un an.. les soirées arrosées à la maison, les recherches de plantes dans le bois, les soirées et moments taverne... et cette fameuse lessive au lavoir.

Leko tu me manques et va me manquer terriblement... murmura t il.

Il soupira et chassa ses idées sombres quand Mpu apparut dans la pièce. Elle était son air, sa raison de vivre. Il l'embrassa tendrement, prit les fleurs qu'ils avaient préparées et sortirent de la maison.
Main dans la main, ils prirent la direction du cimetière ; personne n'était encore là.. ils s'assirent sur le banc à côté de l'entrée pour attendre.

Wess la belle a écrit:Wess se pencha au dessus de la boite en bois où demeurait désormais son adoré. Elle avait souvent dit que la mort a un défaut de finition énorme comme un vice de forme énorme au niveau de la faux.

Elle constata encore une fois que tout ce qui nous tue nous rend plus mort, elle déposa une fleur ramassée sur le chemin sur le couvercle de bois puis quitta le cimetière...

foulke a écrit:A peine nommé par l'archevêque, Foulke était parti pour un enterrement.

La population du village s’est rassemblée au cimetière pour rendre un dernier hommage à leur ami Leko.

Le cercueil, portés par des villageois, entre dans le cimetière.



Le Père Foulke s’avance :
Frères et Soeurs, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre frère et de lui demander de lui faire bon accueil.

les fidèles allument en silence les cierges autour du cercueil

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Leko qui le conduit maintenant au Royaume de Dieu !

Leko, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle

kourandair a écrit:Ils s'étaient levés lorsque le cercueil était arrivé sur la charette de Pierre Tombal. Koura avait tenu à faire partie de ceux qui le porterait et l'avait déposé devant le trou où il reposerait.

Le regard fixé sur le cercueil, il avait pris la main de Mpu, ne la lachant que pour allumer un cierge, et écoutait les paroles du Père Foulke.

Pierre Tombal a écrit:Pierre Tombal écoutait la cérémonie. Il voyait que le frère de la victime était vraiment triste. Il avait croisé la fiancée qui préférait ne garder que les bons souvenirs. Elle n'avait pas pu rester jusqu'au bout. Ils étaient maintenant autour du lot 5, devant la tombe d'Ama et de Despé et ils attendaient la suite de la cérémonie. Le gardien attendait le signal pour ensevelir le cercueil.

Rick a écrit:Rick était légérement en retard à l'enterrement de Leko. Cet homme avait été un ami, un pilier de taverne. Il se souvenait de l'époque où tous les deux, en compagnie de Desperado, faisaient un concours de buveurs de bière. Lui, ne leur arrivait jamais à la cheville, mais c'était très agréable. Leko et son grand sens de l'humour... Leko et son sens de l'entraide... Il n'avait pas hésité à prendre le torchon à la muni, en janvier dernier lorsqu'un cumul de verres étaient entassés sur le bar... Rick les avait lavé, Leko essuyés et Kourandair rangés... sous l'oeil attentif de Tia, maire de l'époque...

Rick se fit le plus discret possible au cimetière. Il y avait déjà le padre et le gardien, ainsi que Kourandair et Mpu.... Mais à part eux, personne.... Le maire était vraiment déçu de cela... Pourtant Leko avait rendu nombre de services... Faut croire que loin des yeux, loin du coeur.

Rick écoutait les paroles de son parrain, d'un air triste. Son regard se porta alors sur les tombes proches, celles d'Ama et celles de Despé... Ses amis lui manquaient. Et en voilà un autre qui partait... Le jeune homme se rapprocha de Koura et lui mit la main sur l'épaule en signe de soutien. Il savait à quel point celui qui était dans ce cercueil, avait compté pour le garde-pêche du village.

foulke a écrit:Mes frères, cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :

Le souvenir d'un ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.

La mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.

Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons revoir Leko quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Leko, à ca qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu.

Le père Foulke fit alors signe au gardien pour qu'il fasse descendre le cercueil.

laurentide a écrit:Au parole de Beusman, je prend un moment de silence puis lui répond

Bien, nous avons fait le tour selon moi.

Comme nous terminons de faire le tour des tombes, nous voyons arriver un groupe de personne de l`autre coté du cimetière.

Nous nous dirigeons dans cette direction, le cortège était diriger par le père Foulke

Écoutant le discourt, je comprends qu`il discute de messire Leko. Un homme que j`ai rencontré a quelque reprise.
Profitant du fait que je suis ici, je décide de resté pour suivre le reste de la cérémonie.

milosa a écrit:Milo apprit l'enterrement de Leko et se dépécha de rentrer de son voyage pour aller assister au très malheureux évènement... Même pas pu lui dire un aurevoir... En arrivant, elle fit le moins de bruit possible... Elle écouta le Père Foulke et se remémorra les instants inoubliables et comiques passés avec son ami... Quel drôle de numéro il faisait... Mais pourquoi s'était il éteint ainsi... En silence... Peut être que personne ne le saura.

Milo sèche une de ses larmes qui coule le long de sa joue...

En ce moment rien ne va plus... Et puis bientôt elle devra partir en retraite... Laisser sa famille un moment...

Elle regarde le cercueil et baisse les yeux... Leko... On ne t'oubliera pas...

Pierre Tombal a écrit:Pierre Tombal avait attendu le signe du Padre pour procéder à l'inhumation proprement dite. Il était étonné de voir si peu de personnes à cet enterrement. Son nouveau client devait être un mal-aimé pour ne pas avoir le droit à l'hommage de ses amis. Mais maintenant, plus rien ne l'étonnait de la part des humains.

Il fit donc basculer lentement le cercueil dans le trou. Il attendit que les proches jetent de la terre sur le corps sans vie du nouvel habitant du cimetière, puis il reboucha le trou, pelletée après pelletée.

Il attendait maintenant que Laurentide vienne graver sur la croix le nom de Leko.

Tiadriel a écrit:Tiadriel s'était pressée pour essayer d'arriver à temps pour l'enterrement de son ami Leko. Malgré ses efforts, elle avait du retard. Elle arriva au moment où le Père Foulke entamait son hommage.
Elle s'approcha discrètement sans faire de bruit.

Elle se recueillit devant le cercueil avant d'essuyer une larme en voyant Leko rejoindre sa dernière demeure. Il serait bien là, aux côtés d'Ama et de Despé.
Elle ramassa une poignée de terre qu'elle jeta sur le cercueil, frissonnant au bruit mat qu'elle fit en touchant le cercueil en bois.

Mpumalanga a écrit:Elle posa sa tête contre l'épaule de Koura. Elle ne retenait plus ses larmes et son coeur était gros. Elle aurait tant voulu que Léko voit leur bébé. Elle avait tant rit au lavoir le jour de la grande lessive ... Léko l'avait aidé à comprendre elui qu'elle aimait.
Mpu lacha la main de Koura et pris une poignée de terre qu'elle laissa tomber sur sur le cercueil de Léko. Elle se signa et murmura

que la paix t'accompagne mon cher Léko tu nous manque tant Elle se pencha et laissa tomber sur le cercueil un petit plumeau en plume d'oie qu'elle avait préparer. Elle sourit tristesse tiens c'est pour que là où tu es parti tu puisses faire le ménage encore

Elle se releva et se blottit dans les bras de Koura pour attendre la fin de la cérémonie.

kourandair a écrit:Il avait écouté le père et laissait ses amis rendre un dernier hommage à Leko. Quand Mpu se baissa pour ramasser une poignée de terre,il fit de même.

Quand elle se blottit dans ses bras il jeta la poignée de terre à son tour sur le cercueil puis décoinça de sa ceinture, la petite fleur détachée de la couronne que leur ami leur avait offert à noël.. Il la laissa tomber sur la boite en murmurant :

Tiens frangin ... les autres sont à la maison pour ne pas t'oublier.. tu manques tant.

Il serra sa fée contre lui essayant de se souvenir des meilleurs moments avec son ami pour ne garder de lui que ses rires.

Pierre Tombal a écrit:Et voilà Leko était désormais six pieds sous terre. Le Père Tombal venait de terminer à l'instant de remplir le trou avec la terre et il avait regardé partir les amis du défunt. L'artiste avait déjà gravé sur la croix, le nom du nouvel habitant du cimetière.



Le Père Tombal regarda le soleil pour se donner une idée de l'heure qu'il pouvait être...

Oh vindiou ! Mais j'avions pas pensé que c'était ce jour d'hui la foire à la bestiole. J'allions voir si j'trouvions point une nouvelle ânesse pour ma carriole.

Le Père Tombal posa donc sa pelle proche de la tombe de Leko et parti en direction du champ de foire.

laurentide a écrit:puisque tous quitait ls lieux j en profitait pour moi aussi vaquer a mes occupation.

azdrine a écrit:Azdrine était de retour au village arvenne qui l'avait connu il y a déjà plusieurs années. Il y avait laissé beaucoup de son temps, de son argent, de son passé, de souvenirs, d'amie ...

Il descendit de sa monture et accrocha celle ci à un arbre.

Il se dirigea ensuite vers l'entrée, passa à proximité de la petite fontaine puis il marcha tout droit, chaque pas en avant lui arrachant une partie de son courage.

C'est déjà en larme qu'il s'agenouilla en bout de l'allée, devant la sépulture de son amie Ama.

Il pleura un long moment avant de lui chuchoter quelques paroles

Quelle dure vie Ama sans toi ...
Tu nous manques à tous tu sais,
toi, ton sourire, ta gentillesse.
Tu me manqueras toujours et je me doute
qu'on te manque aussi.

Je t'ai amené un petit cadeau,
je sais que tu aimais bien cette couleur



Il resta encore de longues minutes là,, profitant de ce moment d'intimité avec Ama. Ensuite il repartit lentement et sortit du cimetière. Peut etre reviendrait il plus tard. Le moment était à a fête dans peu de temps et jamais elle n'aurait voulu un moment de tristesse.

Le grand maitre du Saint Esprit se ressaisi et repartit en compagnie de sa monture, mais à pied cette fois ci.

Rick a écrit:En ce milieu d'après-midi, Rick décida de laisser tomber un peu son travail d'aiguille, pour faire un petit tour au cimetière de Montbrisson. Dans quelques jours, lui et son épouse allaient partir en voyage de noces.

Avant leur départ, le jeune homme voulait une dernière fois honorer la mémoire de ses amis trop tôt disparus. Il se rendit en premier lieu, sur le lot 10, car c'était le plus près de la grille. Là, dans le deuxième emplacement, résidait pour l'éternité, sa première voisine, la sympathique Evemarine. Elle avait accepté de revenir d'Espagne sur un simple pigeon de sa part, malheureusement, ce fut son dernier voyage. De retour, à Montbrisson, elle succomba de manière tragique et inattendue sans que personne ne puisse savoir le fin mot de l'histoire.

Rick avait apporté avec lui plusieurs bouquets de fleurs. Il décida d'en mettre un sur la tombe d'Evemarine.

De jolies violettes qu'il avait cueilli ce matin. Devant la tombe, il s'arrêta un instant pour prier son amie et lui dire qu'elle resterait toujours dans sa mémoire. Ses pas le guidèrent ensuite au lot 20. Là, deux amis à lui étaient couchés. Il y avait Landolfo, un drôle de bonhomme qui cherchait toujours les magouilles mais qui avait un coeur d'or. Un sentiment qu'il cachait le plus possible. Mais grâce à la personne qui était couchée à ses côtés, à jamais, Rick avait découvert son secret : sa générosité. Toupitchoune l'avait devancé de quelques mois dans ce cimetière. Une terrible maladie contractée dans un village voisin avait eu raison d'elle.

Rick s'agenouilla un instant auprès de ses amis avant de commencer son monologue.



Toupit, Lando, vous n'êtes plus là pour veiller sur Epson, votre amie et soeur. Certes, elle est désormais à des lieues de moi, mais quoi qu'il arrive, elle sait que je garde un oeil sur elle et qu'elle peut à tout moment me demander mon aide. Elle n'est plus là pour fleurir votre souvenir, mais je lui ai fait la promesse de la remplacer. Je sais que votre image est à jamais gravée dans sa mémoire et que c'est là, qu'elle cultive le jardin du souvenir. Ces quelques pivoines sont là pour vous prouvez que je continue à veiller sur elle, afin qu'elle vous rejoigne le plus tard possible.

Rick commençait à être un peu nostalgique par toutes ses visites. Mais il tenait à faire ce détour afin de faire perdurer le souvenir de ses amis défunts. Il espérait que Pierre Tombal, le gardien, ne partirait pas, en sachant que Tia, l'accompagnerait pour un long voyage. Il avait toujours dit qu'il restait pour la bourgmestre qui lui avait offert ce poste. Qu'adviendrait-il du cimetière si le vieil homme s'en allait ? Rick ne préféra pas y penser pour l'instant et il continua son chemin.

Puis, Rick repartit en direction du lot 17. Il savait que la grand-mère de son épouse était enterrée là-bas. Il n'avait pas eu la chance de la connaître et ne savait rien d'elle, hormis le fait qu'elle soit l'aïeule de Tia. Cependant, il avait décidé de fleurir les tombes de toutes les personnes qui comptaient pour lui. Il ne connaissait pas Mérone mais il suffisait de savoir qu'elle avait été importante pour Tia, pour qu'elle compte pour lui.

Elle devait avoir été une femme extraordinaire. Et de ce fait, elle méritait une fleur extraordinaire. Il avait trouvé cette rose, chez sa voisine. Et comme cette dernière n'était pas devant chez elle, il avait pris soin de la couper.

C'était une rose magnifique avec deux teintes. Il la renifla un instant puis il la déposa sur la terre.

Dame Mérone, je n'ai pas eu la chance de vous rencontrer. Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. La seule chose que je sais, c'est que vous comptez beaucoup pour votre petite fille, Tiadriel. Désormais, elle est mon épouse et je vous promets de veiller sur elle, comme mon bien le plus précieux. Reposez en paix en sachant qu'elle est en sécurité, auprès de moi.

Rick resta un instant devant la tombe avant de se rendre au lot 13. C'est ici qu'avait été conduite Basiline après sa mort plus que mystérieuse. Elle avait été son adjointe à la mairie pendant quelques jours. Et puis, un jour, elle s'en était allée sans mot dire, et sans que personne ne sache de quoi elle était morte.

Il mit un petit bouquet sur la terre et se recueillit un instant. Ensuite, il ne lui restait plus que le lot 5 à visiter. Un petit lot mais dans lequel, il y avait ses amis les plus proches. Rick avait toujours un petit pincement au coeur lorsqu'il pensait à eux. Il déposa un bouquet de pervenche sur la tombe de son maître de forge et néanmoins amie et un bouquet de lys sur celle de son frère de coeur. Tia lui avait dit que c'était le lys sa fleur préférée.





Ama, ton souvenir reste gravée dans mon coeur. Tu es partie trop tôt, sans un mot. Mais tant qu'il y aura dans ce village des personnes qui penseront à toi, ton souvenir perdurera. Et même si beaucoup des villageois ne te connaissent pas, il y aura toujours quelqu'un qui fera retentir ton nom. Toi qui fut de Montbrisson, l'ange, tu resteras toujours l'âme de ce village. Néanmoins, son âme est en train de se ternir et j'espère qu'elle va gagner son combat contre le naufrage qu'elle ait en train de connaître. Pour que vive Montbrisson, de là-haut, apporte leur la lumière qui les guidera dans ce parcours ténébreux.

Puis, Rick s'avança jusqu'à la tombe de Despérado.

Despé, mon ami fidèle, mon frère de coeur. Tu es parti toi aussi beaucoup trop tôt, en laissant une fiancée épleurée. L'amitié que j'avais pour ta compagne s'est peu à peu transformée en amour avant de se concrétiser par notre union. Je sais que de là-haut, tu approuves cela car tu la sais enfin heureuse. En plus, je suis sûr que là-haut sur ton nuage, tu t'amuses avec ton âne. Tu es l'animateur vedette de nos tavernes qui ont perdues bien souvent leur joie de vivre. Ta présence était toujours un moment joyeux où l'on oubliait les durs moments de nos journées. Repose en paix, mon frère.

Rick avait fini son tour, mais il resta un instant encore devant la tombe de ses amis. Leko les avait rejoint récemment et il décida de se recueillir pour lui à nouveau.

Selenic. a écrit:En ce triste jour, Selenic s'avanca traînant une lourde charge derrière elle.
Cherchant désesperement une tombe, elle la trouva..Dans un coin, caché à l'abris des regards: Hiro69.

Retenant comme elle put ses larmes, elle déposa l'immense baleine sur la tombe de son aimé en murmurant " ...j'espère que ou que tu sois, elle te seras utile..."

Se rendant compte de la bêtise qu'elle venait de dire, elle sourit tristement, se recueillant un moment

goldorack a écrit:Goldorack entra dans le cimetère. Il vit le gardien et l'interpella

Excusez moi de vous déranger Messire, mais pouvez vous me dire si tout les habitants terminent ici? faut-il payer une concession pour ne point finir dans la fosse commune, ou dois-t-on le mériter?
Et puis je vois les gens se receuillir toujours sur les même tombes, celles délaissées sont trop vieilles?
Enfin une dernière question, que j'ai également posé au maire. Pouvez vous me parler de Messire Castorcanard qui repose ici? Pourquoi personne ne va jamais voir cet individu, alors qu'il est le seul connu àl'autre bout du Royaume?
Si, encore une question: Desperado est mort à l'église? est ce vrai? comment est ce possible? Est ce à cause de sa vie dissolue?

Heu, je vous mitraille là, allez y, je vous laisse la parole

Pierre Tombal a écrit:Pierre était en train de nettoyer les allées du cimetière lorsqu'il vit arriver un inconnu. Celui-ci, après l'avoir interpellé, le salua et l'inonda de questions.

Excusez moi de vous déranger Messire, mais pouvez vous me dire si tout les habitants terminent ici? faut-il payer une concession pour ne point finir dans la fosse commune, ou dois-t-on le mériter?
Et puis je vois les gens se receuillir toujours sur les même tombes, celles délaissées sont trop vieilles?
Enfin une dernière question, que j'ai également posé au maire. Pouvez vous me parler de Messire Castorcanard qui repose ici? Pourquoi personne ne va jamais voir cet individu, alors qu'il est le seul connu àl'autre bout du Royaume?
Si, encore une question: Desperado est mort à l'église? est ce vrai? comment est ce possible? Est ce à cause de sa vie dissolue?

Heu, je vous mitraille là, allez y, je vous laisse la parole.

Le pauvre gardien se gratta la tête. Allait-il réussir à répondre à tout ? Certes il avait une bonne mémoire mais autant de questions sans prendre son souffle c'était extraordinaire.

Ben le b'njour sieur ! Ben quand que vous vous interrogez, vous y allez pas a'ec le dos de la cuiller. Ben, j'avions essayé de répondre à tout. En 'fet les morts finissent tous six pieds sous terre, sauf cas exceptionnel. Si j'avions été préviendu par la famille, il a le droit à une jolie stèle faite par mon ami l'artiste. Mais si j'étions préviendu par les voisins gênés par l'odeur du cadavre en décomposition, ben le mort il finit dans la fosse commune.

Puis si on apprend la mort d'un gars du village ailleurs que dans nos murs, ben on les met sur le panneau qu'est là bas.

Ben si vous voyez toujours les mêmes tombes visitées, c'est peut-être ben parce que c'est toujours les mêmes visiteurs. Mais ici aucune tombe n'est laissée à l'abandon, car j'veille au grain. Z'avez vu des mauvaises herbes ici ? Hein ? Ben non, vous les avez pas vu, parce que j'avions tout désherbé. Vous auriez dû voir cela avant que Dame Tiadriel, l'ancienne bourgmestre elle me dise : Sieur Pierre Tombal, vous voulez bien vous occupez du cimetière pour Montbrisson ? Une dame formidable que cette dame...

Pierre reprit son souffle et réfléchit un instant en se grattant la tête sous sa casquette.

Quoi que c'était la dernière question ? Ah oui, j'me souvins. C'était au sujet de l'ancien bourgmestre. J'savions pas si on en parle dans tout le royaume, mais ce que je savions c'est que Castorcanard c'est y pas un homme mais c'était une dame. Alors je savions pas ce que vous avez entendu à son sujet mais si déjà les gens connaissent pas la personne, m'est avis qu'ils disent des bêtises. J'savions pas grand chose sur c'te maire à part qu'elle a fait couler beaucoup d'encre. Paraîtrait qu'elle aurait gagné les élections contre la bourgmestre en présence, Dame Amadeus, et cela à la grande surprise générale. Paraîtrait que certains lui ont pas pardonné cela et que son mandat aviez été très houleux. Alors après j'savions pas ce qui s'est passé exactement car j'étions à la guerre à c'te période.

Cependant, j'peux vous dire que si elle est enterrée dans le cimetière, c'est pas qu'elle est pestiférée car z'avait pas de famille dans le coin. Alors elle aurait pu finir dans la fosse comme beaucoup, mais la mairie a choisi de lui donner une place. Alors pourquoi au fond, ça c'est une drôle de question. Aujou'd'hui le cimetière étions pas très complet car il vient d'être rénové comme j'vous l'avions dit ce tantôt, mais dans quelques années, ben ce maire il aura des voisins d'éternité et j'pensions qu'elle s'en plaindra pas. Moi, j'mets le cadavre au plus près quand on me dit pas où le mettre. J'va pas chercher le midi à le quatorze heures.

Pierre se demandait s'il avait répondu à tout. Il croyait avoir fait le point mais il essaya de se rappeler ce que l'inconnu lui avait demandé. Il se tapa le front en disant.

Ah, j'allions oublier. Vous causiez du Despérado ? Là encore, sieur c'est y des carabistouilles qu'on vous avions raconté car j'avions entendu parlé de lui par Dame Tiadriel et j'savions qu'il est point mort dans l'Eglise. Il a été lâchement attaqué sur la route du monastère qui le conduisait jusqu'à sa fiancée. Le brigand le savais riche et l'a mis dans le guet apens.

Le gardien regarda l'homme et ajouta.

J'savions pas qui c'est qui vous a parlé de mes morts et pourquoi vous vous y intéressez ainsi, mais j'savions une chose c'est que vous écoutez trop toutes les carabistouilles qu'on vous dit sur les gens et ça ça peut vous jouer des tours sieur.

Z'avez besoin d'autre choses, où je pouvions continuer à m'occuper de mes tombes. Parce que j'voudras pas qu'un autre inconnu me dise que les tombes soient délaissées dans ce cimetière.

Le Père Tombal n'aimait pas trop l'idée qu'on lui dise que son cimetière était délaissé et que certaines tombes n'avaient pas le même traitement que les autres, parce que le défunt n'était pas de son goût. Lui, ne connaissait pas la plupart des gens enterrés ici mais que lui importait le passé des gens, lui, il se devait de continuer à honorer leur mémoire, sans s'occuper de cela. Il était aussi déçu que certains villageois ne passent pas par ses services professionnels pour enterrer les membres de leur famille.

Gypsie a écrit:Heureusement, Pierre Tombal s'occupait toujours du cimetière, et chacun venant se recueillir sur la tombe de l'être cher, ne pouvait qu'admirer son travail. Aucune fleur fânée sur une tombe, les allées étaient bien nettes, entretenues, les plaques nettoyées... Ils reposaient tous en paix...

Shel_Ezeil a écrit:Shel se rendait au cimetière saluer ses compagnons disparus. Il déambula un peu dans les allées toujours aussi bien entretenues. Pierre Tombal offrait vraiment une dernière demeure digne de ce nom aux villageois.

Il marchait à pas lent, regardant les noms sur les stèles. Il lut celui de CastorCanard. Sa marraine d'accueil, elle lui avait donné quelques conseils, lui disant de rester lui-même et de ne pas courber l'échine. Elle avait du tempérament même si ses opinions étaient controversés. Il était encore nouveau en ce village pour tout comprendre mai il ne la remercierais jamais assez pour sa franchise. Elle serait surement heureuse de voir où il était arrivé et tout cela en respectant ces principes, dit ce que tu penses et fais ce que tu promets.

Il chipa une fleur dans les allées en espérant que celui-ci ne lui tiendrais pas trop rigueur et la déposa sur la tombe de celle qui avait un guide pour lui à ses débuts.

Il continua son chemin et trouva enfin la tombe de son ancien Commandant et Capitaine : Otchoa. Il s'arrêta un instant et fit un prière en souvenir puis comme s'il était présent il dit :

"Si tu voyais la garnison maintenant, on retrouve peu à peu cette ambiance passée même s'il reste encore du boulot pour arrivé à ce que çà avait été. Les hommes et femmes de la garnison s'entrainent dur pour honorer la mémoire de ce que vous avez tous fait, tu serais fier d'eux.

Nous avons gagné le Championnat de Soule, tu nous as quitté trop tôt Capitaine, cette victoire, nous te la dédions, LaurentDuMoulin fais un sacré boulot même si l'adversaire se fait un malin plaisir de le poutrer durant les matchs. Il n'a même pas pu voir notre victoire qu'il était Ko mais c'était un beau match et ce que nous connaissons, nous te le devons."

Il salua son compagnon d'armes disparu et se dirigea vers la cabane du Père Tombal où celui-ci comme à son habitude s'affairait à la tâche.

"Bonjour Sieur Pierre Tombal, comme toujours vous honorez de la plus belle façon nos compagnons disparus avec un cimetière aussi bien entretenu. Si vous avez besoin d'aide n'hésiter pas à nous le demander, nous avons pas oublier nos engagements même si nos frères combattent au Nord du Royaume. Ceux encore à Montbrisson se feront un honneur de respecter les engagements de notre ami Otchoa. Encore merci pour le soin que vous apportez aux allées et aux tombes."

Pierre Tombal a écrit:Pierre Tombal oeuvrait toujours pour le cimetière du village. Il avait moins d'entrain qu'auparavant dans cette lourde tâche. Il y avait tellement peu de personnes qui venait le voir.

Il apercevait de temps à autre la rectrice qui, en bonne aristolécienne, venait se recueillir sur la tombe de ses proches. Mais en femme très occupée, elle passait pas le voir. Il pensait que ses concitoyens l'avaient oublié, comme ils avaient oublié leurs défunts.

Il ne faisait que le strict minimum dans le cimetière, en proie à un grand désespoir. Il avait eu vent de plusieurs décès ses derniers temps et tous s'étaient passé sans faire appel à lui. Des simples anonymes ou comme cette grande dame morte à la guerre, il n'avait pas été informé. C'est le quand dira-t-on du marché qui lui avait apporté la nouvelle. Les rumeurs, qui lui apprenaient son métier. C'était vraiment n'importe quoi.

Enfermé dans sa cabane, il entendit toquer. Il alla ouvrir, se demandant qui pouvait avoir besoin de lui. Le maire ? Un conseiller ? La meilleure solution était d'aller ouvrir. A l'extérieur, il y avait un militaire. Mais pas n'importe lequel, celui qui l'aidait de temps en temps avec l'artiste.

Pierre lui sourit et l'invita à entrer.

Bonjour Sieur Pierre Tombal, comme toujours vous honorez de la plus belle façon nos compagnons disparus avec un cimetière aussi bien entretenu. Si vous avez besoin d'aide n'hésiter pas à nous le demander, nous avons pas oublier nos engagements même si nos frères combattent au Nord du Royaume. Ceux encore à Montbrisson se feront un honneur de respecter les engagements de notre ami Otchoa. Encore merci pour le soin que vous apportez aux allées et aux tombes."

Ben le b'jour soldat. Ben j'voudra bien faire appel à vous, mais j'crois que le village n'a plus besoin d'un fossoyeur... J'pensions qu'il n'a plus besoin de moi ! Ma si j'avions besoin d'aide, j'vous le fera savoir.

Vous vouliez un ch'tit verre dans le gosier ?

Shel_Ezeil a écrit:Ben le b'jour soldat. Ben j'voudra bien faire appel à vous, mais j'crois que le village n'a plus besoin d'un fossoyeur... J'pensions qu'il n'a plus besoin de moi ! Ma si j'avions besoin d'aide, j'vous le fera savoir.

Le Sergent Shel fut surprit et navré d'entendre de telles paroles venant d'un tel homme que le sieur Pierre Tombal. Lui si plein d'entrain, ne rechignant jamais à la tâche et faisant toujours en sorte de remonter le moral des proches des disparus.

"Excusez-moi sieur Pierre Tombal, je ne peux acceptez d'entendre que vous pensiez que nous n'avions plus besoin de vous et votre expérience. Depuis tant d'années vous avez entretenu le cimetière, faisant de cet endroit un lieu de recueil pour les familles et les amis des disparus. Je conçois que l'attitude des villageois ou des militaires aient put vous peiner et je voudrais m'en excuser pour eux.

Les conflits au nord contre les forces bretonnes et la perte de Dame Oya a mis le feu au poudres de ces amis et compagnons d'armes qui sont partis dans le but d'honorer sa mémoire mais ce n'est que blessure qu'il en ressort au final. Je ne sais même pas ce qu'ils ont prévu pour le corps de leur Commandant car Dame Oya était ainsi considéré par eux. A voir la lassitude sur votre visage, j'ai bien l'impression qu'il n'ait fait appel à vous pour lui offrir une dernière demeure.

Par contre nous venons de trouver le corps sans vie d'un de nos soldats près d'un bosquet sur les petites routes. Il semblerait qu'il n'ait pas survécu à cette rencontre. Un jeune soldat, Peyoo,un tantinet tapant sur les nerfs mais finalement cela nous faisait plus rire qu'autre chose. Serait-il possible de lui faire une mise en terre? J'ai vu que vous aviez à une partie du cimetière où étaient enterrer d'autres soldats tombés sur les routes. Ils sera surement content la-haut de ne pas se retrouver parmi d'illustre inconnu pour lui mais parmi d'autres hommes d'armes."

Ayant fini de parler Shel souffla un peu essuyant son front qui chauffait sous le soleil.

Vous vouliez un ch'tit verre dans le gosier ?
"Ha avec ce temps et la chaleur qui en découle, çà serait avec plaisir que j'accepte un ch'tit verre dans le gosier. De quoi se rafraîchir un peu"

Pierre Tombal a écrit:Excusez-moi sieur Pierre Tombal, je ne peux acceptez d'entendre que vous pensiez que nous n'avions plus besoin de vous et votre expérience. Depuis tant d'années vous avez entretenu le cimetière, faisant de cet endroit un lieu de recueil pour les familles et les amis des disparus. Je conçois que l'attitude des villageois ou des militaires aient put vous peiner et je voudrais m'en excuser pour eux.

Les conflits au nord contre les forces bretonnes et la perte de Dame Oya a mis le feu au poudres de ces amis et compagnons d'armes qui sont partis dans le but d'honorer sa mémoire mais ce n'est que blessure qu'il en ressort au final. Je ne sais même pas ce qu'ils ont prévu pour le corps de leur Commandant car Dame Oya était ainsi considéré par eux. A voir la lassitude sur votre visage, j'ai bien l'impression qu'il n'ait fait appel à vous pour lui offrir une dernière demeure.

Par contre nous venons de trouver le corps sans vie d'un de nos soldats près d'un bosquet sur les petites routes. Il semblerait qu'il n'ait pas survécu à cette rencontre. Un jeune soldat, Peyoo,un tantinet tapant sur les nerfs mais finalement cela nous faisait plus rire qu'autre chose. Serait-il possible de lui faire une mise en terre? J'ai vu que vous aviez à une partie du cimetière où étaient enterrer d'autres soldats tombés sur les routes. Ils sera surement content la-haut de ne pas se retrouver parmi d'illustre inconnu pour lui mais parmi d'autres hommes d'armes."

Pierre Tombal sourit à ses mots. Ce soldat était vraiment différent de ceux qu'il avait tant cotoyé durant sa jeunesse et dans ce village. Il restait le lien entre le cimetière et la mairie et il trouvait cela vraiment bien. Il leur servit deux verres de rosés, puis il trinqua avec lui.

Vous a'ez raison, je n'a dev'ais point me lamenter cause qui y a pas de macchabée dans c'te village. C'est y une bonne chose j'avions trouvé. Pour lors, j'avions donc un client...

Pierre Tombal n'était pas mécontent de se remettre au travail. Il n'était pas contre que les familles viennent jeter leurs cadavres dans la fosse commune, mais il aurait aimé avoir un petit mot pour qu'il sache à quel moment aller mettre de la chaux dans le trou. Ce serait un comble si la peste arrivait à cause d'un cimetière mal entretenu. Il s'en voudrait un peu. Le gardien but son verre en une rasade.

Allions rinçons nous le gosier un peu plus. Z'êtes mon premier visiteur depuis.....

Pierre comptait sur ses doigts malgré le fait qu'il n'était pas instruit. C'est peut-être ce qui expliquait qu'il avait tendance à l'exagération.

Depuis, au moins six mois.... J'apercevions de temps en temps la dame Rectrice, fervente adepte du recueillement. Avant, j'avions aussi un sieur qui boîtait mais j'le voyons plus depuis.... pfiou au moins.... Paraît qu'il est parti guerroyer.

Après une nouvelle tournée, Pierre se tourna vers le soldat....

Bon sergent, l'est caché où votre défunt ? Vous v'lez que je vienne l'y mettre ses habits d'apparat ? C'étions pas une tâche facile que d'habiller un raide. Vous v'lez que je passions à la caserne ou alors chez lui ?

Ladyday a écrit: Lady revenant du marché son panier sous son bras remplit de légumes et de bouquets de fleurs , poussa la grille du cimetière.

il y avait bien longtemps , qu'elle n'était venue dans ce lieu si paisible , où les gens dormaient sous terre d'un repos éternels.


elle traversa l'allée entourer d'arbres centenaires , elle regardait chaque stèle , tout était calme en ce bel été , les papillons de mille couleurs volées autour des tombes.


, elle fit une prière silencieuse en marchant tranquillement pour le repos de leurs âmes , et elle traversa tout l'allée du cimetière pour reprendre le chemin vers l'église , en refermant la grille de fer forgée derrière .

Shel_Ezeil a écrit:La boisson offerte était fraiche et fort agréable avec ce beau temps. Il écoutait avec attention les paroles du gardien du cimetière, apprenant que Dame Gypsie venait souvent se recueillir. Cela ne l’étonnait guère, c’était une femme pieuse.

« Un sieur boiteux ? Je dois être trop souvent sur les routes car je ne vois pas de qui vous parlez mais en effet beaucoup de monde sont monté guerroyer mais fort heureusement le conflit a prit fin, pour le bonheur de tous malgré les nombreux blessés.

Cà fera du bien de retrouver nos compagnons et amis. Buvons à leur santé. »

Shel but une gorgée et trouva fort savoureuse la boisson.
« Elle est bien bonne votre boisson, qu’est-ce donc ? »

Bon sergent, l'est caché où votre défunt ? Vous v'lez que je vienne l'y mettre ses habits d'apparat ? C'étions pas une tâche facile que d'habiller un raide. Vous v'lez que je passions à la caserne ou alors chez lui ?

Shel apprécia la proposition du sieur Pierre Tombal. Il n’était point habitué à ce genre de chose. La vie l’avait bien malheureusement habitué à assister aux funérailles de certains de ses compagnons d’armes.

« S’il ne serait pas bien mort, j’aurais pu penser que c’est encore un de ses tours pour nous faire râler mais malheureusement ce n’est pas le cas. Au moins on l’a trouvé dans une tenue décente et non avec son costume de femme qu’il se plaisait à mettre pour essayer de recruter de nouvelles recrues. Heureusement qu’il a arrêté ses fonctions de recruteur car cela donnait un air de carnaval à notre garnison et l’opinion des villageois s’en faisait ressentir, comme si nous n’étions pas sérieux alors que nous prenons à cœur de préserver la sécurité du village et du Duché même si les routes restent dangereuses du fait des impératif budgétaire du Duché.

Nous avons mis sa dépouille dans une pièce près de l’infirmerie où sont mis les soldats défunts avant d’avoir l’honneur de passer dans leur dernière demeure par vos soins. N’étant pas un spécialiste de l’habillement des morts, j’apprécierais volonté votre aide. »

Ils se mirent en route, tirant la charrette où reposerait le corps, vers la garnison où les soldats les saluèrent. Certains ne connaissaient pas le sieur Pierre Tombal mais ceux le connaissant le saluèrent des plus respectueusement, le remerciant de la sorte pour le remercier de permettre à leurs compagnons défunt de rejoindre leur dernière demeure.

Ils arrivèrent enfin à destination et sans hésitation, Shel le vit mettre une tenue plus honorable au défunt. L’aisance avec laquelle il faisait cela malgré la rudesse du corps étonna Shel. Le temps étaient passé bien vite, il était déjà la mi-journée et une pause serait la bien venue.

« Que diriez-vous de faire une pause pour nous restaurer ? Vous me ferez bien l’honneur de partager notre table avant de lui faire faire son dernier voyage ? »

Pierre Tombal a écrit:[Dans la maison du gardien du cimetière]

Elle est bien bonne votre boisson, qu’est-ce donc ?

Pierre sourit à cette question....

Ben soldat, ça y est une boisson de ma composition... J'la faisions moi-même avec les fruits que je ramassions à droite et à gauche... J'l'avions appelé le Bougnat... Je le faisions avec différents fruits et alcool... Ma celui-ci, j'l'avions préparé avec de la cerise... Ma je vous dirais point ce que j'y avons ajouté. C'étions un secret de famille que j'transmettions un jour à mes descendants si j'arrivions à trouver une damoiselle qui veuille de moi...

Le gardien souriait avec sa bouche légérement édentée. Il aurait été difficile de lui donner un âge. Etait-il jeune ou vieux ? Certains l'avaient entendu dire qu'il avait fait de nombreuses guerres étant plus jeunes mais les guerres étaient loin dans le passé. Certains autres prétendaient l'avoir vu grandir mais lui parlait d'un autre lieu où il avait vu le jour... L'homme était mystérieux et secret et c'est pour cela qu'il gardait si bien le cimetière. Avec lui, le secret des défunts était définitivement scellé. Les livreraient-ils sous la torture ? Certains pouvaient le penser, mais on avait entendu dire de lui qu'il avait souffert par le passé. Certains pensaient que c'était une femme. D'autres que c'était la guere qui l'avait rendu ainsi. Difficile vraiment à dire qui était dans le tort ou dans le vrai. Certaines personnes avaient tenté de lui donner de l'argent pour lui estorquer les derniers mots d'un mourrant ou ce qu'ils avaient emporté avec eux. Mais le gardien n'avait cure de l'argent.

La mairie lui offrait gracieusement le logement et un petit pécule pour subvenir à ses besoins. Ensuite, il n'hésitait pas à revendre les vers de terre qu'il trouvait en creusant les trous et en les revendant aux pêcheurs. Il les échangeait d'ailleurs contre de la nourriture. Alors qu'aurait-il fait d'argent ? Certains prétendaient qu'il n'hésitait pas à se servir dans la poche des mourrants, mais personne n'avait vraiment pu le prouver....

S’il ne serait pas bien mort, j’aurais pu penser que c’est encore un de ses tours pour nous faire râler mais malheureusement ce n’est pas le cas. Au moins on l’a trouvé dans une tenue décente et non avec son costume de femme qu’il se plaisait à mettre pour essayer de recruter de nouvelles recrues. Heureusement qu’il a arrêté ses fonctions de recruteur car cela donnait un air de carnaval à notre garnison et l’opinion des villageois s’en faisait ressentir, comme si nous n’étions pas sérieux alors que nous prenons à cœur de préserver la sécurité du village et du Duché même si les routes restent dangereuses du fait des impératif budgétaire du Duché.

Nous avons mis sa dépouille dans une pièce près de l’infirmerie où sont mis les soldats défunts avant d’avoir l’honneur de passer dans leur dernière demeure par vos soins. N’étant pas un spécialiste de l’habillement des morts, j’apprécierais volonté votre aide.

C'est y normal que vous ne soyez pas habitué à ce genre d'exercice, Sergent... Vous c'est plutôt les armes et la défense du village, moi c'étions plutôt la dernière demeure des plus courageux et des autres.

Après avoir fini leur verre, le Père Tombal attacha la charette à sa mule, avec l'aide du militaire. Puis ils arrivèrent à la garnison où les militaires le saluèrent chaleureusement. Certains n'hésitèrent pas à venir lui serrer la main et à le remercier de ce qu'il faisait. Le pauvre homme rougissait un peu devant tant de gentillesse et de sympathie... Il hocha la tête à chaque compliment en souriant, puis il remercia à leur tour les valeureux défenseurs du village.

[A la garnison de Montbrisson]

Shel le conduisit jusqu'à l'infirmerie de la garnison et lui donna la tenue d'apparat du militaire. Le vieil homme la déposa sur une chaise et il commença à s'occuper du mort. D'abord, il commença par lui rendre un aspect honorable que la mort était en train de lui enlever. Il ne fallait pas que l'on voye que le corps commençait à se décrépir lentement. Donc avec quelques produits qu'il préparait lui-même, il commença à maquiller le défunt. Il était étonné que le militaire veuille rester avec lui. C'était bien la première fois qu'on assistait à son macabre spectacle. Mais il n'était pas contre. Ainsi, peut-être que si un jour, il ne pouvait plus assurer la charge du gardien du cimetière, ce dernier le remplacera allégrement. Il se décida donc de lui expliquer ce qu'il faisait.

Il avait tellement l'habitude que ses mouvements étaient naturels et qu'il n'y prêtait plus attention. Une fois le corps présentable, Pierre se mit en quête de lui oter ses habits. La raideur du corps ne l'aidait pas, mais il savait comment palier à ce soucis. Pour la dernière fois nu, le défunt fut ensuite rhabillé par les soins du Père Tombal. Rapidement, il lui enfila ses sous-vêtements, puis le pantalon un peu élimé mais encore en bon état du soldat. Il ne lui restait plus qu'à rajouter la chemise de corps et le veston qui lui donnait un air magnifique. Sur sa poitrine, très peu de décoration et d'insignes... Sûrement que le soldat n'était pas si valeureux que cela... Il n'osa pas aborder le sujet avec le sergent. Après tout, ce n'était pas son problème. Lui, il n'était là que pour veiller à ce que la cérémonie se passe bien et que le défunt puisse prétendre à une demeure décente pour l'éternité.

Pierre ajouta la dernière touche au macchabée en lui croisant les bras sur la poitrine, enserrant dans ses mains, la garde de son épée. Il ajouta le chapeau militaire sur les mains. Puis, il se recula pour voir ce que cela donnait. Il était assez fier du résultat. Ses camarades soldats pourraient venir lui dire un dernier adieu. Le maquillage était suffisant pour la journée.

A la fin du travail, le sergent l'invita à s'asseoir au mess, la cantine militaire et à partager leur pitance.

Que diriez-vous de faire une pause pour nous restaurer ? Vous me ferez bien l’honneur de partager notre table avant de lui faire faire son dernier voyage ?

C'est y un grand honneur que vous me fassiez là, Sergent... Et j'acceptions avec plaisir de partager la table des valeureux soldats de Montbrisson.

Pierre suivit alors Shel dans les dédales de la caserne, tout en continuant à saluer les différentes personnes qu'ils rencontraient. Puis, assis aux côtés de son aide d'un jour, Pierre partagea les différents aliments qu'on lui proposait. Cette convivialité et cette bonne humeur qu'il retrouvait autour de cette table, le rendit un brin nostalgique. Il avait déjà eu l'occasion de s'asseoir dans un mess, il y avait très longtemps, a une époque totalement révolue. Lui aussi avait été soldat, pendant de nombreuses années et il y serait peut-être resté, sans ce dramatique accident où il avait perdu goût à la vie militaire. Une soirée bien arrosée, trop bien arrosée d'ailleurs... Une soirée qu'il avait préférée rayer de sa mémoire pour tenter d'oublier ce qui s'était passé... Et peut-être était-il devenu gardien du cimetière à la demande de Dame Tiadriel pour expier ses fautes... Nul ne le savait et nul ne le saurait jamais....

Il cacha sa nostalgie en plaisantant avec les autres et en riant de tout et de rien. Le repas était désormais fini et le Père Tombal se leva non sans avoir remercier une nouvelle fois ses voisins de table. Puis, il se rendit avec l'assistance de Shel, jusqu'au défunt. Il ne lui restait plus qu'à le mettre dans sa dernière demeure. Le cercueil attendait sur les côtés, que l'on y mette pour la dernière fois, le corps qui pourrirait avec le bois, au fond de la terre. Le sergent l'aida une nouvelle fois à transporter le corps, puis lorsque ce fut fait, Pierre cloua le couvercle.

Voilà qui est fait, Sergent... J'avions besoin de quatres porteurs pour le conduire dans la charette et après pour le descendre dans le trou. Z'avez ça en stock ?

Furax974 a écrit:Sur le chemin de la mairie furax passa par le cimetière, endroit calme et accueillant, propice au recueillement.

S'arrêtant devant une tombe il se signa, mis un genou en terre et pria pour les nombreux amis qui reposaient la ainsi que pour tous ceux qu'il avait croisé un jour et étaient tombé sur les champs de bataille sans même avoir parfois droit à une sépulture décente

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie Eternelle.

Gypsie a écrit:En l'absence de Pierre Tombal, c'étaient des gens de la chatellenie de Saint Maurice qui s'étaient chargés de creuser la tombe. Près de celle d'Odin avait précisé la vicomtesse, afin qu'ils puissent se tenir compagnie et discuter économie, entre deux plaisanteries. Car ils s'entendaient bien tous les deux, celui qui fut un jour conseiller au marché de Montbrison, et le maire de l'époque.

Maigre cortège pénétra dans le cimetière, petite procession derrière le curé qui après une dernière sainte parole fit signe aux porteurs de glisser le cercueil dans le trou. Dans le noir. Il serait bientôt recouvert de terre, ce serait le noir absolu dans le silence le plus complet. Coeur qui se serre à cette idée, vite chassée en songeant aux derniers écrits du filleul aimé. Il est heureux là haut... alors qu'il allait plutôt... en bas. Son corps, pas son âme déjà si élevée de son vivant, si...haut et si près de tout et de tous.

Personne rare, comme on en connait peu dans sa vie. Une larme coule encore, essuyée d'un geste de la main. Un regard alentour, retarder le dernier moment, le dernier instant. Faire semblant, tenter de refuser la réalité en s'intéressant aux fleurs fanées sur les tombes voisines. Promesse faite alors d'une prochaine visite, venir les bras chargés de fleurs, s'adresser à chacun, leur dire qu'on pense à eux, toujours...

Retour à l'évidence, les yeux sont rivés sur elle. Elle se penche, prend une poignée de terre... tu redeviendra poussière... tu n'es que poussière... la poussière d'un ange, une poussière d'étoile luisant déjà dans le ciel. Terre qui tombe mollement sur le bois dans un sinistre bruit de fin. Car c'est ici la fin ou le début ? La fin de ce sentier parcouru main dans la main, côte à côte ou de loin... et toujours si proches, dans le coeur. Le coeur peut s'arrêter de battre, mais pas d'aimer.

C'est le dernier rendez vous, celui que l'on manque toujours, celui donné malgré soi à la mort, mais qu'est ce donc ce rendez vous éternellement manqué, car la présence de l'une signifie l'absence de l'autre...

Long et profond soupir, regard vers le curé, comme s'il pouvait donner une réponse, puis les yeux se tournent vers Jazon qui fait quelques pas, pose une main réconfortante sur l'épaule de la marraine malheureuse, et de l'autre, sort une plume de sa poche, la tend à Gypsie. Plume bleuie par l'encre renversée en expirant le dernier souffle... Bout de bois embrassé du bout des lèvres et jeté au fond, dans ce trou bientôt refermé.

Au revoir Pharacaë, que la terre te soit légère...

Attendre quelques instants, puis, dans cet après midi qui s'enfuit, quitter ce lieu de recueillement, de silence et de paix. C'est fini.

Ladyday a écrit:Lady rabattu son capuchon de sa cape sous un vent frais qui s'était levée, et les branches des arbres se tendaient vers les tombes comme si elles murmurer des mots apaisant ,pour le repos des âmes qui dormaient sous terre.

Frissonnante , elle traversa l'allée du cimetière ,et déposa sur chaque tombe des bouquets de liserons qu'elle avait acheter au marché , sur chaque stèle .

elle repris d'un pas rapide ,la sortie du cimetière ,et se dirigea vers les ruelles du village frissonnant sous le vent qui faisait voler sa cape de laine , L'automne arrivant , les tombes serait recouvertes de feuilles de belles couleurs .

--Pierre_Tombal a écrit:Ce matin-là, il faisait frisquet dans les rues de Montbrisson. Le Père Tombal avait allumé un feu de cheminée avant de boire son café aromatisé à la gnole. Il faisait lui-même son propre alcool avec les fruits qu'il distillait quand il avait le temps. Et du temps, il en avait énormément depuis quelque temps. Le dispensaire était envahi par de drôles de villageois aux moeurs plus qu'étranges et aux maladies incurables et plus que troubles.

D'ailleurs, depuis que les enfants apparaissaient à peine la femme fécondée, le vieux gardien du cimetière n'osait y mettre les pieds. Il n'était pas peur et n'avait pas peur de la mort. D'ailleurs, c'était son gagne pain. Mais, il craignait le Diable et il était certain que ces nouveaux habitants étaient habités par le Malin. Comment cela pourrait-il en être autrement d'ailleurs ? Il aurait aimé en parler au Père Foulke mais ce dernier était tombé gravement malade. Il ne connaissait pas suffisament le Père Queine, le remplaçant pour lui demander son avis sur la question.

Toujours est-il que depuis qu'il se faisait plus rare au dispensaire et depuis que les morts se faisaient enterrer par leurs proches, sans passer par lui, le pauvre Pierre n'avait plus grand chose à faire. Il envisageait sérieusement de se mettre à la retraite. Il n'avait aucune consigne de la part de la mairie. Mais il avait donné sa parole à la bourgmestre d'alors, de servir Montbrisson et son cimetière. Mais si le village n'avait plus besoin de lui, demeurait-il utile pour la communauté montbrissonnaise ? Il ne le savait pas et attendait un signe du destin pour choisir pour lui.

Néanmoins, il se décida après son café alcoolisé de faire un peu de travail dans le cimetière. Il eut l'agréable surprise de trouver toutes les tombes ornées d'une fleur de liseron. Ce n'était pas dans l'habitude de la rectrice de fleurir toutes les tombes, surtout avec cette fleur. Et à sa connaissance, peu de personnes venait au cimetière sans avoir un proche à y conduire. Peut-être qu'à l'occasion, il verrait la mystérieuse fleuriste. Pour l'heure, il avait décidé d'aller graver le nom du dernier habitant du cimetière. Cela faisait des jours et des jours qu'il était là, mais le gardien n'avait pas pris la peine de le faire avant. Goût de fatigue ? Coup de fainéantise ? Il ne savait pas. La seule chose qu'il savait c'est que depuis plusieurs semaines, son métier ne l'intéressait pas autant qu'avant. Si au moins les villageois s'intéressaient à son travail et n'oubliaient pas son existence, peut-être serait-il plus enclin à remettre du coeur à l'ouvrage, comme au temps longtemps de ses débuts. Peut-être mais pas certain.... Le destin ne tarderait certainement pas à lui envoyer un message pour lui indiquer la marche à suivre.

Laurentide a écrit:Passant en coup de vent devant le cimetière, je remarque messire pièrre tombal toujours a entretenir le cimetière.
M`approchant de lui pour tout simplement le salué, histoire de connaître de bonne ou mauvaise histoire. Hé oui cet endroit est propice aux tristes histoires.

Bonjour messire belle journée pour entretenir l`endroit.
Qui sont les nouveaux arrivant, toujours autant d`ouvrage.
Besoins d`un coup de main .

--Pierre_Tombal a écrit:Le gardien du cimetière se promenait d'allée en allée pour voir si aucune stèle et aucune fleur n'avait eu à souffrir du froid. Soudain, il entendit une voix qu'il connaissait bien :

Bonjour messire belle journée pour entretenir l'endroit.
Qui sont les nouveaux arrivants, toujours autant d'ouvrage.
Besoin d'un coup de main ?

Pierre se retourna et sourit à l'homme qui se trouvait face à lui.

Ben le b'jour sieur artiste ! ça va t'y bien par chez vous ? C'est y pas faux que ce jour d'hui il fait beau ! ça y change de l'avant hier où il a plu comme vache qui pisse !

Le Père Tombal réfléchit un instant pour savoir qui était les derniers à être enterrés ici...

Hum, j'croyions ben que nous avons un camarade militaire dans les derniers arrivants. C'est y le soldat Peyoo que j'avions enterré le mois dernier. Puis, j'avions appris qu'un ami de la rectrice était venu pour son dernier voyage ici. Me semble que c'étions un nom difficile à prononcer, pit être que c'étions un égyptien car je croyons bien qu'il était pharaon dans une autre vie... Mais, j'savions pas ce qui s'est passé. J'étions pas là pour la mise en terre.

Il conduisit alors l'artiste jusqu'à la dernière tombe sortie de terre pour lui montrer le nom indiqué dessus. Avec ses maigres connaissances en écriture et en lecture, il arrivait pas à prononcer ce mot trop difficile pour lui. Laurentide pourrait ainsi lire le nom de Pharacae de ses propres yeux.

Par contre, z'avez vu que j'l'avions quand même mis votre stèle ! C'est y un bon boulot que z'avez fait là, l'artiste ! Pour ce qui est du coup de main, j'vous remercions mais j'croyons bien que Montbrisson est une ville prospère qui y a plus besoin de son ch'tit gardien du cimetière. Le croque-mort est pit être de trop dans le coin, j'pensions qu'ils pourrions ben se passer de ma 'tite personne. T'y en penses quoi l'artiste ?

Le Père Tombal essayait d'interroger les rares personnes qu'il croisait en espérant que le destin lui enverrait le message de cette manière. Certes, il serait triste s'il devait quitter ce cimetière qu'il avait bâti de ses mains. Il se souvenait de la première fois où il était entré par les grilles couinantes du coin du souvenir. Désormais, elles ne faisaient pas de bruits, car il n'hésitait pas à les huiler pour ne pas déranger ses morts comme il disait. La première fois qu'il était entré, il avait eu du mal à trouver les sépultures, tellement certaines étaient mal entretenues. Les croix d'alors étaient penchées, certaines étaient même cassées. Le sol était jonché de mauvaises herbes qui se croyaient maîtresse du lieu. Il lui avait fallu de nombreuses semaines pour le remettre en état et que les villageois soient heureux de confier leurs défunts à la terre qui les avait vus naître. Il avait dû aussi retaper la bicoque qui était à l'entrée et avait réussi à en faire une petite maison, suffisante pour lui et pour sa jument noire, qui dormait dans le hangar à côté. La Rossinante lui était d'un grand secours quand il fallait récupérer les dépouilles des uns et des autres à l'autre bout du village.

Quoi qu'il en soit si le destin lui indiquait qu'il faille partir, le Père Tombal pleurerait beaucoup de laisser ses défunts à l'abandon car il savait que tôt ou tard, le cimetière retomberait dans l'oubli et les morts avec lui. Combien d'heures avait-il passé avec chacun d'entre eux à leur raconter les derniers potins du village ? Il ne le savait pas mais dans sa solitude, il parlait souvent à ses morts. Certains l'auraient peut-être pris pour fou, mais lui il s'en fichait car il était très attaché à ses hommes et femmes qui un jour avait vécu à Montbrisson et l'avait aidé à devenir ce qu'elle était.

Laurentide a écrit:D`un aire fatiguer, pierre tombal me répondit.

Oui par chez nous c`est le calme plat, le village se porte bien, la preuve il n y a plus de mort.

Tout en me grattant la tête, je me demandais bien se qu`il se passe.
Il me parle comme une personne déprimé prêt a laissé tout derrière lui pour rebâtir une nouvelle vie.
Oui le pauvre Peyoo, parti trop vite, a la fleur de l`âge.

Par la suite il m`amena a une nouvelle tombe, étrange nom qui était écrit dessus.

désolé je ne connais pas se personnage, qu`il repose en paix,

Peut-être la fatigue, il m`explique qu`il est las de tout sa, croyant même qu`il n`est plus a la hauteur de son grand travail de gardien de cimetière.

depuis que je vous connais, vous vous occupé de se cimetière, il est toujours propre, et les mort sont enterré comme il se doit. Je peux comprendre que la mairie est silencieuse mais je ne crois pas qu`il pense vous remplacer par une autre personne.
Bien sur vous pensez a prendre retraite, un peut de repos ne vous fera pas de tord.
De toute façon, les morts ils ne sont pas pressé d`être enterré.


Désolé pour se retard, je participe plus beaucoup pour l`instant.

Pierre Tombal a écrit:Ce jour-là, en se levant, Pierre ne s'était pas senti bien du tout. Depuis quelques jours déjà, il avait des douleurs un peu partout souvent au dos ou aux épaules. Il ne s'en inquiétait pas plus que cela d'ailleurs, vu le métier qu'il faisait. C'était pas toujours facile de descendre un cercueil habité, seul. Et souvent, c'était bien le cas d'ailleurs. Il y avait peu de personnes pour l'aider dans ses tâches difficiles, ni même d'ailleurs pour mettre le macchabée dans le cercueil. De ce fait, le gardien du cimetière pensait que ses douleurs dorsales venaient de là. D'ailleurs, comment aurait-il pu en être autrement.

Ce matin, une nouvelle douleur apparut. Son bras gauche semblait comme paralysé.

Vindiou... C'est y quoi qui m'arrive là... Pfiou, ça va t'y pas être la galère ce jourd'hui ? J'avions un trou à faire, un macchabée à aller préparer et un jardin à semer au dispensaire.

Le vieil homme tenta de s'étirer un peu mais il ressentit un malaise au niveau de la poitrine. Il dût d'ailleurs s'appuyer sur la chaise pour faire passer cette sensation. Il eut un moment le souffle coupé. Mais une fois encore, il ne se soucia pas de cela. En effet, il venait de déjeuner en vitesse rapide. Il était resté très longtemps au lit, trop à son goût pour tout le travail de prévu. Il n'avait pas réussi à se lever avant à cause de ses douleurs. Et du coup, il avait décidé de récupérer du temps sur son déjeuner. A ce moment-là, il se dit que la prochaine fois, il prendrait son temps.

S'il avait été plus cultivé, le vieil homme aurait certainement compris ce qui se tramait et il aurait sûrement été voir Mathilde au dispensaire. Au lieu de cela, il prit sa vaseuse, sa casquette et se rendit jusqu'à son atelier. Là, il prit les dimensions à nouveau du cercueil qu'il venait de faire pour la taille du trou. Il était de taille moyenne, ni trop grand ni trop petit, dans un bois simple et sanf fioriture. Le défunt était un homme anonyme parmi la foule d'anonymes que comptait le village. Une âme esseulée qui avait fini sa vie, sans personne pour l'accompagner.

Pierre n'avait jamais pensé à sa propre mort. Il ne s'était jamais demandé comment se passer le grand voyage et s'il existait vraiment quelque chose après. D'ailleurs, pour le métier qu'il faisait, il ne valait peut-être mieux pas se poser ce genre de questions, sous peine de devenir trop sensibles à chaque cérémonie. Oh, ce n'était pas qu'il était insensible à la peine des autres, mais s'il voulait faire ce métier convenablement et réconforter ceux qui restaient, il ne fallait pas qu'il se pose de questions. Donc, il ne s'en posait pas et comme cela tout allait bien.

Le vieux Tombal se dirigea donc dans les allées en enlevant de ci et de là des mauvaises herbes, puis il arriva devant l'emplacement qu'il devait faire. Il se cracha sur les mains et prit sa pelle. Il commença alors son long travail de fourmi et commença à sortir la terre du trou. Soudain, il arrêta son geste en pleine action. Une douleur fulgurante se fit ressentir au niveau de la poitrine. Il eut le souffle coupé. Son visage se crispa de douleur. Il n'arrivait plus à respirer. Il lâcha soudain sa pelle qui tomba dans un bruit métallique au fond du trou. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Ou au contraire, il ne comprenait trop. Il appuya avec sa main droite sur sa poitrine, la main gauche refusant de répondre. Il tenta en vain d'appeler quelqu'un mais le cri resta coincé dans la gorge.

Il ressemblait à ce moment-là à une mouche qui a absorbé une grande quantité de produits toxiques. A la différence près, c'est qu'il ne tournait pas sur lui-même couché par-terre. Il ne faisait pas de grands buz parce que tout son refusait de sortir. Le Père Tombal pensait que ça allait passer, mais une douleur encore plus forte le mis à genoux. Il sut à ce moment-là que tout était fini pour lui. Il regarda une dernière fois, le trou qu'il venait de commencer à faire et qui ne se finirait sûrement pas. Il regarda ce cimetière qu'il avait aimé et qu'il avait rendu beau en se disant que c'était sûrement la fin. S'il lui était resté une once de courage, il aurait hurlé de colère. Il n'avait pas pris la peine de se chercher un remplaçant. Et pourtant... pourtant... il aurait pû.... Il aurait dû... Il ne l'avait pas fait et maintenant, c'était à lui de retourner parmi les morts.... Lui qui avait tant de fois retourné la terre de ce cimetière, il allait se retrouver six pieds dessous sans se poser plus de questions. Dans un dernier élan de survie, il s'agrippa à ce qu'il pouvait, en l'occurence, une mauvaise herbe qui avait su résister à son oeil vigilant.

Une troisième et dernière attaque le cloua définitivement parterre et c'est la bouche ouverte et les yeux grands ouverts qu'il tomba raide. Il n'avait pas eu le temps de dire adieu aux rares personnes qu'il appréciait. Il n'avait pas eu le temps de faire tout ce qu'il avait prévu de faire. Maintenant c'était trop tard... Ce jour-là, dernier jour pour Pierre Tombal, le ciel fut le premier à verser des larmes, saluant l'abnégation et le travail de ce gardien bougon et au final si attachant. Un grand éclair zébra le ciel au moment où le corps de Pierre tomba à terre. L'homme n'était plus. La pluie commença à tomber d'abord doucement, puis de plus en plus forte. Rapidement, le corps sans vie du gardien fut trempé jusqu'aux os. Mais qui cela importait-il désormais, puisque lui ne ressentait déjà plus rien. Ni le froid de ce matin d'octobre, ni la pluie tambourinant autour de lui n'avait d'importance. Le gardien avait travaillé trop dur pour son si beau cimetière et il passait maintenant de l'autre côté de la scène....

Gypsie a écrit:Retour à Montbrison et retour au cimetière plus visité depuis l'enterrement de Pharacaë. Même pas eu le temps de voir si tout avait été fait comme elle l'avait souhaité, le filleul près du défunt époux. Marche discrète dans l'allée pour arriver à l'emplacement choisi et y voir la plaque gravée au nom du curé. Main qui caresse la pierre, rassurante, comme une gardienne... Il est là et ne partira pas. Que c'est bête, comme s'il pouvait partir... Il est là, et c'est ce qui importe. Là, à Montbrison, près de sa marraine.

Dire qu'elle revenait de Clermont. La capitale était tellement sinistre, désertée de, et par tous. Rien dans cette ville. Et lui avait passé des mois là bas. Si absorbé par ses lectures et écritures qu'il ne s'en était sans doute même pas rendu compte. Elle était passé devant son échoppe de tisserand, porte toujours close, pas de repreneurs.

Gypsie se met entre les deux tombes, les regarde l'une après l'autre, se demandant s'il se passait là en dessous les mêmes phénomènes que sous les tombes de Zerou et Chev à Bourbon. L'on racontait d'étranges choses là bas. Sourire. Et puis... pourquoi pas, tant mieux même ! Baisérs déposés sur la paume de la main et envoyés d'un léger souffle vers la stèle d'Odin, puis vers Pharacaë. Il est temps de repartir.

Prenant une autre allée pour le retour, penser aux autres disparus, admirer le cimetière fort bien entretenu, l'attention de Gypsie est attirée par une masse un peu plus loin, au sol. S'approche lentement, puis presse le pas en voyant qu'il s'agit d'un corps ! Se précipite et reconnait Pierre Tombal. S'agenouille prestement près du vieil homme, le redresse, pose sa tête sur sa jupe, tapotte ses joues blêmes. Le secoue, le secoue encore !!

Réveillez vous !! Réveillez vous !!!

Puis les yeux s'arrêtent sur les siens, grands ouverts et sans la moindre expression dans le regard. Vide. Rien. Sa bouche ouverte, ses traits figés. Serait-il... mort ?

Gypsie le secoue encore et encore puis se soumet à la réalité. Plus rien à faire pour ce brave homme. Regard alentour dans le cimetière désert. Personne pour l'aider. Elle le repose, court à l'entrée, regarde le chemin à droite, à gauche, personne en vue. Hésite à le laisser seul, chercher de l'aide... On ne peut pas le laisser ainsi. Elle retourne vers lui, enlève sa cape et la pose doucement sur lui.

Avance sa main tremblante... fermer les yeux... la main recule de peur... Mais il faut... Inspiration... main qui avance à nouveau et délicatement baisse les paupières, ferme les yeux de cet homme, comme on ferme les persiennes dans une maison... et on ne voit plus rien.

Qui était cet homme au juste ? Quelqu'un le connaissait ? Avait-il une famille au village ? Qui prévenir ? Elle le laissa à nouveau, repartant vers le chemin, espérant voir passer quelqu'un, en vain. Retour vers le vieil homme. Elle était là, à le regarder, totalement impuissante. S'agenouilla à nouveau près de lui, regarde ce visage aux mille traits, témoignages, traces visibles de toute une vie. Mains usées, caleuses ; peau fripée... Un vieil homme git là, rappelé par Aristote qui a sans doute jugé que son heure était venue...

Laurentide a écrit:cela faisait bien longtemps que Laurentide n était pas sorti de chez lui, un gros contrat qu il avait dû reprendre l avait retenu près de son chevalet .
Il n aimait pas recommencer un travail et toutes les raisons étaient bonnes pour le distraire de son objectif. mais tout de même, il y était parvenu, en prenant beaucoup plus de temps qu il en aurait fallu.
Laurentide dû sortir pour aller livrer la commande qu il avait enfin fini . Et sur le chemin du retour, il prit son temps et ralentit son allure; il décida de rallonger le trajet en parcourant les environs du village. trop longtemps renfermé dans son atelier, il goûtait avec plaisir l air frais et le soleil et les paysages familiers.

Gypsie a écrit:Si déserté le cimetière que Gypsie dû se résoudre à laisser Pierre Tombal seul, le temps de chercher de l'aide. Prenant soin de bien recouvrir le corps, elle se releva, y jeta un coup d'oeil et pris le chemin de la sortie. Se tournant de temps à autre, comme pour se rassurer, que personne ni rien ne s'en approche. Manquerait plus qu'un loup vienne le dévorer. Comme si les loups venaient si près des habitations. Pas tranquille Gypsie dans ce genre de situation des plus macabres.

D'un pas décidé elle prit le chemin de la mairie. Peut être que Furax y serait, sans aucun doute il viendrait l'aider. Après tout, le vieil homme rendait service à la collectivité, et employé de la mairie aussi, et surtout, un homme gisant dans une flaque d'eau... seul.

Et enfin... quelqu'un sur le chemin. Reconnaissant l'artiste peintre du village, Gypsie se précipita vers lui.

" Ah Laurentide !! Que je suis contente de te voir !! Viens !! Il faut que tu m'aides. J'ai...

Reprenant son souffle et sa respiration, soulagée de ne plus être seule, Gypsie posa sa main sur sa poitrine, et continua,

Pierre Tombal, tu sais ! Le vieil homme qui s'occupe du cimetière, je l'ai trouvé là bas, au bord d'un trou... par terre... mort... Viens avec moi s'il te plait Laurentide, on ne peut le laisser là !!

Ne lui demandant même pas s'il était d'accord, Gypsie le prit par la main et l'entraina dans le cimetière.

Laurentide a écrit:Au détour du chemin qui le menerait vers le chemin de Curtieux, afin de poursuivre sa ballade, Laurentide vit Gypsie qui courrait dans sa direction en criant. Figé sur place, il tentait de saisir ce qu elle lui criait puis la rejoignit rapidement alors qu elle reprenait son souffle.

Pas sur d avoir bien compris, Laurentide lui demanda de répéter ... mais, hélas, il avait bien entendu et l annonce de la mort de Pierre Tombal lui tomba dessus , le laissant sans voix devant Gypsie, au milieu du chemin.
Puis, après un court instant, tandis qu il la regardait sans la voir, attristé, son amie lui saisit la main et l entraina vers le cimetiere.
Près des grilles, Laurentide se tourna vers Gypsie qui lui indiqua quelle direction prendre.
Laurentide pris les devants, et peu après, il le vit, étendu au sol, près d un trou à peine commencé, le gardien du cimetière et son travail interrompu par la mort. comme une sorte de tableau à la fois ironique et pitoyable que seuls Gypsie et lui contemplaient en silence.
Pas jeune ni très vieux, la vie avait quitté son corps, quand cela était-il arrivé?
On ne peut pas le laisser là, je vais aller chercher sa charette pour qu on puisse le transporter euh, peut-etre dans son logis ou au presbytere, il faut prévenir le curé, qui d autres?, je ne lui connait pas de famille

Gypsie a écrit:Son regard allait de Laurentide au cadavre, comme s'il elle attendait confirmation de la mort du vieil homme. Parcourue d'un frisson, elle s'approcha du soldat et passa sa main sous son bras. Des mois qu'ils ne s'étaient pas revus et les voilà tous les deux devant un mort, dans un cimetière, quoi d'extraordinaire ! Sauf que celui là était hors terre.

Ne pas le laisser là, non, mais... pourquoi ? C'est bien ici sa dernière demeure, autant le pousser dans le trou et le refermer ! Brrr... Nouveau frisson qui parcoure l'échine... Quelles sombres idées...

Pas de famille ? Je ne sais Laurentide. Comme si sa famille était ceux qui habitent ici... Que c'est triste tout ça... Oui, emmenons le au village...

Quelques instants plus tard, chargé sur sa propre brouette, Pierre Tombal faisait son avant dernier chemin vers le presbytère où on l'arrangerait, il faut être présentable quand on rejoint le Très Haut. Cerceuil serait fait aussi, la communauté devait bien cela à cet homme dont la vie s'en était allé, par une triste journée d'automne. Seul, seul parmi les morts.

Rick a écrit:Après avoir vidé le stock de l'atelier, Rick avait amené Tia à la cabane pour qu'elle s'occupe de Georges. Lui, il avait repris son cheval pour se rendre au cimetière. Il voulait faire un dernier adieu à ses amis trop vite partis. Il attacha sa monture à la grille et chercha du regard le gardien du cimetière. Vraisemblablement, il n'était pas là. Le jeune homme haussa les épaules et commença à faire le tour des tombes.

Son premier arrêt fut au niveau du lot deux. Là se trouvait enterré Peyoo, le p'tit schtroumpf comme aimait à le surnommer Rick. Son surnom lui était resté longtemps. Il était mort, soldat, dans la plus grande indifférence. Quel triste sort pour un célibataire ! Le jeune homme sourit en se rappelant ses souvenirs de taverne. Il ne fallait pas s'appitoyer plus sur ces souvenirs. Il avait pris comme devise ni remords ni regrets au niveau de Montbrisson. Il continua donc sa visite.

Il se rendit dans le lot 10, où reposait pour l'éternité Evemarine. Sa première voisine, sa première amie. Il n'avait pas su être là quand elle eut besoin d'une épaule amicale. Elle avait fui en Espagne pour ne pas avoir à subir les démons du passé. Il lui avait demandé de revenir à Montbrisson, lorsque Tia fut élue bourgmestre. Par amitié, elle était revenue et elle en avait payé de sa vie. On n'avait jamais su de quoi elle était morte. Sûrement assassinée, mais sans aucune preuve. Que la vie était mal faite parfois ! Que parfois, il était dur de prendre des décisions avec de telles conséquences. Rick secoua la tête, il ne fallait pas qu'il oublie sa nouvelle devise...

C'est au lot 20, que ses pas le conduisirent. Là, se trouvaient d'anciens amis à lui : Landolfo le brigand et Toupitchoune qu'il appelait affectueusement sa presque belle-soeur. Cette dernière était la soeur d'Epson et un matin alors qu'elle se trouvait en retraite à Ventadour, elle avait oublié de se réveiller, hantée par des souvenirs trop lourds. A la demande de sa grande amie, Rick avait fait revenir le corps ici. Plusieurs mois après, le meilleur ami de Toupit était à son tour décédé. On avait souvent pris Landolfo pour un vil scélérat qui n'hésitait pas à voler les tartes aux pommes sur les fenêtres des grand-mères ou encore à se montrer plus qu'outrageant envers une Eglise qu'il ne reconnaissait pas comme sienne. On lui mettait allégrement tous les maux du village sur le dos. Et pourtant.... pourtant, Rick l'avait connu très amical et prévenant en voyage. Il n'avait pas hésité à tout abandonner pour suivre Toupit qui voulait fuir Montbrisson. Combien de gens le savait-il ? Combien de gens l'appréciait à sa juste valeur ? Peu certainement... Un soupir face à cette indifférence et Rick poursuit sa dernière visite au lieu plein de souvenirs.

Dans le lot 17, il posa une petite fleur sur la tombe qu'occupait Mérone. C'était l'arrière grand-mère de Georges. Il n'avait jamais connu la vieille femme que par les quelques souvenirs que Tia racontait de son aïeule. Il l'aurait sûrement aimé. Un sourire... Une tendre pensée pour l'ancêtre de son fils et de nouveaux pas vers le lot suivant.

Basiline était la résidente, à côté du Lorrain du lot 13. La jeune femme était entrée à la mairie sur ses conseils. Elle s'investissait tellement pour la corporation des charpentiers dont elle dépendait, lorsqu'il était conseiller aux artisans, que le jeune homme lui avait demandé de venir au conseil municipal. Il l'avait pris sous son aile pour la former et faire d'elle une conseillère pleine de vie. Malheureusement le destin en avait décidé autrement. Encore une qui avait oublié de se réveiller un matin. Ce n'était pas dans ses habitudes de ne pas venir au conseil. Et ce fut lui qui la retrouva, seule chez elle. Combien étaient morts ainsi, dans l'indifférence la plus totale ? Tout le monde était pareil, on se souciait de son entourage proche et les autres, on les oubliait même en étant proches voisins. Combien de Montbrissonnais connaissaient le passé des anciens qui étaient désormais six pieds sous terre ? Très peu certainement. On était tous amené à vivre sur cette Terre, à la faire prospérer le mieux possible et à y retourner un jour. Certains feraient un passage éclair, d'autres verraient leurs amis et leurs descendants partir avant eux.
Qui connaissait Le Lorrain ? Même lui, Rick ne le connaissait que de nom. Il savait qu'il avait été le premier amour de son amie la sorcière mais c'est tout ce qu'il savait de lui. A cette pensée, son coeur se serra. Que devenait Existenz ? Il savait qu'elle s'était retirée au couvent après sa rupture avec Japy. Elle avait laissé Willéod sans nouvelles. Lui en recevait de temps en temps, épisodiquement.... Nouveau soupir contre cet acharnement du sort... Mais aucun regret ni remords. Son amie n'était pas morte et il se promettait d'aller la voir prochainement, une fois le déménagement terminé.

Il passa devant la stèle commémorant le nom de Montbrissonais qui n'avaient pas voulu ou pu revenir se faire enterrer ici. Seuls trois étaient marqués... Mais combien auraient pu l'être aussi. Ses amis Arboubou et Blatgirl. Il se souvenait de sa première rencontre avec la jeune femme. On se moquait de lui à cause de sa calvitie mais lui se moquait gentiment de la touffe sans dessus dessous, couvrant la moitié de son visage. A ce souvenir, Rick eut un sourire merveilleux. Elle avait été une conseillère culturelle très active et une maréchale, aux côtés de son époux, très pointilleuse. Mais, voyageurs, ils étaient morts en route, laissant deux orphelins qui étaient revenus sur la terre de leurs parents. Le fils avait quitté le village ne s'y sentant pas chez lui. La fille était restée. Ils marquaient leurs souvenirs maintenant aux côtés de l'ancien Duc Barbu. Rick n'avait pas eu le temps de bien le connaître mais il connaissait la raison de sa mort : un serpent qui lui avait oté la vie et une absence de combat après l'échec de son mariage. Enfin, c'est ainsi qu'on lui avait compté l'histoire.

Le jeune homme se rendit au fond du cimetière, dans l'endroit le plus fleuri. Là, il y avait trois de ses amis. Trois personnes qui avaient énormément compté pour lui... Trois personnes parties beaucoup trop tôt... Leko son ami, pilier des tavernes, du temps où il était célibataire. Un vrai as du nettoyage après leurs beuveries improvisées. Despérado, son ami de toujours, le frère qu'il n'avait jamais eu. Celui qui lui avait fait rencontré de manière indirecte Tia... Rick regarda dans le ciel, espérant voir le sourire narquois du jeune boulanger... ou à défaut son âne.... Il se mit à rire en pensant à l'animal.... Que de bons souvenirs avec cet âne et son maître... Que de visions bizarres au sortir de la taverne lorsqu'ils rentraient en chantant à tue-tête, bras dessus dessous, une choppe à moitié pleine dans la main. Et puis, à côté, il y avait Ama...
Un an après, la douleur était encore là... Les larmes étaient toujours proches en pensant à son maître à penser... Elle l'avait pris sous son aile dès le début pour le former à son savoir immense. Elle lui avait enseigné l'art de forger de belles épées solides, et des couteaux tranchants. Elle lui avait enseigné l'art subtil du commerce en le faisant devenir marchand ambulant puis CAC à la mairie, à sa place... Et puis, elle aurait pu lui enseigner tellement de choses, si le destin lui avait laissé le temps... Une femme au coeur immense, qui n'avait pas eu que des bons rapports à la mairie...

Il se souvenait de la dernière lettre qu'elle lui avait écrite peu de temps avant sa mort. Une lettre qui lui demandait à lui son ami, s'il resterait son ami malgré le choix politique qu'elle venait de faire. Elle avait choisi de soutenir son adversaire d'hier, Dame CastorCanard aux ducales, se mettant ainsi plusieurs de ses amis à dos. Il n'avait pu refuser de lui apporter son soutien et il l'avait aidé dans son envoi en masse pour son parti politique. Il avait beau essayer de se souvenir, mais il ne voyait rien de mauvais en elle. Un destin trop court pour une femme au coeur si large. La vie ne lui avait pas laissé le temps d'enfanter mais Rick se considérait comme un fils spirituel envers cette grande dame. Elle n'aurait certainement pas aimé son village ainsi. Elle qui attendait avec impatience de partir dans le Sud, elle n'avait pas eu le temps de quitter Montbrisson. Lui, il le ferait avant que la faux de la Mort s'empare de lui. Il se l'était promis et il le promettait aussi à sa marraine de coeur. Lorsqu'il s'était fait baptiser, il n'avait pas voulu de marraine, car pour lui, la seule personne qui pouvait avoir ce rôle, c'était elle et elle n'avait pas vécu assez longtemps pour lui faire ce grand honneur.

Rick essuya une dernière fois ses yeux rendus humides par tant de souvenirs. Puis, il repartit en direction de la grille. Il se demandait où avait pu passer le gardien. Il n'était pas dans ses habitudes de laisser le cimetière vide si longtemps. Il passa devant un trou inachevé, la pelle du gardien était parterre. Sa casquette aussi. Le jeune homme trouvait cela plus que bizarre. Il faudrait qu'il en parle avec Tia. Il regarda autour de lui, pour comprendre ce qui s'était passé. Jamais Pierre Tombal ne serait parti sans sa casquette ou sans ramasser sa pelle à l'atelier....

Laurentide a écrit:La nuit avait été courte car des les premières lueurs du jour, Laurentide ramassa ses quelques outils de menuiserie, ne sachant ce qu il aurait besoin et parti en direction du cimetière. un assez long trajet durant lequel il se remémora les évenement de la veille:
Gypsie courrant vers lui pour lui annoncer la mort de Pierre Tombal, le transport du corps jusqu au presbytere où ils avait attendu en vain que quelqu un vienne, puis le repas qu ils avait pris ensemble à l auberge...

En vue de la petite maison du gardien, Laurentide se concentra sur ce qu il aurait a faire, un cercueil ou quelque chose qui y ressemblerait et ensuite finir de creuser le trou dan le cimetière.

L atelier était faiblement éclairée mais il repéra un tas de planches près d un petit établi, des outils ça et là.

Faisant un choix parmi ce qu il trouvait, Laurentide commença sans tarder a fabriquer un cercueil selon le plan sommaire qu il avait en tete.
lL avant-midi était bien entamé quand il recula pour prendre une pause et juger son travail: une simple boite et un couvercle, pour la grandeur,
Bah, cela devrait faire l affaire, du moment que c est solide

Haussant les épaules,il remit sa veste et quitta la remise pour se rendre près des grilles du cimetière. où était la fontaine, près de celle-ci, Laurentide mangea silencieusement le repas qu il avait pris soin d apporter.
la tâche suivante exigeait qu il fasse le plein d énergie

Furax974 a écrit:Accompagné de Gypsie ils suivaient la petite route qui menait au cimetière. Prés de la grille ils trouvèrent Laurentilde.

Ola mon ami, content de te revoir même si les circonstances ne sont pas aux réjouissances. Nous sommes venu dire au revoir à pierre Tombal et accessoirement te donner un petit coup de main.

Laurentide a écrit:Près de la fontaine qui jouxtait l entrée du cimetière, Laurentide s était endormi, juste une petite sieste avant de creuser la fosse qui recevrait la dépouille de Pierre Tombal quand...

Ola mon ami, content de te revoir même si les circonstances ne sont pas aux réjouissances. Nous sommes venu dire au revoir à pierre Tombal et accessoirement te donner un petit coup de main.

Furax était devant lui, accompagné de Gypsie

Ahhh Messire Furax, je suis bien heureux de vous voir ici, j ai dû m endormir après mon repas, plus longtemps que je l aurais souhaité
et il se releva
j ai terminé un semblant de cercueil, il est encore dans l atelier du gardien. maintenant, reste a creuser le trou, j allais le faire après mon repas de ce midi, et aussi, il faudrait bien aller chercher le corps qui est toujours au presbytère et le ramener ici.
Ce serait bien de faire une courte cérémonie pour le repos de son âme, c est pour ça que Dame Gypsie est allé vous voir

Vous voulez que j aille au presbytère ou bien que je creuse? c est à votre choix...Laurentide attendit la réponse, une ou l autre, ou les deux, ça lui était égal, il souhaitait seulement que Pierre repose enfin dans le cimetière.

Furax974 a écrit:Fufu ôta sa chemise et pris en main une pioche.

Et bien mon ami, creusons ensemble cette tombe, le travail sera plus rapide et moins pénible à deux.
J’ai demandé au sacristain de charger la dépouille de pierre sur une charrette et de la conduire au cimetière, à l’heure qu’il est il doit déjà être en route.

Gypsie a écrit:Encore à réfléchir si Pierre Tombal avait de la famille, mais ils ne lui en connaissait aucune, ni Gypsie, ni le maire qui marchait d'un pas rapide vers le cimetière. Ebauche d'un sourire en voyant Laurentide assoupi près de la fontaine et se réveiller par la grosse voix de furax. Prenant chacun une pelle, ils continuèrent à creuser le trou commencé par le fossoyeur, dans une belle cadence rythmée par des " han ", " han ".

Gypsie les laissa là, parti à la rencontre du sacristain qui arrivait déjà en poussant la brouette. Petit détour par la cabane du gardien où ils trouvèrent le cercueil et déposèrent la dépouille de Pierre à l'intérieur. Entre quatre planches avant d'être entre quatre murs de terre.

Quand l'homme d'église et la rectrice arrivèrent près d'eux, furax et Laurentide avaient terminé de creuser. Il ne restait plus qu'à faire glisser le cercueil dans le trou, le recouvrir, et prononcer quelques saintes paroles. Gypsie en profita pour aller cueillir les dernières marguerites en fleur dans le champ voisin. De retour, tout était fin prêt pour un dernier hommage au vieil homme, en toute simplicité, comme il l'avait été.

Laurentide a écrit:Laurentide se trouvait devant la fosse prête a se refermer sur le cercueil de Pierre Tombal. Le gardien du cimetière reposant désormais dans ce lieu qu il avait si soigneusement entretenu. Il était peu probable qu un successeur se manifeste pour cet emploi ingrat et peu considéré. Laurentide regarda autour de lui, admirant le travail de Pierre, qui avait redonné a cet endroit sa dignité, se remémorant ses conversations avec cet homme humble et solitaire. Maintenant était venu le moment de lui dire adieu et merci pour tout ce qu il avait fait ici.

Furax974 a écrit:Furax jetta une derniere poignée de terre, recula d'un pas et se recueillit :

Pierre Tombal,tu viens de rentrer dans le monde des Esprits, et cependant tu es ici présent parmi nous ; tu nous vois et tu nous entends car il n'y a de moins, entre toi et nous, que le corps périssable que tu viens de quitter et qui bientôt sera réduit en poussière.

Tu n'as plus le voile qui dérobe à nos yeux les splendeurs de la vie future ; tu pourras désormais contempler de nouvelles merveilles, tandis que nous sommes encore plongés dans les ténèbres.
Tu vas parcourir l'espace et visiter les mondes en toute liberté, tandis que nous rampons péniblement sur la terre, où nous retient notre corps matériel, semblable pour nous à un lourd fardeau.
L'horizon de l'infini va se dérouler devant toi, et en présence de tant de grandeur tu comprendras la vanité de nos désirs terrestres, de nos ambitions mondaines et des joies futiles dont les hommes font leurs délices.

Dans le monde où tu es, tous les ressentiments terrestres doivent s'éteindre. Puisses-tu, pour ton bonheur futur, y être désormais inaccessible ! Pardonne donc à ceux qui ont pu avoir des torts envers toi, comme ils te pardonnent ceux que tu aurais pu avoir envers eux.


Puis il se signa.

Laurentide a écrit:Voyant le cimetière être a l`abandon, je décidai de l`entretenir en souvenir de Pierre tombal.

Je plaçai une affiche bien que des plus simples.

Pour tout villageois ou villageoise qui observe qu`un personnage est mort ou que vous voulez vous retrouver dans le registre du cimetière de bien m`informer.
Il me fera honneur de les inscrire. Veuillez vous présenter au bureau du cadastre pour l`enregistrement.

toute fois se lieu vivera aussi longtemps qu`il y aura des visiteurs.

en mémoire de pierre tombal.

Elwë* a écrit:Après être passé faire son rapport au nouveau tribun, Elwë* décida d'aller faire un tour au cimetière. Elle avait appris la mort du gardien, quelques jours plus tôt, et espérait rapidemment trouver une nouvelle personne pour s'occuper de ce lieu de souvenir.

Elle s'attendait à trouver des signes d'un abandon du cimetière, mais étonnement celui ci vait l'air bien entretenu. Sa surprise trouva sa réponse en voyant un petit mot de Laurentide affiché sur la cabane du gardien. Elle se dit qu'elle passerai le voir après sa visite aux disparus.

La jeune femme s'avança parmis les allées, ses yeux couleur ambre se posant sur les différents noms gravés sur les pierres. Elle en connaissait certains, d'autres non. Elle salua muettement son camarade de la COBA, Otchoa, en passant devant sa tombe, puis continua son chemin jusqu'au lot numéro 13, ou reposait son amie Basiline, emportée par un mal mystérieux et foudroyant. Elle déposa un petit bouquet de colchique, une des rares fleurs encore présente avec l'arrivée des jours froids. Elle laissa ses pensées vagabonder un moment, puis retourna à pas lents jusqu'à l'entrée du cimetière. Elle frappa à la porte de la maison du gardien, mais aucune réponse ne lui parvint.

Elle laissa un petit mot et une fiole de calva en évidence devant la porte:

Laurentide,

Je constate avec joie qu'en l'absence de gardien tu fais un travail formidable pour t'occuper de notre cimetière. Merci à toi... J'espère te croiser à une prochaine visite!

A bientot

Elwë*

ps: je te laisse un petit remontant pour se tenir chaud en ces froides journées...

Elle s'enroula un peu plus dans sa cape et se dirigea pensivement vers le village...

Laurentide a écrit:A la suite de ma missive, envoyée par mon messager, je reçois une réponse de dame Ladyday.
Mon messager me donne le message m`expliquant qu`elle est une grande amie que Malvina la bohémienne nous a quitté trop vite.

Sur se je me rends au cimetière et y place son mon, enfin je peux l`identifier.
Gravant avec un couteau son nom, qu`elle repose en paix.

Le mon est inscrit en dessous du cimetière au bureau du cadastre.

Ladyday a écrit: Lady poussa le portail en fer qui couiner du cimetière .

Il pleuvait dru de nouveau , et dans l'allée du cimetière , on pouvais y voir des petites rigoles , ou les feuilles automnales ,étaient emportée par l'eau glaciale .

Recouverte de sa cape et d'un manchon fourrée , Lady ,tenait son panier sous son bras , et elle se dirigeait vers la tombe de Malvina .
Laurentide Avait gravé son Nom sur la croix en bois , et lady arrivant devant sa pauvre tombe sans fleurs , no ornement , regardait les gouttelettes de pluie glisser sur son nom.

Elle posa son panier a terre , et elle sortit une petite toile de bise , qu'elle avait broder , pour elle , elle avait broder un petit poème en son honneur , et cette petiote qu'elle avait tant chéri lui manquer terriblement .


accrochant la toile sur la croix , lady lisait son petit poème pour elle .

Ô petite fille , toi ! au doux cheveux d'ébène ,
T'es partie en me laissant ton bonnet de laine ,
Moi! qui te chérissait comme une petite reine ,
Souhaitant t'emmener voir la mer et ses sirènes .
Tu ma laissé un présent et c'est un diamant ,
Je le garde contre mon coeur la belle broche d'argent
Mes yeux pleurent en brodant un fin ruban grenat
Que je déposerai sur ta tombe Malvina.



Lady se sentit apaisée , maintenant , cette petiote dormez au cimetière , et elle pourrait maintenant lui rendre visite , comme elle le souhaiter .

Lady caressa la toile , et elle se baissa pour reprendre son panier , , elle eut un petit sourire , une bande d'escargot venait d"élire domicile dans le fond de son panier d' osier .

Elle reprit le chemin vers le portail et elle sortit du cimetière , et se rendit a son auberge .

Korydwen a écrit:Douce marche vers ce lieu si calme, même ses enfants semblaient l'avoir compris, elle se rendait sur la tombe de son pauvre employé parti trop tôt, elle en profiterait pour faire un petit tour. Elle traversa les allés silencieuses, regardant les noms inscrits sur les tombes, certains lui rappelant des souvenirs, d'autres lui étaient inconnus. Elle déposa une gerbe de fleurs sur la tombe de Pierre Tombal, ce merveilleux gardien du cimetière, personne ne le remplaçait encore. Elle profita de son cours passage pour arracher quelques mauvaises herbes en souvenir de cet homme.

Eléa se souvenait de lui et de l'épisode du taureau surtout, il lui avait fait peur. Une petite prière adressée au Très Haut, un petit tour s'arrêtant sur de nombreuses tombes, racontant des histoires, comme si ils pouvaient toujours l'entendre et puis rentrer chez soit, le coeur un peu moins lourd.

Elwë* a écrit:Un pâle soleil brillait aujourd'hui dans le ciel de Montbrison, et malgrés le froid Elwë* délaissa un instant son travail pour s'offrir une petite ballade dans leur bonne ville. Elle fit le tour du lac, profitant de son calme apaisant, puis décida d'aller faire un tour au cimetière.

Elle poussa la grille doucement puis traversa les allées silencieuses, arrachant au passage quelques mauvaises herbes qui poussaient inlassablement. Laurentide était partit sur les routes depuis seulement trois semaines et déjà la nature reprenait ses droits. Ses doigts furent rapidement engourdis par le froid, et elle regretta fugacement de ne pas avoir pris ses gants en peau de mouton. Elle rabatit sa capuche sur sa tête puis retourna doucement vers l'entrée du cimetière, tout en saluant muettement son amie Basiline en passant devant sa tombe. Elle n'avait pas trouvé de fleurs autour du lac, et se contenta donc d'une pensée pour son amie défunte.

Une fois arrivée devant la cabane du gardien, elle sortit un parchemin et une plume des poches de sa cape puis rédigea du mieux qu'elle pu avec ses doigts engourdis:

oyez oyez (ou du moins lisez lisez)

Nous recherchons toujours un gardien pour notre beau cimetière, n'hésitez pas à venir postuler pour ce poste afin de vous investir dans notre bonne ville.

Elle signa le parchemin puis l'afficha en évidence sur la cabane du gardien.

Aiguemarine a écrit:Elle avait quitté les demeures du bord du lac. Mais avant de partir, Aiguemarine tenait à faire une visite au cimetière.

Passant devant la cabane du gardien, elle remarqua un parchemin.
Tiens, Montbrison n'a plus de gardien ?!
Que s'était'il passé ?! démission, mort ?!
Pourtant, les allées semblaient entretenues.

Aiguemarine resserra sa cape. Un léger vent se levait.
Doucement et sans bruit, elle remonta les allées, arrivant devant le lot N°3. Là où reposait Katalina, sa petite soeur de coeur.

Elle n'avait point de fleurs à déposer.
A genou devant la tombe, Aiguemarine s'attarda quelques minutes, arrachant au passage quelques mauvaises herbes qui subsistaient.

Puis quelques mots... murmurés, à peine audible...
Certes, la peine s'est quelque peu estompée, de surcroît sachant que celui qui l'a "tuée" intérieurement en lui brisant le coeur, n'est, lui non plus, plus de ce monde.

"Tu me manques tite soeur...encore et toujours... même si je sais qu'un jour nous nous reverrons".

Aiguemarine caresse la pierre froide, se relève et poursuit son chemin à travers les allées sombres du cimetière.

Le lot N°5 se profile. Là y reposent 3 amis. Leko, Despé et Ama.
Aiguemarine soupire doucement en passant devant les 3 tombes.
Une pensée pour chacun.
Instinctivement, elle lève son regard vers le ciel.

"Reposez en paix...mes amis"..."Ce n'est qu'un aurevoir"....

Autour d'elle, quelques bourrasques de vent font tourbilloner les feuilles. Le froid se fait sentir de nouveau.
Il est temps pour elle de partir.

Aiguemarine redescend les allées sans y croiser âme qui vive.
Referme doucement la grille et prend le chemin de l'auberge afin d'y retrouver toute sa famille.

Gryfen a écrit:Gryfen arriva a lot 22 emplacement 2 et il vit Ambris deja la a creuser, il le salua et se mit lui aussi a creuser

Ambris a écrit:La journée était déjà bien avancer, pourtant elle était loin d'être finit, Ambris arriva au cimetière, il vit la pancarte qu'Elwë avait poser sur la cabane, il prit soin de l'enlever et entra dans la cabane autrefois a Pierre était a lui maintenant.
C'était une petite cabane certes, mais il l'aimait bien, il regarda la carte du cimetière et essaya de la connaître par coeur.
Il fallait commencer les préparatifs pour l'enterrement de demain

Il chercha sur la carte le lot 22 l'emplacement 2 c'est qu'aura lieu la dernière demeure de Poutou, il prit deux pelles et se dirigea vers l'emplacement.

A peine eut il commencer que Gryfen vint lui donner un coup de main, telle était les dernière volonté de Poutou

Bonjour Gryfen, comment allez vous ?
Prenez la pelle, elle est a cotés de vous

Les deux hommes commencèrent a creuser, ils bêchèrent assez vite il fallait que tout soit prêt pour le lendemain matin

Gryfen a écrit:Bonjour Ambris je vais bien et vous.
il prit la pelle et creusa pour que tout sois pret le lendemain.

Gryfen a écrit:après une pose bien mériter a la taverne il revint et se remit a creuser il avaient presque fini

Ambris a écrit:Après une heure de travaille les deux hommes décidèrent de faire une pause en taverne, le travaille était en bonne voie, mais il ne fallait pas traîner, la nuit tombait vite a cette époque de l'année

Après cette pause où tout le monde avait discuter avec ses amis ils reprirent le chemin du cimetière, la température avait baisser de quelques degrés mais il fallait prendre son courage a deux mains et finir ce trou avant demain

Ils reprirent leurs pelles et se remirent au travaille, il faisait tellement froid que leurs doigt rougit avaient du mal a tenir la pelle qui leurs semblaient de plus en plus lourd

Ils leurs fallut pas moins d'une heure et demi pour finir la sépulture, la nuit commençait a tomber, il était temps, Gryfen et Ambris sortirent du trou plutôt fier d'eux

Gryfen vous pouvez rentrer chez vous, je vais aller ranger les pelles et je vais rentrer aussi, merci pour votre aide, je n'aurais jamais réussi dans les temps sans vous

Ambris remit les deux pelles dans la cabane, et ferma le portail
Il rentra chez lui en face du cimetière et fila se coucher directement, il savait que demain serais une journée tout aussi difficile si ce n'est plus

Gryfen a écrit:merci Ambris. d'accord a demain
et il lui rendi la pelle puis rentra chez lui voir sa belle fillancée

Ptitoliv a écrit:Le soleil couché, dans une pénombre silencieuse, froide et venteuse, sous un léger mélange de pluie et de neige, Ptit arriva devant elle. Elle s'était la tombe de son amie. Disparut depuis plus d'un an. Ptit n'avait osé y aller pour le jour même, bien qu'il fut déjà présent. Elle lui manquait terriblement, la complicité qui les unissait étant à présent dans le passé. Y penser est un déchirement. Tant de secrets entre eux, tant de moments merveilleux partagés, de jeux, de promenades, de bonne humeur. Une complicité totale que Ptit se devait d'honorer chaque année.

Il déposa alors un bouquet de fleur ainsi que le mot de sa femme qui ne pouvait être là. Il n'aurait osé lui dire, mais il préférait dans le fond être seul avec elle. Un moment à lui, un moment de peine, pour la mémoire d'une grande dame.

Ptit caressa alors la tombe, retraçant doucement les lettres qui étaient sur la tombe. Un a, puis un m, à nouveau un a, et un d, puis un e, un u et pour finir un s. Une légère goutte d'eau tomba sur son nom. Mais ce n'était pas celle qui tombait du ciel. C'était une larme de Ptit qui s'écrasait et rebondissait sur le nom d'Amadeus.

Après ce long moment de silence, glacé jusqu'aux os, Ptit repartit doucement, discrètement, comme il était venu. Il reviendrait la voir c'était sur.

Deilayra a écrit:Deilayra arriva au cimetière déchargea les cages a coté de l'emplacement prévu pour poutou... Astero était venu installer la pierre tombale la veille juste derrière le trou et elle était vraiment magnifique..



Elle déposa les colombes a coté de la pierre tombale et le panier de roses et le coffre aux souvenir qui lui venait de sa grand mère et qu'elle offrait a Poutou aussi... puis elle reparti a l'église

Deilayra a écrit:La messe du souvenir finie à l'église deilayra arriva et se placa sur un des deux cotés afin de commencer la haie d'honneur et attendit que la famille et les amis fassent de même ...

Arthefax a écrit:Arthe arriva au cimetiere une fois la messe d'honneur teminée et se mit en face de Deil pour débuter la haie d'honneur.

Son émotion était grande mais son visage était serait malgré ses larmes.

Elle attendit les amis et la famille se place soit a coté de deil soit a coté d'elle.

Belleetoile a écrit:Beleetoile arriva silencieusement au cimetière, se mit à côté de sa marraine et lui pris la main pour la soutenir.

Jrjm10 a écrit:JJ venait de quitter l'eglise et arriva au cimetiere de montbrisson. Elle y vit deil, arthe et belle. Elle marcha lentement vers elles et se placa a cote de deil, en face de belle. JJ espera que son bien aimé serait a ses cotes

Inracien a écrit:Tenant Hal dans ses bras, inra suivait le cerceuil en marchant à pas lent. Le temps était froid et sec. marchant à pas lent et perdu dans ses pensées, ses souvenirs, certains heureux d'autres malheureux, inra arriva au cimetière. Il sentait dans sa poche la lettre qu'il mettrai dans la boite.
Il regarda le cimetière et soupira tristement. Il pensait qu'elle aurait été mieux, plus à sa place à coté de Jonaslou dans leur jardin mais... elle en avait décidé autrement.

Aellfall a écrit:Sortie de l'église ,elle se rend au cimetière avec Arth et Belle .
et se met pas très loin comme promis
attendant les autres personnes , famille et amis de Poutou.

Mikeoll a écrit:Mikeoll arriva aussi tres rapidement et voyant que a coté de sa belle il n'y
avait pas de place se plaça où il le peut afin de continuer le dernier hommage que constituait la foule des amis de Poutou .

Une grande émotion était perceptible dans cette assemblée et Mike se rendit compte que Poutou était aimée, vraiment !
Il adressa à sa douce un regard plein de tendresse ....

Juliette1357 a écrit:En sortant de l'église, Juliette alla s'isoler un peu plus loin pour tenter de calmer le flot d'émotion qui l'envahissait. Elle prit une grande inspiration pour se donner du courage, puis, le coeur serré et la gorge nouée, elle suivit ses amis jusqu'au cimetierre, marchant un peu en retrait. Voyant la haie se former, elle alla se placer près de Belle, les yeux dans le vide...

Callyena a écrit:Callyena accompagna Ben au cimetière après la cérémonie funéraire.

Suivant le cortège dans la tourmente du vent glacial d'automne, ils arrivèrent devant les grilles austères.

Une haie d'honneur destinée à accueillir le cercueil s'instaurait lentement.
Ils prirent place sur un côté de la haie auprès des protagonistes de la cérémonie funèbre.

Catherine19 a écrit:cath arriva au bras de mira, et s'installa pour la haie d'honneur.Elle attendit la venue du cercueil .

Gryfen a écrit:gryfen arriva dans les derniers il se placa au niveau de la haie d'honneur et se mit a jouer "l'air de Poutou" celle de la boite a musique sourit et attendant l'entrée du cerceuil

Ladyday a écrit:Lady s'était emmitouflée dans sa cape de laine , elle tenait dans ses mains une guirlande de fleurs tressées réchauffés par ses mitaines de laine .
Elle apercevait en marchant , lentement la grille de fer du cimetière .

Le temps s'était arrêter
Les cloches n'avaient pas sonnées
les fleurs étaient fanées sur les rebords des pierres
triste moment que celui là
Lady rentra dans le cimetière en écoutant la douce mélodie que jouer Gryfen .

Tout le monde était là
Présent pour elle ...

elle s' adossa contre un arbre dénudée et regarda tristement le cercueil ou dormait Poutou .

Elle rabattu sa capuche et serrant sa guirlande contre son coeur elle attendit que Snake vienne là rejoindre .

Feesarah a écrit:Fee arriva au cimetière, avança parmi les tombes, allant rejoindre la haie d'honneur. En attendant le cercueil, elle regarda tous les gens qui était venus.

Snakevenum a écrit:snake passa la grille grinçante du cimetière tout vêtue de noir et le regard morne pour assister a ce triste moment.

se mettant au coté de sa lady en la tenant par la taille il regarda tristement la derniere demeure de la pauvre poutou.

attend nous poutou,comme tout mortel nous te rejoignons tops ou tard

Ladyday a écrit: Lady se blotti contre Snake , heureuse de le voir pour se terrible moment et se mit a chantonner doucement .

elle savait que Poutou aimer chanter comme elle et lui offrit ses quelques vers .


Sur les bord de la blanche tombe
Dans l'ombre basse d'un rosier
Une blanche et douce colombe
ce soir est venue se poser .

A la voir on dirait une âme
triste du corps qu'elle a quitté
et qui reviendrait pure flamme
S'asseoir au foyer déserté

Lady s'arrêta de chanter en serrant la taille de Snake .

Astero a écrit:Arrivant a la haie, il la remonte avec le visage fermé...
Il y a que des amis dedans et cela le ravie malgré la situation...

Il se posta a coté du cercueil et se tiens prêt, en voyant Ambris arrivé...

"Direction le lit éternel Poutou.."

Il s'agenouille et prend la position pour levé le cercueil...

Ambris a écrit:Tout le monde étaient là formant une haie d'honneur, tous présent pour leurs amie, elle était très apprécié
partout où elle passait, encore si jeune, Ambris se dit que la vie était souvent mal faite, même si elle était comme elle était...

Il arriva au cimetiere, la tête basse, la mine triste, il se posa a cotes du cercueil, avec Astero il se mirent
d'accord d'un signe de tête et le soulevèrent,
la marche funèbre n'allait pas tarder a commencer

Silencieusement ils firent le premier pas, marquant ainsi le début de l'enterrement

Astero a écrit:Relèvent en même temps qu'Ambris, il posa le cercueil sur son épaule et
pris doucement la cadence de pas...

Ils entamèrent le parcourt que traçais la haie d'honneur.

Sans vouloir regardé les visages tristes sur le coté de son passage,
triste a pensé que tout ces personnes ressentait la même douleur...

Le chemin était un peu sinueux, en silence on pouvait apercevoir les amis proches ou pas, se regroupé derrière le cortège funéraire...

En peu de temps, ils arrivèrent a la place désiré...

Il fît un signe de la tête a Ambris pour ce mettre en accord pour posé le cercueil...

"Nous y voilà..."

Deilayra a écrit:Deilayra mis le panier de roses devant le cerceuil et ouvra le coffre au souvenir puis se retourna vers l'assemblée:

Nous sommes ici réunit en ce triste jour pour rendre hommage a Poutou, une mère exemplaire, une femme aimante et une amie chère en nos coeurs...
Je vais vous demander de bien vouloir vous rapprocher un peu autour du cerceuil, puis chacun votre tour vous prendrez une rose dans le panier et vous la poser sur le cerceuil, vous pouvez à ce moment là dire quelques mots en son honneur et poser un objet pour Poutou dans le coffre qui sera entérré avec elle....
ensuite je vous invite pour ceux qui le desire à prend une colombe dans une des cages à la fin nous les lacherons ensemble pour souhaiter un bon voyage à notre Poutou....

Inracien a écrit:inracien s'avanca près du cerceuil, il prit en premier la parole.

-Poutou,

Tu es entrée dans ma vie alors que j'étais un simple douanier dans une ville quelconque. Je me préoccupais alors de mon travail, acceuillant les nouveaux et les étragers du mieux possible, vivant aussi un amour un peu tiède avec une autre femme.

Et puis sans que je le sache, je t'ai séduite. Tu as gardé longtemps cet amour secret en toi. Tu as attendu que le destin fasse que cet amour tiède finisse, que je sois seul. J'étais alors un peu désespéré mais surtout désabusé.

Tu as alors osé. Nous avons commencé par discuter longuement avant que je ne sois obligé d'aller voir d'autres personnes dans une autre taverne. Alors tu as demandé à un ami commun de me dire de me presser, que tu voulais me parler... Alors j'ai commencé seulement à comprendre. Comprendre que tu avais des sentiments pour moi.

Je suis alors revenu et nous avons discuté une heure avant que je ne t'avoue que je t'aimais aussi! Mais à ce moment là, c'était un amour faible, une amourette même à mes yeux.

Et puis, dès le lendemain, les difficultés ont commencé. On s'en est pris à nous deux, à notre tout jeune couple. Je t'ai alors protégée, défendue du mieux que je pouvais, mais surtout devenant plus amoureux de toi.
Un jour après,nous faisions l'amour pour la première fois, mettant en route nos enfants, dont nous est resté Hal, notre fils bien aimé.

La suite, toi et moi la connaissons. Certains de nos amis la connaisse aussi. Plus ou moins selon leur présence à nos côtés, selon leur participation aux évenements. Parmis eux tous, c'est notre Arthe qui connait le plus, car elle a toujours été à nos côtés, toujours été là pour nous quand ça allait mal , quand nous vivions des épreuves. Là aussi lorsque nous étions dans la joie et tout simplement une partie intégrante de notre vie de tout les jours.
Merci d'avoir été, d'être et de continuer à être toujours là Arthe !

Les épreuves, mon amour, nous en avons connue de nombreuses. La pire étant la perte de notre Jonaslou. Mais toutes ces épreuves, nous les avons surmontées ensemble, avec tout notre amour l'un pour l'autre. Nous nous sommes soutenus, compris aidés et rapproché au gré de ces épreuves. Nous nous sommes pardonné, par amour, nos fautes respectives.
Les moments de bonheurs n'ont fait que eux aussi renforcés notre amour. Tu m'as fais le plus beau des cadeaux qu'une femme peut offrir à un homme: tu m'a fais devenir père!!
A côté de ces précieux cadeaux que sont Hal et Sosoria, tu m'a ausi offert ton amour! Un amour si grand, si puissant! Un amour rare!

Le destin nous a séparé trop tôt,me laissant ici avec nos enfants Hal et Soso. mais je sais que là où tu es tu veille aussi sur Jonaslou et sur cet enfant qui n'a pas eu la chance de voir la lumière du jour. Je sais aussi que tu es là auprès de moi et des enfants, que tu veilles sur nous et que tu continues à nous aimer!
Il me faut continuer à vivre, pour eux, pour toi car c'est ce que tu voulais que je fasses, malgré mon envie de te rejoindre.

J'aurais tout donné même moi-même si cela pouvait te faire revenir auprès de nous. Mais la mort ne rend pas ce qu'elle a prit. Je te supplie de rester malgré tout à nos côté, même si ce n'est plus qu'en esprit car nous avons besoin de cette consolation.... car moi, j'en ai besoin.

Même si physiquement tu n'es plus à mes côtés, même si conformement à tes souhaits, je refais ma vie et aime à nouveau, je ne cesserai pas de t'aimer! Tu es et seras toujours dans mon coeur!

Poutou, je t'aime et tu me manques tant !!

Puis essuyant ses larmes, il se recula pour laisser les autres personnes s'avancer.

Arthefax a écrit:Arthe s'avanca a son tour.

Je connais une grosse partie en effet pour l'avoir vécue avec vous mais c'était des moments dur mais j'ai décidé d'en garder les meilleurs.

Poutou je garderais de toi un souvenirs d'une femme vivante, qui aimait rire, les batailles de polochons et nos délires en déguisements. Surtout un soir ou nous avons mis une jolie jupette a quelqu'un qui doit s'en souvenir aussi.

Je ne pleurerais pas, au contraire je rirais car tu étais comme ca, avancer et rire.
Arthé déposa dans le coffre un polocon brodé de souvenirs qu'elle avait pris le temps de faire et une tartine de marmelade que Kaith avait envoyer le matin meme.



Polochon brodé



tartine de marmelade de Kaith.

Arthe déposa la rose sur le cerceuil et alla chercher une colombe laissant la place a quelqu'un d'autre.

Pipolette a écrit:Pipolette s'avança timidement afin de lui rendre un dernier hommage.Elle repensait à tous les bons moments qu'elles avaient vécus en taverne à Thiers,là ou elle l'a rencontrée pour la première fois.
Pipolette pris une rose blanche qu'elle déposa sur son cerceuil,elle se receuillit quelques minutes et se dit que jamais elle ne l'oublierais!!
Poutou fut pour elle une amie digne de confiance et qui lui avait offert une superbe polochon qu'elle s'est jurée d'en prendre soin car il restera très précieux a ses yeux.
Dans la boite,Pipolette y déposa un pendentif que sa soeur Kaithlyne lui avait demandé de déposer car ça lui tenait vraiment à coeur et Kait n'ayant pu arriver a tant,Pipolette lui avait promis de le faire pour elle!
"Poutou ,nous ne t'oublierons jamais,tu resteras à jamais dans nos mémoires et dans nos coeurs!!"
Pipolette s'en retourna dans le recueillement le plus total...

Juliette1357 a écrit:Juliette s'approcha à son tour du cercueil. Elle prit une rose et la déposa délicatement dessus. Elle ferma les yeux puis prit une grande inspiration:

Je voudrais lire en son honneur quelques bouts rimés écrit par Poutou et qu'elle affectionnait tant...

Juliette ravale ses larmes, se racle la gorge et commence..


Dis moi mon ange
En quelle saison reviendra
La floraison de ma fontaine orange
Une douce floraison pousse sur mon coeur
Comme tombent les oranges en été
C'est la saison du bonheur
Je suis l'ange qui vous fera rever

Dans le parc de Trieste
Deux amoureux faisaient la sieste
Où tout était magique
Et leur amour romantique
Tu me dis quand je t'écoute et te souris
Que je te donne beaucoup de bonheur
Pour tous ces doux mots de valeur
Je te suis eternelle mon ami




Juliette s'approcha du coffre et y déposa une broche en forme de colombe. Puis elle se dirigea vers une cage, l'ouvrit et prit une colombe qu'elle embrassa.

Gryfen a écrit:Gryfen applaudit les mots de Inrapuis deposa quand a lui une boite a musique ainsi qu'un parchemin il sourit
tu sera inoubliable dit il tout bas

Deilayra a écrit:Deilayra vit que personne n'y allait alors elle s'avança vers le cerceuil choisit une rose jaune et la déposa sur le cerceuil, elle sourit tristement puis parla:

Poutou je n'est jamais été douée pour le mots ni pour les rimes comme toi, et tu ma apporter tellement je regrette de ne pas avoir eut le temps d'en faire autant...Le meilleur moyen pour moi de te rendre hommage est de chanter la chanson que tu adorait...

Elle fit une signe de tête a gryf qui joua l'air, se concentra quelque minute et se mit à chanter avec sa plus belle voix:

On est bien peu de chose et mon ami la rose me l’a dit ce matin

A l’aurore, je suis née baptisée de rosée,
je me suis épanouie heureuse et amoureuse au rayon du soleil
Je me suis fermée la nuit, je me suis réveillée vieille
Pourtant j’étais très belle, oui j’étais la plus belle des fleurs de ton jardin

On est bien peu de chose et mon ami la rose me la dit ce matin

Vois le dieu qui m’a faite m’a fait courber la tête
Et je sens que je tombe, et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu, j’ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus
Tu m’admirais hier, et je serais poussière pour toujours demain

On est bien peu de chose et mon ami la rose est morte ce matin

La lune cette nuit a veillé mon amie
Moi en rêve j’ai vu éblouissant les nuits son âme qui dansait
Bien au delà du vu et qui me souriait
Croit celui qui peut croire, moi j’ai besoin d’espoir sinon je ne suis rien

On est bien peu de chose et mon ami la rose me la dit ce matin

Vois le dieu qui m’a faite m’a fait courber la tête
Et je sens que je tombe, et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu, j’ai le pied dans la tombe, déjà je ne suis plus
Tu m’admirais que hier, je ne serais poussière pour toujours demain

Ladyday a écrit: Lady écoutait les chansons et les paroles chaleureuse de tous pour Poutou .

elle lâcha la taille de Snake et elle s'avança vers le cercueil .

elle déposa sa guirlande de fleurs tressée et murmura ses mots pour elle .

Tu avais toujours une énergie débordante
Maintenant sereine , tu dors près d'un ange
en chantant de ta grosse voix pour les archanges
Et moi , près de se bois de cèdre , je te pleure Chère poutou

Lady tristement remonta l'allée du cimetière en saluant tout ses proches et elle reprit la main de Snake pour sortir du cimetière , en murmurant vers la colombe qui s'envoler dans le ciel

Latcho Drommm belle dame ..

Laurentide a écrit:De retour d`un voyage, quel surprise que de voir tout se monde en ses lieux.
Restant a l`écart, ne voulant pas déranger.
Toute fois je ne vois pas bien le nom de la personne sur l`épitaphe.

Mikeoll a écrit:Mikeoll ,prenant une rose dans le panier ,avança vers le cercueil en se mettant dans la file qui avançait lentement,et prit aussi une colombe dans la volière afin de la faire partir plus tard ;

Chaque visage croisé avait du mal à retenir les émotions que ne manquaient pas de rappeler chaque mot prononcé par les amis(e)s de Poutou ..


Avec tendresse il mit la fleur à coté de toutes celles déjà déposées et dont l'agencement rappelait la forme d'une colombe et ne put que prononcer quelques mots en la libérant :


Voilà pour toi , ultime hommage

Symbolisé par cet oiseau

Qui ajoute la blancheur de son plumage

Au Ciel à coté du Très Haut !

Une étoile est rajoutée

Dans le firmament tout au -dessus

Scintillera l'été

Lumière d'amour ,de bienvenue !


Puissent ces mots t'accompagner

En une prière vers toi lancée

Afin que la haut tu puisses nous aider

Par la joie ,le rire et l'amitié



Mikeoll regarda une dernière fois le cercueil et se dirigea vers sa douce .

Jrjm10 a écrit:JJ pris une rose blanche et alla la deposer sur le cerceuil. Elle se savait pas trop quoi dire, alors elle aller faire simple et court.
" Poutou, je ne sais pas grand chose de toi, mais, ce que je sais, en revanche c'est que tu etait quelqu'un de tres genereux et de joyeux. Merci d'avoir ete la pour moi que ce soit dans le soutien ou dans la joie que tu m'a apporté. Tu resteras toujours dans mon coeur. Au revoir..."
JJ se signa devant le cercueil et se retira avant de pleurer.

Aellfall a écrit:après avoir écouté ses amis elle s'approche a son tour et depose quelques fleurs sur le cerceuil

pour toi Poutou que ta colombe veille sur toi.

elle signe le cerceuil et fait demi tour pour laisser place prenant soin de ne regarder personne et s'en va discrètement

Inracien a écrit:inracien sorti une feuille de sa poche. Sur cette feuille, il avait recopier quelques uns de premiers courriers, des premiers poèmes qu'ils s'étaient échanger.

Titre : rêve
Date d'envoi : 2008-07-01 14:21:19

inra .
j'ai peur d'avoir rêvée que ce n'était vrais pour toi et moi vient me dire le contraire
une dame inquiète

Titre : je t'aime

Expéditeur : Poutou12
Date d'envoi : 2008-07-03 11:07:52


je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime
je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime

Titre : un de plus

Expéditeur : Poutou12
Date d'envoi : 2008-07-03 11:23:28


je guette ton arrivée
Celle qui t'enverra des pigeon temps qu'elle t'auras
pas vue

Titre : Re: je t'aime

Expéditeur : Poutou12
Date d'envoi : 2008-07-11 07:17:33


mon amour.
je n'est que ce poème a te dire ce matin.
Notre soirée fut l'extase.
Je suis perdu, vois-tu,
je suis noyé,
inondé d'amour;
je ne sais plus si je vis,
si je mange,
si je respire,
si je parle;
je sais que je t'aime.

ton oisillon.

Expéditeur : Inracien de Sosoria
Date d'envoi : 2008-09-11 14:01:27


Bonjour ma chérie

Oui je vais bien !! Même quand je ne suis pas avec toi, je n'arrête pas de penser à toi .
Tu es ma flamme, mon souffle de vie, ma raison d'être.
Sans toi, je ne suis rien.
Sans toi, je ne serai qu'un homme parmis tant d'autre.
Mais quand je te regarde, je vois au fond de tes yeux ce que je suis: ton mari et le père de tes enfants!!
Je t'aime!!
TON inra

Tu es plus belle que le soleil, plus belle que toutes les oeuvres de la crétion. La seule femme qui puisse rivaliser avec toi dans mon coeur, c'est notre petite fille Sosoria. Chaque jour, chaque instant passé à tes côtés m'est aussi nécessaire que l'air que je respire.
Même quand je ne te vois pas, je pense toujours à toi.

Le jour où le rude douanier de Moulins a décider d'aider une petite nouvelle qui était comme un oisillon tombé du nid, il ne pensais pas que elle deviendrait la femme de sa vie, la mère de ses enfants et un jour son épouse.

Nous avons eu beaucoup de joie ensemble. Traversés de nombreuses épreuves, difficiles et parfois très douloureuses. mais tout cela, joies comme épreuves n'ont fait que te donner plus de valeur à mes yeux, à mon coeur.

Je t'aime !!

Ton ami, ton soutient, ton époux, TON inra

Il déposa les lettres dans le coffret puis recula. Il prit une colombe dans une cage puis se tourna vers l'assemblée.

-Mes amis, je crois qu'il est temps maintenant que nous lachions tous ensemble nos colombes. Cet oiseau est lourd de signification pour moi et ma famille. Cet oiseau a été jusqu'à présent le symbole de l'esprit de mon fils Jonaslou, mort trop tôt mais que Poutou et moi avons tant pleuré.
Maintenant que Poutou n'est plus, qu'elle a rejoint notre Jonaslou ainsi que ce bébé que je ne connaitrai jamais, cette colombe devient également le symbole de son esprit. Maintenant, par cet envol de colombes, Poutou seras avec nos enfants et aussi toujours à nos côtés.

Il lacha la colombe qu'il tenait et la regarda s'envoler.

Benrus a écrit:Ben, avança lentement en tenant Cally par la main, le regard fixé sur le cercueil, il déposa dans le coffre une petite boite remplie de lavande
Ne pouvant plus parler il se mit en retrait un instant

Callyena a écrit:Cally suivit Ben serrant légèrement sa main.

Elle s'avança à ses côtés, lâchant sa main un instant lorsqu'il déposa la petite boite encensée de lavande dans le coffre.

A son tour elle vint déposer un petit bouquet d'Aubépines sur le cercueil, se recueillant un bref instant devant celui ci, puis se retira.



Rejoignant Ben, elle glissa à nouveau sa main dans la sienne, l'enlaçant et cherchant à l'apaiser un peu.

Miranthor a écrit:Miranthor alla se recueillir devant le cercueil de Poutou. Son ami venait de décéder et le choc avait été rude. Il pris une Rose qu'il déposa sur son cercueil. Il murmura ensuite un petit mot:

Que ta seconde vie soit merveilleuse, tu le mérite plus que quiconque. Je garderais de toi ta joie de vivre que tu a toujours partager avec nous. Nous ne t'oublierons jamais.

Il retourna près de Cath le cœur serré

Elwë* a écrit:Elwë* avait reçu un courrier de Deilayra l'informant de l'heure de l'enterrement de Poutou, décédée il y a peu. Un large cape noir sur les épaule, elle se dirigea vers le cimetière. L'enterrement avait déjà commencé, les gens étaient venus nombreux. Ne voulant pas déranger les proches de Poutou dans leurs adieux, elle resta discrètement à l'écart. Elle reconnu beaucoup de visage, certains autres lui étaient inconnu.

Elle s'approcha ensuite du cercueil, déposa une simple fleur.

J'espère que tu as trouvé la paix Poutou.

Le cimetière commencait à se vider. Elwë* resta perdu un instant dans ses pensées, puis repris le chemin de chez elle d'un air songeur.

Deilayra a écrit:Deilayra la mains serrer dans celle de gryf se leva...
Ils s'avencèrent tous les deux et lachèrent la colombe...

Arthefax a écrit:Arthefax suiva Gryf et Deil et lacha sa colombe qui s'envola haut dans le ciel comme pour rejoindre poutou.

Astero a écrit:Arrivant près de la cage, les oiseaux sont pris de panique, il en pris un tout tremblent et dit:

"Je te libère, tu as de la chance ma belle..."

Il relâcha l'oiseau qui demanda pas son reste, et pris la direction du soleil...

"Voilà qui est fait Poutou..."

"Adieux..."

Juliette1357 a écrit:Juliette tenait la colombe des deux mains, contre son coeur, puis alla rejoindre Astero. Elle la lacha et la colombe prit son envol:

Prend bien soin de notre Poutou... murmura t'elle.

Puis Juliette alla se blottir dans les bras d'Astero pour pleurer.

Gryfen a écrit:tout de suite après le laché de colombes, Gryfen alla devant les cerceuil et pendant que toutes les colombes s'envolaient il mit la boite a objet de Poutou a coté du cerceuil et decendit le cerceuil avec l'aide d'Ambris souritant se disant pour lui meme
ca y est c'ets fait, c'ets fini tu est libre et il cria pour tous
VIVE POUTOU

Ambris a écrit:Un lâcher de colombe comme il en avait jamais vu, c'était si beau, mais en même temps si triste, tandis que les colombes s'envolaient, le soleil se couchait et l'enterrement touchait a sa fin.

Ambris et Gryfen descendit le cercueil au fond de la sépulture Ambris répéta la prière qu'il connaissait par coeur

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie Eternelle.

Une fois le cercueil tout en bas, il commença a le recouvrir de terre, les personnes partait une a une au fur et a mesure de temps
Une fois finit Ambris regarda la sépulture et dit un dernier mot

Repose en paix, fille du ciel

Puis il repartit vers sa cabane, une personne était encore rester devant la tombe mais il la laissa tranquille

Belleetoile a écrit:Beelleetoile s'approcha discrètement du cercueil, elle ne connaissait pas Dame
Poutou, mais elle eu envie de lui rendre un hommage elle pris la colombe qui ne s’était pas envolée et la lâcha en lui murmurent ces quelques mots.

Vole vole!!! belle colombe, rejoint les étoiles vers le firmament.



Belle partit vers le village retrouver sa marraine Arthe.

Jrjm10 a écrit:JJ s'approcha de la cage aux colombes. Elle l'ouvrit et prit une colombe. Elle la carressa un instand puis, la lacha dans les airs en murmurant
"vole et protege les gens qui t'aiment"

JJ s'approcha de son aimé , lui pris la main et pris la direction de la route... un long voyage les attendait.

Ambris a écrit:La nuit était fraîche, pas plus de quelques degrés, Ambris était en proie a une vilaine insomnie, se tournant et se retournant sans cesse il pensa que de sortir de son lit était sûrement la meilleur solution, il décida d'aller marcher et faire un tour, il se dirigea vers le cimetière, la nuit ce lieux n'était pas des plus accueillant, juste éclairer par la torche Ambris poussa le portail qui a son habitude grinça faisant taire se silence pesant, il se dirigea vers la cabane et y rentrât pour ce mettre un peu au chaud

Après quelques minutes de rangement il repensa a une chose qu'il avait oublier de faire, il ressortit se dirigea vers le plan du cimetière et rajouta le nom de Poutou a l'emplacement prévu



Une fois son travaille terminer, Ambris se tourna vers le cimetière mais sans ce l'expliquer un frisson lui parcourut tout le corps, il était tant de quitter ce lieux et de le laisser en paix, Ambris referma la grille qui grinça toujours autant puis repartit chez lui pour essayer de se rendormir

Inracien a écrit:Après la cérémonie, inra remercia tout le monde et rentra chez lui avec son fils. Il récupéra aussi sa fille Sosoria. Puis une fois chez lui, il s'asseya dans un fauteil. Il savait que la colombe allait venir pour eux trois.

Inracien a écrit:

La colombe s'envola en emportant Poutou et ses enfants celle ci murmura à sa colombe.

Ils ont été mes amis (es) je pars avec le sourire, je ne pourrais jamais les remercier, mais comme ils disent une étoile est née et les protègeras.

Kourandair a écrit:[rp]Le jeune homme était arrivé en retard, averti par sa soeur du malheur qui était arrivé. Toujours sur les routes ou occupé il ne venait presque plus en taverne et s'occupait de sa petite famille. Il n'avait pas cru à la nouvelle mais avait du se rendre à l'évidence.

Elwë était là et il se plaça à ses côtés sans bruit, la saluant d'un sourire, écoutant les uns et les autres.
Il pensait à sa fée ; si quelque chose lui arrivait il voudrait partir avec elle.

Il attendit que les colombes soient lâchées puis s'approcha doucement de son ami Inra. Il ne savait pas quoi dire et sa mère lui disait toujours : quand tu ne sais pas contente toi de l'essentiel.

Il respira un coup et posa la main sur l'épaule d'Inra.

- je suis sûr qu'elle sera toujours à tes côtés et tes amis aussi seront toujours là.

Il passa derrière lui et s'éloigna vers les tombes de ses amis Leko et Ama. Des roses posées sur celle de la jeune femme et d'autres sur celle de son ami, il ne put s'empêcher de murmurer.

- tu manques ... tu manques tant frangin.

Il regarda si personne n'était autour et essuya discrètement les larmes qui coulaient sur ses joues. Il pourrait toujours dire que c'était le froid. Il n'avait jamais supporté le froid qui lui brouillait la vue quand le vent se levait doucement. Apres un moment aupres d'eux il reprit doucement la direction de la sortie.

Il avait besoin de retrouver Mpu, de la serrer contre lui, de regarder gazouiller Tristan. Ils étaient son bonheur, sa vie, son air et il ne laisserait jamais personne leur faire de mal. Perdu dans ses pensées il rentra directement chez eux.[/rp]

Kaitlyne a écrit:kait arriva au cimetière, devant la tombe de son amie Poutou.

là, silencieuse, elle se mis a genoux, posant ses mains sur la tombe et pria.

ma ptite Poutou, j'espère que t'es bien ou tu es. Je penserai toujours a toi en fesant mes tartines, tu les aimais tant, je me fesais une joie quand tu venais chez moi, qu'on se retrouver, nos batailles de polochons, ceux que tu m'as si gentillement brodés et offert, toute ma vie je les garderai. Je prie que de la haut, tu sois bien et heureuse maintenant, veillant sur nous tous, tout ceux que tu as aimé dans ta vie.

se releva et se signant d'un signe de main, laisse rouler une larme sur ma joue, l'essuie avant de tourner les talons et de murmurer adieu Poutou puis s'éloigne.

Catherine19 a écrit:Cath arriva silencieuse dans le cimetière.Ele se diriga vers la tombe de Poutou.

Bonjour poutou.Je t'est apporté des fleurs.

Elle posa le bouquet qu'elle avait cueilli sur la tombe et la regarda avec tristesse.

Tes conseils me manque, vraiment.Il ce passe plein de chose en ce moment.Et j'ai l'impression de plus rien contrôlé....

Elle partit sans se retourner.

Laava a écrit:Laava avait appris la mort de Poutou en revenant au village , elle décida d'aller faire un tour dans le cimetière ....

Marchant entre les tombes, elle reconnut les noms de quelques uns de ses amants et sourit en se remémorant les moments partagés ... Elle s'assit sur chacunes de leurs tombes, histoire de leur refaire partager un bref instant ce qu'ils aimaient chez elle ....

Elle finit par arriver devant une tombe qui degoulinait de fientes d'oiseaux ..c'etait plutot joli , ce blanc ..on aurait dit de la neige de loin ... bon .;faut dire que de plus près , l'odeur .....

Ben ... Poutou, je te souhaite d'être heureuse dans ta nouvelle vie là haut ..à la droite du barbu ... notre bien aimé papa ! le bon dieu quoi !

Et Laava s'en reparti comme elle etait venue, envoyant des baisers sur les tombes des hommes ....

Selenic a écrit:Une envie soudaine de se souvenir, le besoin incompréhensible de marcher tête baissée dans ses pensées. La jeune femme parcourait les tombes posant un regard distrait sur chacune d'elle. Même si elle ignorait qui étaient-elles dans la majorité cela lui permettait de faire un lien avec son passé, ses amis perdus, son enfant qu'elle n'avait jamais eu.

...

Continuant le long du chemin, une surprise se dessina sur le visage de la Blondinette à la vue de la tombe de Poutou. Nom et personne qu'elle connaissait bien. Beaucoup de rires avait été échangé et même un pillage de la taverne l'Ankou Marin où quelqus autres personnes avaient particippé.Jolie après midi pleine de rires.
A ce souvenir, Son amie Aellfall lui manqua...
Après tout, cette folie était née de leurs deux esprits au début.
S'arrêtant quelques moments sur la tombe de la défunte, Sel y pensa quelques moments
avant de continuer à fixer la tombe dans un regard vide. Ses pensées s'égaraient sur elle, la jeune femme se demandait parfois ce qu'elle faisait là.Son esprit encombré de bien d'autres questions se laissaient aller à ses tourmentes.

Traversant les allées du cimétières, Sel poursuit son chemin le visage emprunt à une tristesse.

--Neyru a écrit:Des jours, peut être des mois qu'elle marchait, traversant le Royaume avec ses routes pavées et ses villages qui se ressemblaient tous, ses pieds étaient blessés par la marche rude et le froid de l'hiver, mais elle devait continuer elle devait accomplir sa mission avant qu'il ne soit trop tard, elle entra enfin dans le Bourbonnais-Auvergne, elle reconnu ses collines et ses basses montagnes, a cette époque de l'année elle était encore plus belle, le vent soufflait fort, ses cheveux volaient dans tout les sens, assise sur une pierre a flanc de colline elle observait les plaines qui s'éttendaient a perte de vue, en contre bas les remparts de Montbrisson, village fort accueillant a ce qu'elle avait pu entendre,le lac était gelé au loin on pouvait voir des gens faisant des acrobaties dessus, le ciel était gris, mais offrait un magnifique spectacle,

Finissant son dernier morceaux de pains elle se leva, frotta ses mains et prit son baluchon, tandis qu'elle descendait elle sentit en elle une sensation bizarre, comme si elle approchait du but, la fin de son voyage, et plus elle approchait du village, plus cette sensation était forte, les premiers champs firent leurs apparition ainsi que quelques maisonnettes bien douillette, soudain elle vit le cimeterre, elle décida d'y aller faire un tour

Elle ouvrit la grille et y entra, les tombes étaient recouverte de neige, les fleurs jadis belle et fraiche sont désormais gelées par le givre, les arbres sans feuille semblaient sans vie, ce lieux lui donnait des frissons, elle fit le signe de la croix

Reposez en paix

Elle fit demi-tour et se dirigea doucement vers le village de Montbrisson, elle devait trouver au plus vite un endroit chaud pour enfin pourvoir dormir un peu

Aellfall a écrit:Après être revenue , elle decide de se rendre au cimetière.
dire quelques mots a une amie, qui repose là depuis quelques temps.
Désolé pour les fleurs mais a cette epoque de l'année .
Je sais que tu m'en voudra pas.Nos dispute me manque un peu
sourit et ajoute.....mais rassure toi j'ai trouvée sur qui râler.
Bon je te laisse , je pense a toi tu sais.
a bientôt
elle se recule se signe puis se dirige vers la sortie.

Dans ses pensées elle regarde sans voir, puis lève le nez et apperçois le gardien.......un petit bonjour s'impose....elle avance sans bruit afine d'évité de gener les personne venant se recueillir .arrivée a sa hauteur
Bonjour Ambris , comment vas-tu ? pas trop dur le gardiennage ?
elle le regarde , cache un sourire .
Tu as du courrage il fait froid.
Elle en frissonne rien que d'en parler

Ambris a écrit:Le froid était toujours au rendez vous et son départ n'était pas prévu pour aujourd'hui encore, la neige recouvrait les quelques tombes du cimetierre, Ambris enlevait les quelques fleurs qui etait restées, mais qui avec le temps avaient perdue tout leur charme, il retourna a la cabane et prit sa pelle, il fallait dégager les chemins avant que cela ne soit trop dangereux, les accidents arrive si vite, au loin il vit Aellfall qui se recueillait devant la tombe de son amie, ne voulant pas la gêner, il continua sont travaille en silence enlevant la neige des routes une à une.

Au bout d'un certain moment Aellfall s'approcha de lui, son pas était lent, le froid engourdissait les jambes et les gens, le cimetierre était bien tranquille en ce moment, les gens ne prenait plus la peine de venir se recueillir avec ce froid, peut être que cela reviendra au printemps

Bonjour Ambris , comment vas-tu ? pas trop dur le gardiennage ?
Tu as du courrage il fait froid.

Ambris sourit a Aellfall. Oui je vais bien merci et toi, avec ce froid pas facile hein, les gens ne viennent plus trop souvent en ce moment, surement le temps, mais il faut quand même que je déneige les chemins ça peut être dangereux, peut être que je devrais demander a la garnison de venir m'aider, ça nous feraient une activité

Ambris sourit a Aellfall, il n'en dit pas plus, il ne voulait pas l'embêter et peut être qu'elle qu'avait quelques de plus important a faire

Aellfall a écrit:Elle l'écoute lui souriant a son tour .
Oui je vais bien merci et toi, avec ce froid pas facile hein, les gens ne viennent plus trop souvent en ce moment, surement le temps, mais il faut quand même que je déneige les chemins ça peut être dangereux, peut être que je devrais demander a la garnison de venir m'aider, ça nous feraient une activité.

Je vais bien merci , je venais rendre visite a Poutou.C'est vrais que le froid
doit rebuter les gens ,bien en attendant de demander de l'aide a la garnison , je peux t'aider.....lui sourit....j'ai du temps devant moi
et puis de bouger un peu nous tiendra chaud.A deux ça ira plus vite aussi....
Elle se dit que les gens avaient sans dout raison de rester chez eux ,faut être fou pour sortir par un froid pareil .
Elle ferait bien la marmotte bien au chaud mais a rester chez soi sans bouger l'ennuie la gagnait.un peu d'exercice , de la compagnie lui ferait du bien.elle le regarde et lui sourit
Alors tu veux un petit coup de main ?

Ambris a écrit:Le froid gagnait peu a peu le visage d'Ambris, ses joues et son nez tourna de leurs couleurs naturel au rose pâle, mais lui se sentait bien il n'avait pas tant froid que ça, il regarda le visage d'Aellfall elle aussi son visage commençait a rosir, ils allaient bientôt ressembler a deux cochons dans la neige ce qui le fit doucement sourire intérieurement, Aellfall commençait a expliquer le pourquoi de sa présence ici, mais Ambris etait toujours concentré sur le visage de la jeune femme qui lui semblait encore plus mignon avec ses joues rose, le sourire ne pût s'empêcher de sortir, heureusement qu'elle ne pouvait pas lire dans ses pensées


Alors tu veux un petit coup de main ?

Ambris sortit de ses pensées. Hein oui, bien volontiers, si ça ne te gène pas trop, parce que là si je le fait seul je vais en avoir pour la journée je crois, et j'ai pas spécialement envie. Ambris sourit. Viens je vais te donner une jolie pelle. Ambris sourit et l'emmena vers la cabane, la neige craquelait sous leurs pas, ses bottes étaient souvent malmenées en ce moment avec la neige et les voyages, il devrait bientôt s'en rachetées d'autres, celles là commençaient a être un peu vielle, ils arrivérent enfin a la cabane, il entra dedans seul, prit une autre pelle et sortit avec.

Voilà, une jolie pelle pour une jolie dame. Ambris sourit. Bien alors toi tu va commencer par le cotes gauche, moi je fait a droite et on reviens tout les deux sur le centre, toute la neige tu la place en tas sur le cotés... Puis voilà enfaite, c'est pas très compliquer, c'est juste un peu long et quand on aura finit tout ça, et bien on pourra se féliciter autour d'une bonne bière

Ambris sourit a Aellfall, puis il remarqua qu'elle avait un tout petit peu de neige sur le nez, mais se tût, cela la rendait encore plus mignonne

Aellfall a écrit:Elle le regarde ,il semblait pensif

Hein oui, bien volontiers, si ça ne te gène pas trop, parce que là si je le fait seul je vais en avoir pour la journée je crois, et j'ai pas spécialement envie.

Elle lui rend son sourire , se dit que si il lui souriait comme ça tout le temps elle finirait par faire fondre la neige sans même la touchée,
se sentant rougir de ses pensées elle les chassent et se concentre sur la tache.

Viens je vais te donner une jolie pelle.
Elle le suit jusqu'a la cabane , l'attend sagement dehors,le vois revenir une pelle a la main.

Voilà, une jolie pelle pour une jolie dame. Ambris sourit. Bien alors toi tu va commencer par le cotes gauche, moi je fait a droite et on reviens tout les deux sur le centre, toute la neige tu la place en tas sur le cotés... Puis voilà enfaite, c'est pas très compliquer, c'est juste un peu long et quand on aura finit tout ça, et bien on pourra se féliciter autour d'une bonne bière

elle prend la pelle , lui sourit et dit amusée .Merci bien Messire et tu pense qu'on aura fini avant la nuit ? parce que j'ai peur du noir moi....hum et puis parrait qu'on entend des bruits ici a la nuit...bon je plaisante.Elle sourit , et commence de son côté , le voit avancer plutôt vite elle se dit que si ils n'étaient pas dans un cimetière elle lui aurait balancer des boules de neige , ce qui la fit sourire .

Ambris a écrit:Merci bien Messire et tu pense qu'on aura fini avant la nuit ? parce que j'ai peur du noir moi....hum et puis parrait qu'on entend des bruits ici a la nuit...bon je plaisante

Ambris se mit a rire. Pour les bruits sincèrement je ne sais pas si c'est une rumeur, je passe plusieurs fois par ici, car j'habite là bas. Ambris lui montra une maison sa tête. Et parfois j'entends des bruits étrange mais cela doit être le vent où des loups rien de plus. Mais ne t'en fait pas on aura finit avant que la nuit ne tombe

Les deux soldats se mirent a déblayer les petits chemins cachés par la neige, leurs gestes fut répétitif et synchroniser, un coup de pelle hop sur le coté... Un coup de pelle hop sur le coté, tout cela pendant presque deux heures. Aellfall et Ambris finirent quasiment en même temps

Tu verra quand les beaux jours reviendrons ce seront des fleurs que nous ramasserons, puis l'automne ce seront des feuilles, on arrête jamais. Ambris sourit mais en fin de compte il venait de remarquer que la vie n'était qu'en faite un cycle quelques chose de répétitif, ce qui le fit moins sourire
Tu voit on a finit avant que la nuit ne tombe, bon aller viens on va aller se récompenser de tout ce travaille accomplie

Les deux jeunes gens rangèrent les pelles et sortirent du cimetierre refermant la grille mais pas complètement au cas où quelqu'un voudrait se recueillir sur une tombe d' un amis, de sa femme ou fille, d'une femme qu'on a aimer jusqu'au dernier moment, ce lieux gardait en lui tout ces secrets bien au fond de lui

Ambris a écrit:Il l'avait laissé de cotés quelques temps le cimetière, les récents bouleversements de sa vie avait fait qu'il ne se sentait plus la force de s'occuper de ce lieu, même si certains demandaient qu'il soit réouvert pour qu'il puisse parler a leurs amis, frère, sœur, mari, ou pour tout simplement les pleurer et qu'en sais-je encore.
La journée fut belle, l'été était bien installé sur la cité de Montbrisson, Ambris était revenu depuis quelques jours d'un voyage qu'il n'oubliera pas, mais passons cela est une autre histoire... Bref toujours est-il qu'il arriva devant la porte du cimetière et réouvrit ce lieu si longtemps fermé, en espérant que les villageois ne lui en voudront pas trop de cette absence plus que longue ...


[/rp]

Ladyday a écrit:Cela faisait bien longtemps que lady ,ne s'était pas rendue au cimetière .

doucement elle poussa la grille du cimetière et elle s'engagea dans les allées accompagner du vent qui souffler dans les peupliers ou tout les oiseaux c'était données rendez-vous en ce lieu de repos .

les bras chargées de jolies tournesols elle regarda les stèles ,certaines étaient envahies de mauvaises herbes , et d'autres étaient entretenues de fleurs fraiches et séchées .

le fossoyeur Ambris cher Ambris il avait entretenue ce lieu comme il pouvait et lady se disait qu'un jour il irait lui rendre visité pour le remercier de son travail .

mais en ce jour elle se rendait sur la tombe de deux personnes chers à son cœur.

arrivée devant la tombe de son amie Poutou , elle enleva les feuilles sèches de la stèle et elle déposa un bouquet de tournesols sur le marbre .

__ voilà Poutou , je viens t'apporter ses fleurs et je pense bien à toi , repose en paix , près des anges .




Lady se recueillie un moment sur sa tombe ,et éloigna son pas plus loin .

des pensées nostalgiques l'envahissez, tremblantes elle se trouver devant la tombe de Malvina sa petiote disparut , elle l'avait adopté et depuis des lunes et des lunes elle non plus n'était plus présente a ses côtés .

lady déposa des tournesols sur sa tombe et sentant les larmes lui venir elle s'essuya ses yeux et murmura


___ ma petiote Malvina tu me manques tant ! regarde ma petiote ses tournesols vont t'apporter un peu de réconfort là ou tu est !


lady une fois recueillie reprit l'allée inverse pour ressortir , elle grimpa l'allée et sortit du cimetière refermant la grille doucement en écoutant les grillons et les papillons qui volaient dans une joyeuse farandole .

Belleetoile a écrit:Belle très touché par la disparition de Gauthier depuis une semaine, avait encore espoir de le revoir.
Après avoir été ramasser des fleurs avec ses enfants pour ce changer les idées arriva devant la grille du cimetière qui était enfin réouverte.
Seule elle pénétra et parcouru les allées, alla directement lot 22.
Belle fut surprise de voir que la tombe de Poutou était fleurie et nettoyer,
ce devait être son amie Lady qui était passé.
Elle alla sur celle de son ami Tinet.

Bonjour Tinet!!! Tu sais je ne t'oublie pas! Belle arrangea la tombe, un petit coup de chiffon sur la stèle.

Voilà c'est mieux !!! elle déposa le bouquet.



Les larmes lui coulait!!! Dis mon Tinet! Elle ne pus continuer à parler, essuya ses yeux et partit le coeur lourd vers le lac voir si Gauthier ni serais pas.

Aellfall a écrit:La dernière fois qu'elle était venue en ce lieux, il faisait froid.
C'était durant l'hiver et tout le village était sous la neige.
Là c'est avec un petit bouquet de fleur qu'elle y retournait pour le déposé sur une tombe, celle d'une amie.

Aellfall la trouva asser facilement, se recueillant quelques minutes puis déposa le bouquet de fleur sur la tombe légèrement fleurie avant de repartir.

De retour à Montbrisson, Shadelys ne put s'empêcher de passer au cimetière. Elle arriva devant la grille, souffla un bon coup et rentra dans le cimetière. Shadelys chercha pendant quelque minutes la tombe de Tinet, puis la trouva au lot 22. Elle s'en souviendra pour la prochaine fois.
Elle enleva les feuilles mortes et autres choses puis déposa un bouquet.

http://www.deuil-fleuri.fr/files/imagecache/product/files/bouquet-deuil.jpg

Après cela elle s'assit en tailleur devant la tombe et garda le silence quelque minutes puis parla :

_Coucou Tinet ! Sa fait bizarre de revenir ici dans ce cimetière, à Montbrisson en général même... j'étais partie en voyage, enfin bon. Je t'ai déposé des fleurs, j'espère qu'elle te plairons !

Shadelys ne savait pas trop quoi dire... au bout d'un petit moment, elle se leva, enleva la poussière de ses habits et regarda la tombe. Elle envoya un baiser à Tinet et murmura un petit *_au revoir, je reviendrais !*Puis s'en alla, comme elle était arrivé.

De retour à Montbrisson depuis deux ou trois jours, la jeune femme a prit le temps de faire le tour du village, un village qu’elle a bien connu dans le temps et qu’elle a bien du mal à reconnaître. Tout semblait si vide, si mort, si triste qu’elle n’a toujours pas choisit de maison pour s’y installer, hésitant de plus en plus à y habiter de nouveau.
Chemin faisant elle tombe par hasard sur un grand mur, trop haut pour qu’elle puisse voir par-dessus. Curieuse comme toujours elle le longe et finit par tomber sur de grandes grilles, celle du cimetière … un cimetière à Montbrisson, en voilà une nouveauté. Pousser par sa curiosité elle franchit les grilles, se disant qu’elle va peut être trouver d’anciennes connaissances, peut être que ce lieux va expliquer le vide du village qu’elle n’arrive toujours pas à s’expliquer.

La journée est belle, ensoleillée juste ce qu’il faut, chaude sans les chaleurs excessives du sud. Lentement elle avance le long de l’allée, ses cheveux volant doucement dans son dos, portés par la petite brise qui fait frémir les feuilles des arbres. Temary avance d’un pas léger, suivant l’allée, droit devant elle, lisant les noms sur les tombes sans en reconnaître aucun. Elle tourne ici et là, souriant de voir des tombes plus fleurit que d’autres, se disant que certains ont plus de chance que d’autres.

Au moment ou elle se dit qu’il est temps de quitter les lieux une tombe plus à l’abandon que les autres attire son attention, elle s’en approche, le nom semble presque effacé, aucunes fleurs pour l’embellir, un entretien minimal sûrement du gardien. Du lierre sauvage barre le nom inscrit sur la pierre, sa curiosité dévorante la pousse à écarter les feuilles pour en lire enfin le nom, ce nom qui vient lui glacer le sang tandis qu’elle le lit dans un murmure comme si elle avait besoin de ça pour être sur de ce que ses yeux lui disent

Lion vert …

Un nom bien connu, un nom qui réveille sa colère si bien qu’elle en arrache le lierre encore en main, d’un geste rageur. Le ciel semble comprendre sa rage et fait passer un nuage devant le soleil, donnant un aspect bien plus triste à cette journée pourtant si belle.

Lion vert …

Rageuse la jeune femme répète ce nom qu’elle maudit plus que tout les autres, cet homme qui lui a fait plus de mal que tous les abrutis et autres idiots sans nom qu’elle a pu croiser de toute sa vie. Cet homme qui lui a fait quitter sa vie paisible pour la faire sombrer dans le chaos, cet homme qui lui a tout prit, lui a fait tout perdre, qui la mener à l’autre bout du royaume pour l’abandonner sans le moindre mot, partit du jour au lendemain sans lui laisser la moindre explication. Cet homme qui comptait plus que tout dans sa vie, son parrain.

Alors c’est ici que je te retrouve dit elles d’un ton plus que glacial en se redressant, toisant la tombe de toute sa hauteur, les yeux enflammés de colère fixés sur le nom gravé dans la pierre froide.

Un autre que moi aura donc réussit à te faire la peau … j’en suis déçue …j’aurai tant voulut te faire payer la souffrance que tu m’as infligé … savoir pourquoi …savoir ce que j’ai pu te faire pour mériter de tout perdre … savoir pourquoi m’emmener si loin, nous emmener si loin pour nous abandonner sans un mot …

Sans quitter la tombe des yeux elle sort de sa besace un objet enroulé dans un tissu vert, son ancienne couleur de cœur, la couleur de sa famille qui n’est plus. La jeune femme déroule le tissu, en sort une dague marquée de l’emblème de sa famille, les Aeden puis s’agenouille pour la planter dans le sol juste devant la tombe.

Elle était pour toi mais vu que tu n’es plus elle ne me sert plus à rien. Voilà au moins une chose qui ne flétrira pas en ces lieux.

Un sourire en coin avant de se relever, Tema fait quelques pas puis lâche une dernière phrase sans se retourner

On se reverra … en enfer à coups sur, garde moi une place au chaud…

La jeune femme ne peut s’empêcher de rire puis quitte les lieux, le cœur léger de savoir qu’il a payer pour ses fautes, un poids en moins sur le cœur, se dirigeant vers les tavernes pour fêter ça comme il se doit.

Nevitta erra des heures entières dans les allées du cimetière qu'il avait contribué à aménager il y a des années....

Il dépose un bouquet de violettes sur la tombe de Dame Megalouve, celle qui crut en lui la première, puis s'attarda devant la tombe de ses disparus les plus chers...

Bobok qui fut son compagnon de vie, malgré les risques de se retrouver sur le bûcher,

Assunto son frère chéri, le saint homme du village,

Odin le téméraire, aussi preux et vaillant que son fils Alayn fut vil et sans coeur,

Evemarine, la douce et gente Dame lâchement abandonnée (et Nevitta était un des rares dans le village à pouvoir encore nommer le suborneur)

Gilou le brave garçon, Lyas l'ami fidèle, Landolfo le pétillant....

Tant de Montbrissonnais qui avaient fait de Montbrisson la perle du Bourbonnais-Auvergne....

Au passage, Nevitta ne put s'empêcher de cracher sur une tombe, tant il méprisait, même après sa mort, celui qui avait cherché à entraîner Montbrisson dans la ruine...

Qui se souvenait encore de tout cela???

Revenant d'une longue période "d'absence", rv pris tout d'abord la direction du cimetière et sans dire un mot harpenta les allées biens vides a la recherche d'anciens amis et compagnons d'armes aujourd'hui disparus comme Amadeus, Gilou, Flaxous, Otchoa et tant d'autres

Il alla ensuite rendre visite a feu son filleul Moosixe avant de se rendre sur la tombe de son propre parrain Landolfo...

Et il finit son tour par la meilleure de toutes Taïnia...
Il resta un moment là devant cette tombe plongé dans ses souvenirs
avant de reprendre le chemin qui le ramènerait chez lui là où il trouvera des amis bien vivants eux.

Robin_de_loxley a écrit:a coté de l église se trouve le cimetiere,de belles pierres entourées de fleurs et de belles haies bien taillées,endroit de calme et de repos pour nos morts

Belleetoile a écrit:

Robin_de_loxley a écrit:Robin qui n avait pas grand chose a faire,décida d aller nettoyer un peu le cimetiere,nettoyer les pierres tombales,enlevées les fleurs fannées et en remettre des fraiches.
en tant que gardien le cimetiere devait etre propre et accueillant pour les familles qui venaient se recueillir

Ladyday a écrit:Sortant du marché , ou elle avait acheter des bouquets de Violettes , lady décida d'aller fleurir les tombes de ses amies de jadis , disparues .

elle poussa la grille du cimetière , et allongea son pas dans les allées , elle chercha la tombe De Poutou , de Malvina sa petiote trop disparues , la tombe d'Arthefax , et la tombe de Martin .


après avoir arpentait les allées , elles les trouva , et sous le crachin qui s'était mis violemment à tomber , elle déposa sur chaque stèle le petit bouquet de violettes .

silencieusement accompagner des cries aiguës , des linottes et des mésanges perchées sur les branches des arbres , elle fit une prière

__ dormez en paix chers amis dieu notre seigneur veille sur vos belles âmes ...


lady s'en repartit en refermant la grille du cimetière doucement .

Robin_de_loxley a écrit:Robin décidé de réparer quelques fissures dans le mur du cimetiere et de le repeindre un peu car il devenait vieux et la peinture s écaillait avec le temps,il se mit au travail de suite en préparant un peu de ciment et répara les fissures

Robin_de_loxley a écrit:Robin devait enlever la neige accumuléé ces derniers jours dans le cimetiere,c était un lourd travail mais nécéssaire vu que a cause de cela on ne savait plus circuler,donc il commença son travail de déblayage